Titre: Le PSG, l'intox provinciale et l'arbitrage Posté par: Arno P-E le 04 Mai 2008 à 12:54:21 :toulouse - :paris et son climat si fair-play. C'est beau un monde qui joue :ouioui!
Nicolas Dieuze qui affirme dans la presse que les Chinois du FBI, en plus de faire passer la torche olympique à Paris, fomenteraient un complot via RMC pour sauver le PSG (et ça, bah y en a marre). Personne ne lui rit au nez :aucune-id. Sadran, héros des temps modernes, le clame la larme à l'oeil : lui vivant, jamais Emana et Elmander ne signeront chez les Rouge et Bleu :sacrifice (et vive la liberté du travail). Ca passe sur tous les médias, qui relayent sans souci. Les cinq premières minutes du match sont consacrée à une opération "et si on arrachait la rotule de :pauleta (qui est un Dieu) ?", histoire de s'occupper un peu. Les commentateurs ne voient rien. Salim Arrache vient foutre la merde dans les vestiaires à la pause. Et Casanova, histoire de montrer le bon exemple en tant qu'éducateur professionel, se permet de venir insulter le banc Parisien parce que Mendy "il l'avait mal regardé après son but". Ces sont des réponses aux provocations parisiennes, infâmes :pff. Rajoutez à cela que Mansaré, vachement sûr de son fait avoue de façon euphémistique qu'il ne sait même pas s'il y avait penalty (oh que c'est fair-play, que c'est beau les valeurs du sport Olivier :érection, que c'est grand de dire comme ça que... que... Raaaah, j'ai jooouuuuui), c'est dire si la faute était pas flagrante du tout, rajoutez également que Camara lui affirme qu'il sait qu'il n'y a pas penalty (mais là en revanche on ne commente pas une seconde ses propos, qui n'étaient pas fair-play :chuuut). N'oublions pas non plus que lorsque la balle deux fois contrée rebondit sur le coude de Yepes alors qu'il la cherche dans son dos, là c'est sûr d'après Rouyer, l'idiot rigolard, ça fait main (jurisprudence Pichot). N'oubliez pas de préciser qu'une fois que :paris a ouvert le score, plus aucune faute n'est sifflée en sa faveur (Une faute ? Quelle faute ? Euh, tu peux récupérer ton tibia s'il te plait Diané ? Faudra pas que Casanova dérape dessus en allant insulter Mendy à 35 mètres au delà de sa zone :blessé). En revanche si un Parisien éternue trop près d'un to-lose-hein là c'est carton jaune direct (Bourillon), et puis tant mieux si ils ont égalisé ces braves violets parce que sinon ça aurait été trop-z-injuste :calimero. Pour finir, saupoudrez d'une pincée d'insultes aux joueurs du PSG venus saluer leurs supporters :boxe, et vous obtenez quoi ? Bah rien. C'est la fête du football. Aucun problème, aucune sanction, aucune critique envers :toulouse. Tutto bene :gros-sourire. En revanche, dommage que ce salaud de Bourillon ait gâchée l'après-match avec ses propos HONTEUX :pas-bien, relayés par :leparisien : (Lien ICI (http://www.leparisien.fr/home/sports/psg/articles/BOURILLON-QUE-LES-AUTRES-ARRETENT-DE-SE-PLAINDRE_298478786)). Alors ? Bourillon aurait-il mieux fait de se taire d'après vous :question ? :paris doit-il rester silencieux, au-dessus de ces déclarations souvent minables (qui a dit "à la Antonetti :gueule2" ? Attention, j'ai les noms !!!) déclarations qui n'ont qu'un but : destabiliser les arbitres à peu de frais ? Devons-nous éviter à tout prix de nous abaisser à ce niveau :nawak ? Ou bien au contraire faut-il arrêtrer de se laisser marcher sur les pieds :gniark ? Faut-il enfin répondre par voie de presse puisque visiblement, en L1, ces coups d'intimidation et autres jérémiades fonctionnent très bien :... ? A vous de dire ! PS : et en passant, vous avez même droit de commenter la citation suivante, extraite de l'article de :leparisien de l'impartial Frédéric Gouaillard Citation Hier, après une semaine passée à se répondre par voie de presse, les tensions étaient si vives entre les deux clubs que la rencontre a manqué de virer au pugilat après l'égalisation toulousaine. Titre: Re : Le PSG, l'intox provinciale et l'arbitrage Posté par: reakone le 04 Mai 2008 à 16:13:55 On peut aussi rajouter que "l'arbitrage a été équitable" selon les toulousains (equipe.fr)... en considérant bien sur qu'il y avait penalty sur mansaré... :ok
Dieuze qui ouvre sa grande gueule de provincial frustré, Mansaré qui n'a pas les couilles d'avouer qu'il ne visait que le penalty...Sadran qui se prends pour Aulas... Arrache tellement frustré de ne jamais jouer qu'il se doit de se montrer pour trouver un club la saison prochaine (je le verrais bien à nice avec Antonnetti l'abruti), casanova qui fait le guignol tout en sachant qu'il ne sera pas suspendu (Forcement vu qu'il n'est pas dans le staff parisien). Là ce n'est plus de l'intox mais du foutage de gueule Mais pourquoi leur en vouloir vu qu'en ce moment la LFP semble avoir autorisé toutes les attaques à l'encontre de notre club et plus generalement c'est un jeu très couru en ce moment de critiquer le PSG et de parler de complot pro-paris de la part de journaux parisiens : -le fameux parisien, vous savez celui qui n'a de cesse de nous descendre à longueur de saison et qui se rend compte à la fin qu'ils ne vendront plus de journaux si le PSG descend...ce qui ne les empeche pas d'etre partiale ("après une semaine passée à se répondre par voie de presse") - RMC ou evolue un certain fernandez, l'homme qui aime le PSG...quand c'est lui l'entraineur. cette radio parsienne dirigé par des provincials au passage... A oui et il y a l'arbitrage qui est forcement en faveur de paris, c'est bien connu les arbitres sont tous des parisiens dans l'ame :ptdr La LFP qui veut sauver le PSG, enfin plutot le fric que leur genere le PSG en terme de droit tele, etc... Cette LFP ou , malheureusement pour tout les provinciaux, la haine anti-parisienne n'est pas assez forte pour faire face aux enjeux économiques. Et heureusement car cela rend cette fin de chapionnat à peu près équitable meme si certaines decisions, qui paraisse anodines, me font herisser (juste un exemple sur les dix premières minutes d'hier ou les toulousaines ont testé la jambe de pauleta sans reprimande de l'arbitre). Malgré tout je pense que la réponse des dirigeants parisens est bonne. En effet je pense que s'il y avait eu un membre du staff qui aurait réagi comme casanova a pute, il aurait eu droit a une suspension... De meme que si un dirigeant parisien s'etait mis a repondre aux commentaires toulousains, on aurait eu droit a une campagne mediatique et pas de mal de phrases assasines parti d'un peu partout ce qui aurait eu le don d'agacer les joueurs parisens...et de donner encore plus de motivations à nos adversaires Non franchement, je trouve qu'ils ont raisons de garder leur calme et que c'est la meilleure réponse à donner à ces abrutis. Attention je ne dit pas de tendre l'autre joue. Ce que je veut dire peut se résumer parfaitement dans l'attitude de mendy. Le gars ne parle pas de la semaine, il rentre sur le terrain à deux cent pourcent, joue a fond et repond à ces guignols en la mettant au fond et en passant les voir histoire de bien leur faire comprendre que sa réponse c'est ce but!!! De meme, le gars est la quand il s'agit de repondre aux provoc de casanova la pedale. Perso je baisse mon chapeau pour ce bonhomme parce que s'il y a bien un gars sur le terrain qui se bat pour notre club c'est lui et ça se sent à 500% qu'il aime ce club, qu'il l'a dans la peau :10 Autre chose, j'ai vu le match sur canal et j'ai été fier d'entendre des "allez paris" recouvrir le stade, ça fout le frisson!!!! Merci les gars Titre: Re : Le PSG, l'intox provinciale et l'arbitrage Posté par: legalize95 le 04 Mai 2008 à 17:19:15 Salut TLM
Grosse déception au terme de ce match, au vu du jeu produit lors des 20 dernières minute, et de l'ambiance régnant autour. C'est de ce point que l'on traite ici, et il y a c'est vrai beaucoup à dire. Déjà, je tiens à signaler mon ras-le-bol de cet "antiparisianisme" primaire (primate, voire végétatif), aveugle et sourd. Un peu de "chambrage", on connait, on en fait. Mais là... Ces attitudes provinciales virent au ridicule, avec une paranoïa indescriptible qui laisse entendre que le Parisien est haineux de tout ce qui vit hors Ile-de-France, que l'on n'a que l'insulte à la bouche pour parler de ces bonnes gens, et ce à longueur de journée. Le provincial est si méritant, si vaillant. Le Parisien est si violent, partout où il passe, il ne reste que feu et cendres. Les Toulousains avaient d'ailleurs l'air vachement terrorisés en nous croisant dans le centre ville. Non là, décidément, on est allés loin dans le n'importe quoi. A commencer par les médias: Citation: Citation Hier, après une semaine passée à se répondre par voie de presse, les tensions étaient si vives entre les deux clubs que la rencontre a manqué de virer au pugilat après l'égalisation toulousaine. Alors celle-là, en effet, elle est splendide. Ça fait jouir le péquenaud moyen qui, malgré n'avoir vu aucune réponse parisienne, va l'imaginer telle un fantasme inassouvi... Antiparisianisme primaire. Les parisiens n'ont tellement pas répondus à Dieuze & cie que le journal du même nom (tout ce qu'il a de Parisien), à trouvé comme "agressive et prétentieuse" réponse la négation de Le Guen face aux rumeurs de transfert de Elmander et Emana :débile Pour Bourillon, il a je pense eu raison, en parlant de faits concrets, lui. Il va falloir réagir un jour ou l'autre. On est lesés quasiment à chaque match, on ne se plaint jamais, et on en prends plein la figure par dessus le marché. L'arbitre a clairement été partial hier. Où est la protection de l'integrité physique des joueurs techniques( Rothen, Pauleta)? Où est la justice quand on prends un jaune dès le premier anti-jeu alors que l'équipe en face joue les tibias et les rotules sans être inquiétés? Ces deux questions semblent occultées mais valables après quasiment chaque rencontres. :bouder Pour l'ambiance du Stadium, inutile de préciser pour ceux qui y étaient et les téléspectateurs honnêtes intellectuellement que les 900 Parisiens présents ont donnés une leçon de chant à 30000 personnes. Ils doivent avoir 200 ultras qui n'ont à la bouche que "Toulousain" et "Paris on t'enc..." Je dis vive la ferveur populaire magique provinciale. Quel conte de fée. C'est grand... Les médias ne manquent jamais de grands compliments, à des kilomètres de l'objectivité. Les "Paris en L2" sont un hymne au footix de toute la France, même les relégables :ouioui . C'est un peu du "mon club en L2? Pas grave tant que Paris descend." Pour le coup, c'est ces gens qui ont l'air cons, à ne penser qu'à Paris (les salauds) à longueur de journée. Titre: Re : Le PSG, l'intox provinciale et l'arbitrage Posté par: Ad Vitam le 05 Mai 2008 à 09:24:41 J'ai assez souvent râlé contre la passivité de nos dirigeants pour ne pas voter "Oui, y en a marre de rester sans rien dire". En même temps, il faut, bien évidemment, "rester au dessus de ça".
M'enfin, de toute façon, je m'en fout, je vote Lyonnais. Une petite remarque, malgré tout. Pourquoi, pour la même action, le penalty sur Lulu en finale de la Coupe était évident pour nous et très litigieux pour la presse, et pourquoi celui-ci, contre Toulouse, (même type d'action, main sur l'épaule, et touétou …) serait inexistant pour nous et une faute d'arbitrage pour les média ? En toute honnêteté, je crois qu'il y avait faute de Camara, comme il y avait faute d'Hilton. Les Toulousains ont eu raison de se sentir volés. Et c'est bien fait !!! Ad (C'est pas fini !) Titre: Re : Le PSG, l'intox provinciale et l'arbitrage Posté par: gauthier le 05 Mai 2008 à 09:58:20 Il y a une donnée à rajouter, c'est qu'après tous ces évènements, on voit qu'Olivier Sadran fait donc office de comission de discipline. Ses propos d'après incidents :
Citation Vous voulez parler de ces toutes petites échauffourées ? Ce n'est rien du tout. C'est le sport, c'est le genre de choses qui arrive dans ces moments-là. Nous sommes dans une terre de rugby, ici, je pense vraiment que ce n'est rien du tout. Voilà, et bien Olivier Sadran a statué, ce n'est rien, donc il n'y aura pas de souci. J'adore le lien avec le rugby, je trouve ça génial. C'est une position à laquelle on aurait dû penser nous, après l'affaire de la banderole. Imaginez Alain Cayzac : Citation Vous voulez parler de ces tous petits messages un tantinet sarcastiques ? Ce n'est rien du tout. C'est le foot, c'est le genre de choses qui arrive dans ces moments-là. Nous sommes à Paris, ici, je pense vraiment que ce n'est rien du tout. Blague à part, vus comment les toulousains ont monté le truc avant et pendant le match. Qu'ils veulent tous, parès le match enterrer le truc, c'est pour moi qu'il y a un vrai gros tort de leurs parts. Mais bon, on sait bien qu'ils seront impunis. Sur le penalty non sifflé pour Toulouse. Je suis d'accord pour dire qu'il y a faute ... mais pour nous. Qu'on arrête de comparer avec la finale de la coupe de la Ligue, ça n'a rien à voir. Luyindula était lancé à pleine vitesse et n'a joué que la balle. Là, Mansaré fait sa spéciale (je hais ce joueur), le raffut. Alors je sais bien qu'on est sur une terre de rugby, et qu'ici, c'est pas grave, les raffuts on a le droit au rugby, donc aussi au foot, en terre toulousaine bien sûr. Mais bon, il y a des lois du jeu clairement définis, et on ne joue pas avec les bras. Donc, Mansaré ne sait faire que ça (on nous a bassiné avec son but l'an dernier où il dribble toute notre défense, en occultant complètement que ça avait commencé par une série de mandales à l'adresse de tout notre côté droit), soit, mais en faisant faute, faut pas espérer obtenir un penalty en plus. Pour Bourillon, c'est assez intéressant. On voit qu'il est nouveau au club. Ca fait juste 3-4 saisons que c'est comme ça (depuis l'an 2 Vahid où l'équipe était encore assez physique et savait se faire violence). Depuis, je ne vais pas parler de complot à la Dieuze, mais clairement, les attitudes arbitrales ont fait qu'il est impossible de jouer un peu dur, avec beaucoup d'engagement, et surtout en toute impartialité. Et le phénomène soulevé par Bourillon n'en est qu'un exemple. Systématiquement cette saison, à l'extérieur (parfois même à domicile), dès qu'on mène, c'est la foire complète. Plus rien n'est sifflé en notre faveur. A Marseille c'était édifiant, je n'ai pas vu le match de Toulouse, mais je n'ai aucun mal à vous croire. C'est un classique. Donc Bourillon s'étonne, il peut s'élever contre ça, ça ne changera pas grand chose à mon avis. On sait que face aux opinions des média et des braves gens, et face aux décisions de la Ligue, on ne peut pas grand chose. Donc si on se plaint trop, on manquera de fair-play, et c'est tout. D'expérience, on sait bien que si on rentre dans ces jeux là, on en sortira perdant à la fin. Donc bon, si on l'ouvre dans les proportions qu'on fait Bourillon et Moulin (rien de bien violent non plus), ça reste raisonnable. Mais pas sûr que ça serve. Gauthier. Titre: Re : Le PSG, l'intox provinciale et l'arbitrage Posté par: Ad Vitam le 05 Mai 2008 à 10:48:03 Sur le penalty non sifflé pour Toulouse. Je suis d'accord pour dire qu'il y a faute ... mais pour nous. Qu'on arrête de comparer avec la finale de la coupe de la Ligue, ça n'a rien à voir. Sérieusement ? Je promets qu'il ne s'agit pas pour moi de jouer le type sympathique et impartial qui admets ses erreurs (surtout quand ça change rien), mais il y avait le même geste de la main sur l'épaule de l'attaquant, qui fonce dans la surface et est devant le défenseur, tant par Hilton sur Peggy que de Camara sur Fodé-toît de chaume- Mansaré. Tu le dis fort bien, gauthier, ", il y a des lois du jeu clairement définis, et on ne joue pas avec les bras". Que, nous, supporters du PSG, trouvions l'un justifié et l'autre non, n'est pas très étonnant. Ce qui me semble bien plus symptomatique, c'est le discours à géométrie variable des médias. Le penalty sur Peggy était, pour eux, "litigieux", voir "inexistant", celui sur Mansaré était "flagrant"? Pour la même action, le même geste. Finalement, c'est bien la démonstration qu'on est toujours le Caliméro d'un autre. Ad (C'est pas fini) Titre: Les médias sont des crevards (mais faut pas le dire) Posté par: MARKOSUP le 05 Mai 2008 à 10:55:23 On sait que face aux opinions des média et des braves gens, et face aux décisions de la Ligue, on ne peut pas grand chose. Donc si on se plaint trop, on manquera de fair-play, et c'est tout. Dans la série « Libé est aussi con que les autres », je demande Grégory Schneider, le préposé au football. Le gars est tellement épaté d'être allé au match qu'il raconte plein d'anecdotes passionnantes (et ça trouve sa place en une : « le PSG, relégable et parano ») (on était trop plein de gratte-papiers en tribune de presse et même pas de canapé pour se reposer ; les Parisiens sont pas sympa ils parlent pas ; et puis c'est des gros cons : ceux qui parlent disent de la merde). Citation de: Grégory Schneider (Libération) ([url]http://www.liberation.fr/actualite/sports/324590.FR.php[/url]) On a compris d’un coup. Ça nous a valu des regrets : des mois à s’embrouiller sur des histoires de banderoles et à se torturer l’esprit sur la stratégie de l’actionnaire majoritaire Colony Capital, ça ne nous a pas fait que du bien. Bon. Samedi, dans un couloir du Stadium de Toulouse, une petite heure après le nul (1-1) arraché à la 89e par les locaux devant un Paris-SG toujours 18e et relégable à deux journées du terme, on a tout pigé aux misères du club de la capitale. «Crevures». Entassés en zone mixte, une petite trentaine de journalistes faisait un foin de tous les diables pour mettre la main sur des joueurs parisiens qui, as usual, passaient au large. On avait déjà laissé filer sans trop de regrets le buteur parisien du soir, Bernard Mendy (qui avait qualifié les médias de «crevures et crevards»), quand le milieu Grégory Bourillon a surgi. No comment. Ah… Il hésite. Ralentit. Fait un pas vers les micros. Se ravise. On le sent apeuré, méfiant, fermé… mais on devine aussi qu’il a un truc à dire. «On avait le match en main et il y avait moyen de se sauver dès ce soir. Mais, à 1-0 pour nous, l’arbitre a pris parti pour Toulouse. Il n’a plus sifflé une seule de leurs fautes. Dans le vestiaire, après le match, on s’est posé énormément de questions. Les Toulousains avaient laissé entendre toute la semaine qu’ils craignaient un arbitrage proparisien mais, en fait, on n’est vraiment pas aidés. Là, après soixante minutes, l’arbitre n’est plus le même. Si ça peut aider à battre Saint-Etienne samedi, nous aussi on va raconter des trucs sur l’arbitrage avant le match.» Bourillon a filé aussi sec et, là, on est resté comme deux ronds de flanc. Sauf le respect que l’on doit au vestiaire parisien, l’arbitrage de Fredy Fautrel fut parfait. Interrogés sur le sujet, les défenseurs toulousains Dominique Arribagé et Mohamed Fofana ont affiché des mines sidérées. Les Parisiens n’y voient goutte mais, ça, on le sait depuis longtemps. Le truc est ailleurs : alors que la France entière bruisse d’un vaste complot économico-politico-médiatique visant à maintenir le PSG parmi l’élite, Bourillon raconte un groupe complètement autarcique, paranoïaque, abandonné des dieux. En soi, c’est quand même un sacré retournement de situation : en fait de «main noire», on s’est retrouvé avec le fond des choses, c’est-à-dire une poignée de petits gars un peu paumés, dirigés (?) par un bienheureux - Paul Le Guen - aux manières de chanoine. Après une somme d’embrouilles survenues dès la mi-temps dans le couloir menant aux vestiaires, l’égalisation toulousaine fut l’occasion d’une violente échauffourée où Mendy (alors sur le banc) a administré une droite à l’entraîneur adjoint du TFC, Alain Casanova. Qui, de fait, était parti le chambrer. Le Guen : «Ce sont des moments importants pour les clubs concernés, mais il faut savoir maîtriser ses nerfs, et je l’ai dit à [l’entraîneur toulousain] Elie Baup. Il me semble que l’agitation venait du banc toulousain et que nous, nous sommes restés calmes.» Casanova : «Mendy m’a dit qu’il m’aimait, je lui ai répondu que moi aussi.» Baup, avec le sourire : «Je n’ai rien vu mais bon, des gamineries… des balbutiements, par la faute de la chaleur.» Le milieu toulousain Laurent Battles : «Ça fait partie du folklore.» On est content de savoir que le foot français en est encore là : il faudra l’expliquer aux sponsors et aussi au public, invité à fraterniser sans réserve et à pousser des grands «Oh !» extasiés à chaque contrôle orienté. Résumons. Samedi, le PSG et ses petits gars étaient attendus au Stadium comme au coin d’un bois : c’est le «folklore». Pedro Miguel Pauleta et compagnie sont passés à un souffle de se sortir de là en grand, mais Toulouse est revenu à hauteur. Et le match à trois (PSG, Toulouse et Lens sont toujours à égalité de points et pour Strasbourg la messe semble dite) continue selon des règles claires : un relégué et deux survivants. «Tant qu’à faire».Si Paris plonge au soir du 17 mai, il faudra quand même se souvenir que l’égalisation du Téf’ avait une histoire. Que racontait au bout de la nuit le défenseur Mohamed Fofana (23 ans), auteur samedi de son unique but en professionnel. «Ben… en fait, je me suis fait engueuler par notre gardien, il m’a dit de monter devant, vu qu’on était menés… J’y vais. Arrive un centre de la droite : Johan Elmander [attaquant toulousain, ndlr] et Mario Yepes [défenseur du PSG] sont à la lutte, Yepes fait une main et je m’arrête de jouer. Si ! Mais le ballon revient dans mes pieds et, là, tant qu’à faire…» Raconté par lui, ça avait le goût du foot du dimanche entre copains, le moment de gloire qui survient par accident, un ballon tombé du ciel… De quoi oublier qu’on parlait du Paris-SG et de l’accident industriel qui se profile s’il descend en Ligue 2. Et voilà ! Les joueurs, un par un depuis des années, s'élèvent contre les médias, et se font en retour traiter de paranos. Mais quand ils ne se jettent pas devant les micros, ils sont autarciques. Et la remise en question ? Bah si on nous traite de crevards c'est que les autres c'est des gros nases... Tout ça parce que Mendy ne s'est pas arrêté pour dire : « Ben... en fait Pedro a mystifié 3 Toulousains sur une action alors derrière on avait pas trop envie de ruiner son action. Et puis la veille dans les journaux j'ai lu que pour gagner fallait marquer des buts, alors là j'ai pas hésité t'as vu : j'y suis allé. Arrive le ballon et là je me dis "putain j'ai trop la dalle, quand est-ce qu'on bouffe ?" et j'arrête de jouer. Si ! Mais coup de bol, le ballon reste pas loin de moi, alors je shoote dedans, tant qu'à faire... » On sait que quand on parle trop on se fait lyncher, et quand on parle pas aussi. On dit rien 99% du temps, du coup quand on réagit les gars sont tellement surpris qu'ils en font un papier "on a compris ce qui cloche à Paris : les gars aiment pas la presse, c'est pour ça qu'ils perdent". Et sinon, Toulouse qui s'est entrainé à huis-clos toute la semaine, on les a traité d'autarciques aussi, ou c'est une maladie qui s'attrape qu'à Paris ça ? Au passage, j'adore le "l'arbitrage était parfait (même pas une petite erreur, j'ai bien vérifié : PAR-FAIT), d'ailleurs les Toulousains nous disent qu'ils sont ravis, c'est bien la preuve que l'arbitrage était excellent non ?" Le truc marrant, c'est toujours de regarder les réactions sur le site de Libé pour voir les propos des gars qui partagent l'avis de l'auteur : « GRÉGORY SCHNEIDER se joint à l avis que j ai émis depuis que le PSg est relegable un événement " économico-politico-médiatique visant à maintenir le PSG parmi l’élite" dit il. je suis d accord mais qui va en faire les frais de Grenoble ou de troyes.; Parions que la FFF ou la ligue va emettre un avis negatif sur le budget de ces clubs pour qu ils ne puissent monter et ainsi sauver leur si CHER PSG » « J'étais au match et cet article résume parfaitement ce qui s'est tramé ce soir là. Une équipe parisienne terrassée par sa propre paranoïa et son orgueil opposée à un collectif toulousain volontaire et transcendé par son amour du maillot et les valeurs du Sud ouest. A ce rythme là, inutile de préciser qui descendra cette année... » Pour le plaisir, le même Schneider signait un papier d'avant-match la veille : « On ne saurait dire si Sammy Traoré (l’Auxerrois particulièrement nul samedi dernier face au PSG, auquel il appartient contractuellement) a quelque chose à y voir, mais celui qui suit le club de la capitale - toujours relégable à trois journées de la fin - voit le mal partout. [bla bla "ironique" sur l'acceptation d'une descente pour l'économie du ballon rond] » « Le gardien Nicolas Douchez: "L’absence de sanctions touchant le club (2) me semble logique. Du coup, ça se jouera à la régulière. Maintenant, on pense ce que l’on veut" » Et là, petite note de bas de page : « (2) Le Paris-SG est tout de même interdit de Coupe de la Ligue pour la saison 2008-2009 » D'expérience, on sait bien que si on rentre dans ces jeux là, on en sortira perdant à la fin. Donc bon, si on l'ouvre dans les proportions qu'on fait Bourillon et Moulin (rien de bien violent non plus), ça reste raisonnable. Mais pas sûr que ça serve. Je préfèrerais quand-même que Moulin dise des choses plus posées, et plus terre-à-terre. Les exemples sont légion pour appuyer nos propos, alors servons-nous en. Plutôt que des « je suis un gars sympa mais là faut arrêter c'est moi qui vous l'dit » ou autre « tout le monde doit être derrière le PSG : les supporters, les journalistes... » Moi c'est pas du tout ce que je leur demande. Qu'ils arrêtent juste de nous chier dessus, pour voir. Titre: "Toulousaing spoken" (con) Posté par: Arno P-E le 05 Mai 2008 à 15:55:01 Après avoir subi des cours de ch'ti, va-t-il falloir que 19 millions de français retournent se taper des leçons de langue, cette fois pour apprendre à parler le toulousaing (con) ? Au vu des propos utilisés par M. Casanova, professionnel de l'éducation, pour justifier de son comportement honteux, il est permis de se le demander.
Vous vous souvenez des livres d’anglais de votre enfance ? Allez, c’est reparti, avec la nouvelle méthode Casanova, éducateur au TFC : younite oane, léssone oane : voilà comment on dit « coup de pression » en idiome Midi-Pyrénéen. Citation À la mi-temps, on a demandé au 4e arbitre s’il avait revisionné les images de la faute flagrante sur Mansaré Bon alors déjà, un défenseur qui fait contact à l’entrée de la surface, ça donne éventuelle faute litigieuse au Stade de France, mais sur les bords de la Garonne, on appelle ça « faute flagrante », vous noterez... Mais ensuite, il faut bien s’inspirer du ton général... Très important. Faut-il vraiment avoir l’esprit mal tourné pour imaginer que M. Casanova a recours à l’euphémisme dans cette version des faits, toute tressée de fleurs fraîches ? Le monde du foot étant ce qu’il est, on a tendance à croire que lorsqu’un dirigeant prend à partie un arbitre dans les couloirs, ce n’est pas anodin. On pourrait même, pauvres de nous, en arriver à penser à la lumière de nombreux exemples vécus, que M. Casanova est arrivé agressif, interpellant l’arbitre dans le seul et unique but de bénéficier en seconde période de ce que l’on appelle communément un arbitrage de compensation... Cela aurait été se tromper ! Eh oui... Car imaginer la tentative d’intimidation, c’était rester encore en-dessous de la vérité ! Pour ceux qui en doutent, Jérôme Touboul commente ainsi la teneur des propos toulousains (con) dans L’Equipe. Citation Un discours qu’aurait également relayé auprès de l’arbitre Alain Casanova, dans un langage assez fleuri. Or, si de ce côté de la Francilienne on ne parle pas l’Occitan, on comprend en revanche assez bien le dialecte touboulien, journaliste de cette presse parisienne honnie et partisane (double pléonasme dirait Dieuze) qu’est :lequipe. En fait Casanova a juste traité sa mère à l’arbitre assistant.Fin de la leçon 1. Donc la prochaine fois que vous entendez un autochtone de Haute-Garonne dire qu’il a « demandé quelque chose à un passant », vous saurez qu’en fait il l’a agoni d’injures. Ca peut vous servir au moment de vous conformer aux coutumes locales en vacances, quand il s’agira de « demander votre chemin » à un Naturel (<----c’est du Rousseau). Seulement voilà, les Parisiens, ces salauds (et re-pléonasme) n’ont pas accepté sans piper que M. Casanova aille, d’après lui, si gentiment s’enquérir du bon état de l’écran de contrôle du 4ème arbitre. Un brave entraîneur adjoint qui, en bon hôte, ne faisait que s’inquiéter des conditions de travail de l’assistant de M. Fautrel, et les Rouge et Bleu qui s’énervent ? Quelle honte ! Citation A la mi-temps, alors que nous demandions au quatrième arbitre s'il avait visualisé les images et s'il pensait qu'il y avait penalty (sur Mansaré), les joueurs parisiens ont dit « Arrêtez d'influencer l'arbitre » et nous ont insultés, voilà ce qui s'est passé. Mais non ! Ils ne t’ont pas insulté enfin ! Ils t’ont « demandé » comment tu allais... Ils prenaient de tes nouvelles en Toulousaing (con) ! Si c’était pas sympa de faire l’effort de parler la langue du coin, pourtant ! Et Casanova qui se vexe... Ca alors, y aurait-il deux poids deux mesures dans le monde si gazouillant du brave entraîneur des gardiens toulousaings (con) ? On n’ose y croire.Mais poursuivons avec le récit de Jérôme Touboul, ce suppôt de la grande capitale (rien à voir avec les médicament administrés par voie rectale. Quoique...) : Citation L’adjoint d’Elie Baup aurait également tapé Mario Yepes derrière la tête lorsque les deux équipes ont rejoint les vestiaires à la mi-temps. Ce qui a entraîné une forte colère du défenseur colombien (...) Donc Casanova il est soft, Play it like Zidane, on lui « demande » un truc, lui après direct, il tape. Et ce con de Yepes (qui n’est même pas français, notons-le avec Touboul), qui s’énerve pour ça ? Tsss...En tout cas, et pour en revenir au parlé local, passons à la leçon 2. Il faut savoir que là-bas, aux bords de la Garonne, il existe quelques faux-amis. Par exemple « pieds » ne se dit pas comme à Paris. Eh non, à la place, à Toulouse on dit « euphorie ». L’exemple de maître Casanova : Citation En fin de match, lorsque nous avons égalisé, je me suis retrouvé devant le banc parisien porté par l’euphorie. Voilà. Le gars qui sort de son banc de touche, va faire cinquante mètres pour « demander un truc » (notez l’élève appliqué qui réinvestit à bon escient les expressions du cru) mais c’était pas vraiment de sa faute. Il s’est retrouvé là limite par hasard, à l’insu de son plein gré.Citation Lorsqu’il avait ouvert le score, Mendy était venu nous chambrer. Il a pris ça pour une provocation. Il s’est levé et il est venu vers moi. Mais nous n’avons pas échangé de coups. J’ai été expulsé parce que le 4e arbitre a estimé que j’avais cherché à provoquer. Mendy a toujours été un provocateur né. Là, le défenseur reconverti est passé devant le banc toulousaing (con) et les a regardés de travers. Ceci étant, le strabisme de notre suBer’ nardMendy étant ce qu’il est, comment aurait-il pu les regarder autrement que de travers ? Mais la logique sémantique est à noter. Le J’ai rien fait, c’est pas de ma faute, c’est l’euphorie qui m’a téléporté à la Star Trek, et d’ailleurs Mendy en y réfléchissant il l’avait bien cherché que je vienne le narguer à deux mètres. Ceci étant que l’on se rassure, contrairement à ce qui s’est passé dans les vestiaires avec Yepes, là, Casanova n’a pas eu le temps de frapper Mendy. Ouf... Sauvés. Rien de grave donc. Mais quel dommage qu’avec ces provocateurs de la Capitale (qui se croient partout comme chez eux) il y ait toujours des soucis... Allez, tout est bien qui finit bien finalement. D’ailleurs, l’arbitre a été super fort en fait, maintenant que les Toulousains y pensent (comme quoi, il n’y a qu’à « demander »). Autre satisfaction après cette séance d’excuses minables, on est restés à deux doigts de voir Casanova conclure en citant l’adage sudiste préféré des Parisiens... Mais si, vous savez, le vieux cliché là, qui excuse tout : « c’est pas grave, ils ont le sang chaud, c’est que eux là-bas eux ils ont le soleil ». Ouf, on a échappé à ça de la part de l’adjoint de Toulouse, ça aurait été la compile... Sauf qu’après vérification, Elie Baup s’en sétait déjà chargé pour lui... Citation Je n’ai rien vu mais bon, des gamineries… des balbutiements, par la faute de la chaleur. Attendez, pas sûr d’avoir compris là... Il explique bien "qu’il n’a rien vu, donc qu’il en parle, et que c’est pas de leur faute, vu que là-bas ils ont le soleil (con)", ou ça vient du décalage horaire ? Comme quoi, les langues étrangères, ça donne pas toujours envie de découvrir d’autres cultures... Titre: Bourillon-z-un peu Posté par: Arno P-E le 05 Mai 2008 à 20:28:53 Avec tout ça j'ai omis de donner mon avis concernant la saillie de Bourillon moi :D!
J'avoue avoir apprécié :ouioui. Le ton pausé, le propos lucide, c'était tout bon. Ca m'a fait plaisir. Ensuite, on ne peut pas empêcher les journalistes de Libé de Pour moi, mieux vaut passer pour un parano mais ne pas laisser tout le monde mettre de la pression sur les arbitres :mouais, que d'avoir une conscience immaculée, et se faire "immenculer" par tout ce qui bouge :punition. Il me semble important de changer de stratégie de communication dans la mesure où celle-ci ne fonctionne visiblement pas. Alors certains s'étonneront et pousseront des hauts cris en nous voyant ruer dans les brancards mais : 1- les acteurs du club (joueurs, supporters) se sentent soutenus :copain. 2- ça montre que les choses changent et que si on nous attaque sur la scène médiatique, on répondra désormais :grenade. 3- ça peut porter ses fruits :doigts-croisés2 (ou pas :raté). Mais qui ne tente rien... Après, il ne faut pas faire n'importe quoi, et en ce sens j'ai trouvé Moulin maladroit, en menaçant à demis-mots on ne sait qui, à propos d'on ne sait quoi :tais-toi. Bourillon lui pointe du doigt des faits précis. MouMou le sudiste aurait pu en faire autant en disant que ce que Dieuze avait fait était ridicule tendancieux, malsain etc. Au lieu de ça il est resté vague, flou, et s'est fait tailler en retour dans les journaux :veuxpasvoir. Mais à propos des médias justement, une chose est sûre : il ne faut pas compter sur la presse pour relever (je parle même pas de "condamner") les propos d'un joueur ou d'un dirigeant mettant en cause le :paris. Dans ce cas ils relayent mais ne commentent pas :parking. A partir de là, la démarche de Bourillon me plait dans l'optique d'un "aide-toi, le ciel t'aidera". Parce que si on ne le fait pas nous-même, alors personne ne viendra nous défendre, même en cas d'attaque particiulièrement ridicule (Dieuze) ou honteuse (Casanova). Titre: Re : Le PSG, l'intox provinciale et l'arbitrage Posté par: CHEPIOK le 05 Mai 2008 à 22:41:36 J'ai répondu oui. :clin
Cela fait trop longtemps que l'on se laisse marcher dessus sans rien dire. Je crois d'ailleurs que de ne rien dire laisse la porte ouverte à des débordements futurs bien plus graves. S'il y a des faits précis, il n'y a aucune raison de ne pas les révéler. Quitte à passer pour des pleureuses ou des paranos, mieux vaut montrer des dents pour éviter que cela n'aille plus loin. C'est sans doute parce que le club a été trop gentil que l'on en est arrivé là aujourd'hui. Il faut se faire respecter. Et même si MOULIN n'a pas été très adroit, et il a eu le mérite d'être clair; ça suffit ! :grrr Vous imaginez l'OM ou LYON subir le dixième que ce que l'on a pu subir depuis quelques saisons ? vous imaginez DIOUF ou AULAS rester sans broncher ? je n'apprécie pas particulièrement ces deux personnages, mais une chose est sûre, ils ne laisseront pas leur club se faire piétiner. Ce n'est pas parce que l'on est des gentlemen que l'on doit se laisser chier dessus. Alors clairement pour moi, une grande gueule au PSG, ça ne fera pas de mal, et si MOULIN veut s'en charger, vu qu'il a la gueule de l'emploi; qu'il en profite, parce qu'il va y avoir du boulot ! :fou On peut rester fair-play, correct, bienveillant même envers l'adversaire, mais s'il s'agit de nous défendre, on est pas obligé de faire dans la dentelle ! On ne s'exprime pas dans le monde du sport comme dans le monde de l'art si vous voyez ce que je veut dire... :réflexion :tais-toi Chepiok :doigts-croisés :psg :doigts-croisés Titre: Re : Le PSG, l'intox provinciale et l'arbitrage Posté par: xav le 05 Mai 2008 à 23:20:22 Petit mail rapide:
Citation Sans opinion, de toutes façons depuis que je supporte l'OL, les fautes d'arbitrage sont en ma faveur :))) Moi, ce qui me chagrine le plus, c'est qu'au Parc, le Paris St Germain, n'est plus respecté. J'ai le sentiment que les supporters du PSG ont perdu de leur influence sur le jeu. En faite, je trouve que le climat est beaucoup moins hostile qu'auparavant. J'ai l'impression que les arbitres et nos adversaires ont moins la trouille de se rendre dans notre antre et font du coup, un peu ce qu'ils leur plait (cartons injustifiés, hors jeu imaginaires, etc). Je ne souhaite évidemment froisser personne car je sais que beaucoup d'entres vont au Parc pour encourager nos joueurs mais je voudrais connaitre votre sentiment sur ce point. Xav Titre: Re : Re : Le PSG, l'intox provinciale et l'arbitrage Posté par: smegs le 06 Mai 2008 à 13:15:33 post court, mais pour parler d'une semi nouveauté :
le nouveau président qu'on a : Citation "Le PSG va faire appel car nous sommes tous choqués par cette décision. Le juriste que je suis accepte difficilement que l'on puisse être juge et partie, or l'organisateur de ce match est la Ligue de football professionnel (LFP) et la Ligue ne peut pas juger des circonstances et des responsabilités". Simon Tahar n'a "pas digéré cette sanction", ni "les mots employés : on a mis en cause (...) la complicité du club, l'attitude du club avec des mots intolérables. Par conséquent, nous allons faire appel et réfléchissons à la manière dont nous pouvons sanctionner les propos employés pour justifier cette décision." çà me plait beaucoup cette idée de pousser "encore plus" loin la réponse et hop de répondre non seulement du tac au tac mais surtout sur le fond ET la forme ! Apres Mr Moulin hier qui dégaine contre Sadran, je me dis qu'on a peut être oue doublette qui lit notre forum ;) Titre: Re : Le PSG, l'intox provinciale et l'arbitrage Posté par: gauthier le 06 Mai 2008 à 14:27:24 Sur le non-penalty Ad, je confirme tout ce que j'ai dit. Le geste de Camara peut s'apparenter à celui d'Hilton, je ne conteste pas. En revanche, le comportement de Mansaré n'a rien à voir avec celui de Luyindula. Dès que Mansaré a la balle, lui même commence par mettre son bras en opposition. A partir de ce moment là, on est déjà en dehors des règles du foot. Je conçois qu'on ne sanctionne pas toujours ce genre de geste, mais à ce moment là, l'arbitre prend le parti de laisser jouer le plus possible, et donc ne peut pas sanctionner la réplique de Camara. Mansaré a amené le duel à un jeu de bras, si il y perd, c'est tant pis pour lui. Donc bon, pour moi, si on veut analyser cette action de jeu, en appliquant le règlement à la lettre, c'est coup-franc pour Paris, je suis formel.
Pour le reste, les réactions de Bourillon et Moulin, on a déjà vu ce que ça donnait. Leurs propos ne sont quand même pas bien violents, voire même insignifiants (en comparaison à ceux de Sadran particulièrement), et pourtant, ils se sont déjà fait taillés par plusieurs médias. C'est sûr, c'est bien, ça donne l'impression d'être défendu, protégés, mais au final, ça conduit à des suspensions hallucinantes de Vahid, Rothen, Fernandez, etc. Tant que la Ligue suit l'avis populaire, on ne peut pas espérer grand chose. Même si on ne fait que rétorquer, ou même si on est des victimes complètes, on sera pointés du doigt. Pour rappel : - en 99 : Montpellier se fait expulser un joueur, et le fait remplacer dans la foulée (donc Montpellier continue à 11). Le PSG pose des réserves techniques (logiques), se fait taxer de manque de fair-play, et la réserve ne donne rien. - en 2002 : après un arbitrage limite de Veissière, Fernandez qui s'est peut être fait expulsé logiquement est accusé d'avoir pousser le quatrième arbitre, bien que toutes les images montrent le contraire. - en 2003 : Guy Roux envahit le terrain, annule un but. Fernandez se fait expulser et prend 6 mois de suspension. - en 2004 : Vahid se fait expulser parcequ'il est sorti de son carré, il parle à l'arbitre en restant correct, les mains dans le dos. Son comportement est qualifié d'agressif et violent il est suspendu 3 mois. Rothen qui est alors blessé fait un coup de pression dans un langage probablement moins fleuri que celui de Casanova "vous êtes des zéros". 4 matchs de suspensions. - en 2005 : Fournier se fait empoisonner dans le vestiaire marseillais. L'affaire est étouffée, ce qu'on retient le plus c'est que les parisiens ont éxagéré ... - en 2006 : Diouf s'excite tout seul pour une histoire de places. La comission d'éthique et l'avis général s'en prendra à l'OM mais de la même façon au PSG. Ce ne sont que des exemples, mais à chaque fois qu'il s'est passé quelquechose, que le PSG a essayé de le mettre en avant, ça n'a pas marché. La solution peut être d'utiliser le site officiel comme outil de propagande, comme peut le faire l'OL. Mais si on fait ça, m'est avis qu'on se fera épingler par la Ligue. Gauthier. Titre: foot et basket, même stupidité provinciale. Posté par: snowstorm le 06 Mai 2008 à 17:31:30 Le Paris Levallois joue son maintien en pro A ce soir face à l'ASVEL.
Et bien, l'article qui suit est edifiant!!! Citation de: journal l'equipe A la veille du match à Paris, Anthony Thiodet, directeur général de l'ASVEL, s'est interrogé sur le site internet du club Rhodanien sur l'existence d'une eventuelle pression sur les arbitres pour aider au maintien de Paris. " Nous nous inquiétons des conditions dans lesquelles cette rencontre va se dérouler et dans lesquelles les arbitres vont l'aborder" dit-il, en évoquant des " pressions informelles alors que le directeur executif de Gravelines , Hervé Beddeleem, avait, il y a quelques semaines évoqué un soutien à la cause Parisienne. Cette demarche contestable a suscité l'ire des dirigeants Parisiens, le président Essar Gabriel jugeant " affligeant" ce type de comportement. Le vice president du club francilien Francis Flamme était lui très choqué " les propos d'Anthony comme ceux d'Hervé sont lamentables, surtout qu'on ne peut pas trouver de match qu'un arbitre ait influencé en notre faveur" . Titre: Et maintenant, Fiorèse... Posté par: Arno P-E le 06 Mai 2008 à 19:46:20 Ce topic va finir par ressembler à une compilation des énormités balancées à propos du :paris, voire des clubs franciliens (merci Snow :bravo), j'adore ! J'apporte une nouvelle pierre à l'édifice, avec le lancement d'un sujet sur Fiorèse, ce soir à 19h50 dans "jour de sport", le journal des sport de C+Sport. Attention, c'est court, et ça va aller très vite.
Citation de: Victor Robert Fabrice Fiorèse, chassé du :paris, mal-aimé à :marseille... Si celle-là est pas énorme... Bon bah moi je vais vomir.Titre: Re : Et maintenant, Fiorèse... Posté par: MARKOSUP le 06 Mai 2008 à 20:39:42 C'est dans la lignée de l'article du jour.
Citation de: L'Équipe du jour Fiorèse, sans rancune Son départ du PSG, la trajectoire bancale de sa carrière et sa bouffée d’oxygène à Amiens : le milieu se raconte LE VISAGE CRISPÉ et le regard fuyant qui traversaient le parking du Camp des Loges, quelques années plus tôt, ont laissé place à un sourire permanent. Dans les couloirs de l’hôtel du Touquet où les Amiénois sont au vert, Fabrice Fiorèse ne cache pas son bien-être. « Il faut comprendre, dit-il. À Paris, on cherche à se protéger de l’extérieur, de la pression médiatique. On est sans cesse sur la défensive. Mais je ne suis pas comme ça au quotidien. » Disons qu’il n’est plus comme ça. Trois saisons et demie se sont écoulées et l’ancien Parisien apparaît décontracté à quelques heures de retrouver le PSG sur sa route, en demi-finales de Coupe de France. Il a l’habitude. Il l’avait à peine quitté le 31 août 2004 qu’il le retrouvait, le 7 novembre, sous les couleurs de l’OM (1-2) et une bordée de sifflets du Parc des Princes. Si c’était à refaire, Fiorèse convient qu’il agirait autrement. « Ma carrière a été jalonnée de choix pas toujours très intelligents, reconnaît-il. Le moins d’entre tous, c’est d’avoir quitté Paris pour Marseille. L’hostilité dont j’étais la cible quand je suis revenu au Parc pour la première fois était inversement proportionnelle à l’amour que les supporters me portaient quand je défendais les couleurs du PSG. Et ça, je ne l’avais pas bien mesuré. C’est pour ça que je m’en veux. J’aurais dû mieux m’en rendre compte pour lutter contre la personne qui m’a foutu dehors. » La personne en question se nomme Vahid Halilhodzic, l’ex-entraîneur du PSG. Rien ne laissait, pourtant, présager cette issue. Pendant la préparation estivale, le coach bosniaque avait nommé Fiorèse vice-capitaine de l’équipe, avec Pedro Pauleta. Il disait considérer « Fio » comme son fils. Il fallait le voir, lors d’un match amical contre le Celta Vigo, à Évry, débouler sur le terrain pour repousser le défenseur espagnol qui avait agressé le milieu droit parisien. Visiblement, Fiorèse et Halilhodzic n’avaient pas la même notion de la filiation. « En tant que vice-capitaine, j’estimais pouvoir me poser en représentant de l’effectif, explique le milieu amiénois. À l’époque, plusieurs joueurs ne se sentent pas bien sur le terrain. Je me transforme en porte-parole et décide d’aller voir Vahid pour lui en faire part. Et là, il disjoncte, considère que je le trahis, me demande pour qui je me prends. Il est exécrable, et moi je me mets à sa hauteur. Le lendemain, on m’annonce que je suis mis à pied cinq jours. Le lundi suivant, je reviens et Francis (Graille) me demande de m’excuser auprès de Vahid. Mais je n’avais pas d’excuses à présenter. Francis comprend et me dit qu’il va raisonner Vahid. Dans mon esprit, cette histoire est donc réglée. Je dis au groupe que je reste au club. Mais le lendemain, coup de fil d’Alain Roche, le directeur sportif : j’ai quarante-huit heures pour dégager,sinon je passe la saison en CFA. Je n’avais plus qu’une option : partir. Et l’OM s’est présenté. » À l’OM, il y a Frédéric Déhu, celui que Fabrice Fiorèse présente comme son « grand frère ». Mais la relation entre les deux joueurs se détériore à l’épreuve du contexte marseillais. Depuis, les deux hommes ne se parlent plus. Et Fiorèse, l’étiquette de Parisien collée aux crampons, ne parvient pas à se faire adopter par le Vélodrome. « Je pensais vraiment être costaud, explique-t-il. Je venais d’une saison 2003-2004 remplie, avec une victoire en Coupe de France et une deuxième place en Championnat. Je me suis peut-être senti “intouchable”. » Suivent un prêt au Qatar – « où c’était plus des vacances, je suis revenu avec des kilos en trop » – et un autre à Lorient, la saison dernière, pas concluant en dépit de ses deux buts marqués au Parc (victoire de Lorient, 3-2, lors de la 1re journée). Fiorèse passe les cinq premiers mois de cette saison sans jouer. Entre-temps, il a revu Vahid, à Courchevel, dans un restaurant. « Il était en famille, j’ai demandé au serveur de lui apporter trois coupes de champagne, il ne m’a jamais remercié », lâche Fiorèse sans animosité. Il a aussi téléphoné à Déhu, mais celuici n’a pas répondu. Michel Rablat, le directeur sportif d’Amiens, l’a alors contacté et Fiorèse s’est engagé pour un an et demi. « C’est pour lui que je suis venu ici, assure l’ancien Parisien. C’est déjà Michel qui m’avait recruté au PSG, lorsqu’il travaillait à la cellule recrutement, en 2002. » Quand il débarque en Picardie, le 1er janvier dernier, Amiens est dix-huitième, avec deux points de retard sur le premier relégable.« On a dit que j’étais venu ici en préretraite mais si ç’avait été le cas, j’aurais choisi le soleil, je serais resté à Marseille. » Aujourd’hui, Amiens est quatorzième et demi-finaliste de la Coupe de France. DAMIEN DEGORRE Titre: Re : Re : Le PSG, l'intox provinciale et l'arbitrage Posté par: CHEPIOK le 06 Mai 2008 à 22:18:42 Ce ne sont que des exemples, mais à chaque fois qu'il s'est passé quelquechose, que le PSG a essayé de le mettre en avant, ça n'a pas marché. La solution peut être d'utiliser le site officiel comme outil de propagande, comme peut le faire l'OL. Mais si on fait ça, m'est avis qu'on se fera épingler par la Ligue. Gauthier. Ces exemples sont le reflet d'une réalité certaine. Si on est un peu paranos, c'est pas pour rien...alors que faire...si on ne dit rien, ce traitement inéquitable vat-il s'arrêter pour autant ? il y a fort à parier que non, et même que cela empire ! Non je crois qu'il faut que les dirigeants du club relèvent systématiquement et posément chaque injustice dont nous pourrions être victime et chaque dérapage d'un club adverse à notre encontre. Je veux bien qu'on soit gentil, mais il ne faut pas nous prendre pour des cons ! Il ne s'agit pas de dénoncer la moindre décision arbitrale, mais d'occuper le terrain médiatique à chaque fois que cela est nécessaire, de s'exprimer de façon mesurée mais avec fermeté, plutôt que d'encaisser et encaisser encore jusqu'à péter les plombs à force d'avoir refoulé, d'avoir avalé trop de couleuvres, pour finalement se faire lourdement sanctionner. Il faut persister dans cette démarche. Sans doute ne l'avons nous fait par le passé que de manière désordonnée et inconsistante ? Peut-être faut-il aussi quelqu'un qui s'occupe des relations avec les médias ? Chepiok Titre: Re : Et maintenant, Fiorèse... Posté par: Ad Vitam le 06 Mai 2008 à 22:34:08 Si celle-là est pas énorme... Bon bah moi je vais vomir. Reste de la place dans la cuvette ? Extrait de F365 présentation du match : "Fabrice Fiorèse, désormais à Amiens, a retrouvé son ancien club où il évolué entre 2002 et 2004. L’ancien Guingampais avait quitté le PSG en mauvais termes puisqu’il avait été licencié par le président Alain Cayzac." Ad (c'est pas fini !) Titre: Re : Re : Et maintenant, Fiorèse... Posté par: dugudu le 06 Mai 2008 à 22:42:50 Et je rajoute:
Extrait de F365 présentation du match : "Fabrice Fiorèse, désormais à Amiens, a retrouvé son ancien club où il évolué entre 2002 et 2004. L’ancien Guingampais avait quitté le PSG en mauvais termes puisqu’il avait été licencié par le président Alain Cayzac." dugudu, on est bien, tous ensemble, un Mardi soir, hein les copains :D Titre: Re : Le PSG, l'intox provinciale et l'arbitrage Posté par: Elteor le 06 Mai 2008 à 22:46:41 Vous voulez lancer un topic sur les conneries dites sur le PSG. VOus etes fou la bdd du forum tiendra jamais le coup.
Rien qu'avec les commentaires de ce soir sur Eurosport on peut en faire plusieurs pages. Tient une qui m'a particulièrement plu ce soir. L'un des deux idiots (désolé marko peux pas appeler ca des commentateurs, ce serait manquer de respect a Gilardi) a répété 2 ou 3 fois en début de match que Mulumbu était parti en mauvais terme du PSG. A la deuxième fois il se rattrape un peu en disant qu'il n'est que prêté (mais toujours en mauvais terme) alors qu'a la base PLG voulait le garder et que c'est Mulumbu qui a demandé a être prêté pour avoir plus de temps de jeu. Tu parles d'un départ en mauvais terme. Sinon Gauthier je voulais revenir sur ce que tu disais. Si on parle pas on se fait marcher dessus et si on parle on se fait sanctionner. Alors on fait quoi ? On demande a être rattaché a la première league anglaise ? Perso je préfère qu'on soit sanctionné mais qu'on arrête de fermer notre gueule devant tout le monde. A trop taper un chien un jour il te mord. Le temps est arrivé que le cleps PSG se retourne, retrousse les babines et mette un coup de croc, vous ne croyez pas ? Titre: Avocat du diable, bonsoir Posté par: MARKOSUP le 06 Mai 2008 à 23:06:26 L'un des deux idiots (désolé marko peux pas appeler ca des commentateurs, ce serait manquer de respect a Gilardi) a répété 2 ou 3 fois en début de match que Mulumbu était parti en mauvais terme du PSG. A la deuxième fois il se rattrape un peu en disant qu'il n'est que prêté (mais toujours en mauvais terme) alors qu'a la base PLG voulait le garder et que c'est Mulumbu qui a demandé a être prêté pour avoir plus de temps de jeu. Tu parles d'un départ en mauvais terme. Citation de: Mulumbu sur RMC ([url]http://www.rmc.fr/edito/sport/45409/mulumbu-une-revanche-pour-moi-/[/url]) Ce match peut être une revanche pour moi car je ne suis pas forcément parti en bons termes avec le PSG. J’ai donc à cœur de leur montrer qu’ils ont fait une petite erreur en me laissant partir. Je vais être très motivé et je vais essayer de booster les autres pour qu’ils aient les mêmes motivations que moi. Désolé Elteor. Mais ça m'avait choqué quand j'avais lu cette info : en quoi prêter un joueur pour qu'il fasse ses preuves peut s'assimiler au fait de "le laisser partir" ?! Titre: Re : Le PSG, l'intox provinciale et l'arbitrage Posté par: Elteor le 06 Mai 2008 à 23:53:03 Alors la j'y comprends plus rien. Je n'avais pas entendu cet interview sur RMC (normal ça fait quelque temps que je m'interdis d'aller sur cette fréquence).
J'étais pourtant persuadé qu'en début de saison c'est lui qui avait demandé a être prêté pour avoir plus de temps de jeu. J'ai rêvé ? J'ai fumé ? J'ai bu ? Je perds la boule ? * Ou quoi * coché la mention retenu Titre: Fiorèse, suite Posté par: MARKOSUP le 07 Mai 2008 à 12:00:18 Citation de: L'Équipe Vahid Halilhodzic a tenu à réagir aux propos de Fabrice Fiorèse parus dans notre édition d’hier. L’ancien entraîneur du PSG assure qu’il n’a pas voulu exclure son ancien joueur, parti à Marseille en août 2004 : « Fabrice Fiorèse dit que je l’ai viré pour se justifier. Parce qu’il a compris qu’il a fait l’une des plus grandes erreurs de sa carrière. La vérité, c’est qu’à deux jours de la fin du mercato il est venu dans mon bureau, et m’a dit qu’il en avait marre, qu’il se sentait seul, que ses amis étaient partis et qu’il devait quitter le groupe. Mais il n’y avait aucune revendication, contrairement à ce qu’il dit. J’ai alors fait venir Pauleta, Pierre-Fanfan et Alonzo pour que Fiorèse leur répète ce qu’il m’avait annoncé. Ils étaient surpris. J’ai su après que Marseille l’avait contacté. Je n’ai jamais voulu qu’il parte. Je lui ai dit que c’était une trahison vis-à-vis de l’équipe. Je voulais qu’il passe la saison en CFA, c’est vrai, surtout qu’on venait de le prolonger et de revaloriser son contrat. Mais Francis Graille et Canal + ne voulaient pas le conserver dans ces conditions. » Titre: Re : Le PSG, l'intox provinciale et l'arbitrage Posté par: tufir le 07 Mai 2008 à 12:03:57 Je suis resté sur la même impression au sujet de Mulumbu, il me semblait qu'il avait demandé à être prêté.
A mon avis, c'est probablement que l'article que nous avons lu était un tissu de conneries... Pour l'histoire de Fiorèse, je ne suis pas très rancunier, donc je préfère me souvenir de ses bonnes prestations que de son départ. Maintenant, c'est pas pour ça que j'en voudrais dans le club hein ;) Et par rapport à Vahid, à mon avis chacun dit un peu ce qui l'arrange et on ne saura probablement jamais ce qu'il s'est passé exactement. Tufir Titre: Re : Le PSG, l'intox provinciale et l'arbitrage Posté par: satanas le 07 Mai 2008 à 14:22:20 La versoin "Vahid" me semble crédible. Tout le monde sait quelles relations d'amitié Fiorèse entretenait avec Déhu, et le départ de celui-ci, les huées au SdF qu'il avait subies...
Tout ça concorde parfaitement avec les déclarations de Vahid... Titre: Re : Le PSG, l'intox provinciale et l'arbitrage Posté par: cold187 le 08 Mai 2008 à 08:58:01 Rappelons-nous, comme l'indique Vahid dans sa déclaration, que Fiorèse est parti dans les derniers jours du marché estival, rendant impossible toute recherche de solution viable (on a eu Coridon puis Semak). Vahid avait, l'espace d'une préparation et en même temps, les deux milieux de couloir qu'il voulait. Je tiens à rappeler que nous cherchons cet équilibre depuis des années. Pour en revenir à l'intox, je pense qu'en tant que supporters du PSG, on doit s'y habituer même si on la réprouve. On fait vendre tellement de journaux que cet intox provinciale est du pain béni pour ceux qui prétendent être journalistes ou commentateurs.
cold187 Titre: Et maintenant, le rugby... Posté par: Tramb le 14 Mai 2008 à 09:48:06 Citation de: Arne P-E Ce topic va finir par ressembler à une compilation des énormités balancées à propos du :paris, voire des clubs franciliens Puisque l'administrateur montre l'exemple... ;) Dans la serie "Meme s'il n'a rien a voir avec le sujet, je parle quand meme en mal du PSG pour donner plus de poids a mes declarations", on a Patrick Sebastien, president du club de rugby de Brive: Citation de: Patrick Sebastien sur lequipe.fr Mais si l'homme de télévision est las, c'est aussi et surtout à cause de l'évolution du rugby : « Je suis effondré par ce que je vois dans les stades. On a de plus en plus de supporters qui ressemblent à ceux du PSG. Là, je vois de la haine, même chez certains dirigeants. Peut-être que je ne suis pas fait pour ce rugby. Il y a dix ans, ça n'était pas aussi violent, méchant... [...] Je crois qu'on subit un effet pervers de la Coupe du monde, qui a attiré dans nos stades des supporters différents. J'ai ét choqué. Ils remplissent les caisses mais je dis attention. Il faut que la Fédération et la Ligue réagissent .» Supporters du PSG = haine = violence = mechancete (et comme d'hab, ce n'est pas "a certains supporters du PSG" mais "a ceux du PSG"...) Oh oui, j'espere que la Ligue va reagir: Vous croyez que le C.A.Brive va etre exclu de la prochaine Coupe de la Ligue de rugby? :pas-bien D'ailleurs, ca m'etonne que les journaux n'aient pas encore repere les supporters fachos du Stade Francais (mais si, ceux qui ne disent pas merci quand on leur sert leur hot-dog a la buvette du stade de Clermont :D) Tramb, qui commence lui aussi a etre las des raccourcis a notre encontre... (Y'a pas un dicton qui dit que quand on est sans arret injustement critique, on finit par devenir ce qu'on nous reprochait d'etre?) Titre: Yahooooooooooo Posté par: MARKOSUP le 14 Mai 2008 à 11:12:17 24 heures après sa mise en ligne, le sondage Yahoo! Football (http://fr.sports.yahoo.com/football/pollresult.html?poll_id=35618&wv=1) du moment désigne Mickaël Landreau comme « plus mauvais joueur de L1 » avec 33% des 15 000 votes.
Non, rien. Titre: Re : Le PSG, l'intox provinciale et l'arbitrage Posté par: tufir le 14 Mai 2008 à 12:52:38 Je sens qu'on va avoir un nouveau ballon de plomb dans les rangs du PSG ... :(
Tufir Titre: Re : Le PSG, l'intox provinciale et l'arbitrage Posté par: satanas le 14 Mai 2008 à 13:15:30 Aucun risque car le mode de "scrutin" a nettement changé, et surtout le mode de sélection des "candidats".
Je sais que beaucoup critiquent le Ballon de plomb sur la base "Bernard Mendy", mais ça a au moins montré les limites de l'ouverture de celui-ci aux masses. Les gens n'avaient rien compris à la philosophie du Ballon de plomb, et du coup, l'an dernier, ça a changé pour éviter ces dérives. Je ne pense pas que Mickael Landreau sera dans le lot des nominés... Titre: Re : Re : Le PSG, l'intox provinciale et l'arbitrage Posté par: Arno P-E le 14 Mai 2008 à 19:32:29 Aucun risque car le mode de "scrutin" a nettement changé, et surtout le mode de sélection des "candidats". Je trouve cette explication TRES dérangeante. Elle est souvent reprise, et je me demande même si elle ne vient pes des CDF eux-mêmes. Je ne parviens pas à retrouver de source. Je sais que beaucoup critiquent le Ballon de plomb sur la base "Bernard Mendy", mais ça a au moins montré les limites de l'ouverture de celui-ci aux masses. Les gens n'avaient rien compris à la philosophie du Ballon de plomb, et du coup, l'an dernier, ça a changé pour éviter ces dérives. Je ne pense pas que Mickael Landreau sera dans le lot des nominés... Mais quoi ? On fait voter les gens, et finalement pas de chance, là ils ont mal choisi donc en fait on n'aurait qu'à dire que ça compte pas ? C'est pas les gens qui comprennent mal, c'est les CDF qui se font mal comprendre. Et ce mépris pour certain de leurs propres lecteurs... Soit dit en passant, ils ne s'étaient pas gênés pour balancer un texte expliquant que Bernard représentait l'archétype du footeux moderne, qui court vite mais ne sait rien faire (cf son but à :toulouse), et qui ne fait que des fausses touches (cf... ah bah non, là j'ai pas d'exemple de fausse touche de sa part depuis des années). Si vraiment ils n'étaient pas d'accord, il fallait retirer le titre cette année là. La vérité c'est que les gens votent pour les joueurs dont on leur parle, et les CDF ont passé leurt temps à se moquer de Bernard. Sauf que c'était indu. Et maintenant ils ont l'air de gars qui retournent leur veste, et qui sont lus par des incultes. Bien fait pour leur gueule. PS : ce sondage sur :landreau est juste ridicule. Et c'est pas Gomis qui me contredira. Titre: Re : Le PSG, l'intox provinciale et l'arbitrage Posté par: satanas le 14 Mai 2008 à 22:20:01 Ecoute, tu penses ce que tu veux, moi je le lis/vois quotidiennement sur la majorité des fora des CDF. Ce vote est le résultat de l'ouverture des CdF à Yahoo, et l'ouverture de ce vote aux lecteurs de Yahoo sans contrôle (comme les sondages débiles de yahoo par exemple)... On le voit notamment par le nombre de votants d'une sannée sur l'autre.
(et ils ont sans doute moins snipé Mendy que n'importe quel footix de Planete ou tout autre forum du PSG bourré de boulets qui crachaient leur fiel à tout va sur lui... et je m'inclue volontiers dans ceux qui ont préféré Pichot à Mendy de façon régulière) Titre: Re : Le PSG, l'intox provinciale et l'arbitrage Posté par: MARKOSUP le 17 Mai 2008 à 08:17:48 C'est désormais officiel, je ne supporte plus Libé.
Citation de: Libération PSG, la faute à qui ? GRÉGORY SCHNEIDER - QUOTIDIEN : samedi 17 mai 2008 Le PSG joue samedi à Sochaux l’une de ces parties de légende susceptibles de faire se bidonner la France entière. Une défaite de Paris a de bonnes chances d’expédier le club aux 70 millions de budget en Ligue 2. Tragique ? Pas plus qu’une relégation de Toulouse ou Lens, ce qui nous vaut cette sentence magnifique du président sochalien Jean-Claude Plessis (qui confesse aussi avoir porté la prime de victoire à 3 500 euros par joueur) dans l’Equipe : «Paris ou un autre, je m’en fous.» Que le PSG joue sa survie sur un match est extraordinaire. Et il y a tout plein de responsables. aux joueurs Dans le France Football daté du 6 mai, le capitaine parisien Pedro Miguel Pauleta s’exprime en long, en large et en travers sur les maux de son club. Sur les joueurs : «Ils sont responsables, mais ce sont les moins responsables de tous.» Réflexe corporatiste ? Franchement, la solidarité n’a jamais étouffé l’international portugais, surtout sous la mandature de Guy Lacombe - de décembre 2005 à janvier 2007 -, où il lâcha les cadres (Vikash Dhorasoo, Jérôme Rothen, Mario Yepes) que la direction parisienne avait décidé de se farcir pour cause de salaires XXL. Personne n’a oublié. Le vestiaire parisien est ce qu’il est. Mais Pauleta a raison. Le club a beau cacher ses joueurs depuis des semaines, les matchs suffisent : le type qui crapahute sous le maillot parisien est jeune, hésitant, docile, plein de bonne volonté. Il récite : «C’est mieux de l’emporter à Sochaux», dixit Jérémy Clément, qui nous prend pour des abrutis. Pauleta : «Les joueurs qui sont là aujourd’hui ont les qualités pour jouer dans un Paris-SG qui se débat à ce niveau. […] Les équipes qui n’ont pas les qualités techniques de Lyon ou même de Bordeaux compensent en partie par leurs qualités physiques. Mais nous, même sur ce plan, on est en dessous.» D’où l’impression, certains soirs, de voir les Parisiens déblayés comme des quilles. à L’entraîneur Juste après le match contre Saint-Etienne (1-1) samedi, Paul Le Guen a tiré l’échelle : «Saint-Etienne a des joueurs que nous n’avons pas les moyens d’attirer.» Le technicien finistérien dirigera ce week-end son dernier match aux commandes de l’équipe première, donc bon, autant expédier une énorme caillasse dans le jardin de ses dirigeants. Qu’en dire ? En off, de nombreux entraîneurs expliquent qu’il importe de relativiser leur rôle, que le pouvoir va au terrain… ou à celui qui tient les cordons de la bourse. Mais Le Guen a eu la main. C’est lui qui a choisi de titiller l’orgueil de ses hommes en les remplaçant en masse par des gamins de 17 ans cet automne, pour des matchs ni meilleurs ni pire que les autres. Lui qui décida de fragiliser un Pauleta en perte de vitesse, sauf que ses remplaçants n’ont pas le niveau. Lui surtout qui a pris le job (les responsabilités qui vont avec) et l’effectif afférent : difficile, après coup, de faire celui qui ne mérite pas de se traîner des Mickey de troisième zone. Il y a autre chose. A la notable exception de la dérouillée (0-3) subie à Caen mi-avril, Paul Le Guen s’est toujours pointé devant la presse pour expliquer que ses joueurs étaient bons, qu’ils étaient sur les rails, que c’était bueno. S’il ne s’agissait là que d’un air de pipeau à l’intention des médias, pas de problèmes : ils ont l’habitude d’entendre des conneries. Mais, si Le Guen a raconté la même chose à ses joueurs, ils ont dû le regarder bizarre… aux dirigeants Inexistants dans les instances depuis que Canal + a bazardé le club, ceux qui président aux destinées du Paris-SG sont aussi invisibles en interne : c’est ce qu’a laissé entendre Pauleta dans l’interview de France Football, une mine à l’adresse de ceux qui n’auront pas prolongé son contrat somptuaire. Ce que l’on peut dire : l’arrivée d’un joueur comme Marcelo Gallardo en décembre 2006 répond à des motivations strictement marketing, parce qu’il y a eu mort d’homme un soir de match au Parc et que Gallardo reste un nom, même s’il est cuit et recuit. Il y a pire : l’embauche pour 2 millions d’euros du Brésilien Everton Leandro Dos Santos cet hiver, qui eut cette phrase fameuse : «Je joue un peu comme Ronaldinho.» Après quelques entraînements, le vestiaire parisien (qui sait rigoler) a corrigé : il s’agirait en fait de «Ronald Hinault», un joueur de Promotion de district pourvu d’un faux passeport brésilien. Le bilan d’Alain Cayzac laisse pantois. Ridiculisé par Jean-Michel Aulas (qui a fait mine de vouloir engager Pauleta pour que le président parisien pousse le salaire du Portugais jusqu’à 360 000 euros mensuels) dès son intronisation, il aura aussi aveuglément soutenu Le Guen, négligeant les signaux envoyés par des joueurs sceptiques. Ou sanctionnant un Clément Chantôme parce qu’il a eu le malheur, en octobre, de parler de Ligue 2. Comme ça, on aurait plutôt envie d’avoir Chantôme sous la main avant de remplir une grille de loto. Des erreurs grossières (dernier match de Le Guen, Everton Robinho), des supputations, un ton bien méprisant... Bel effort, Greg, c'est quasiment au niveau d'une charnière Touboul - Bérard en forme. |