Salut.
Je pense
Smeg
S que tu as raison de souligner ces petits "
rien " qui font toute la différence.
Je veux parler d'un Rodriguez faisant le chiffre 6 par exemple.
Ca peut paraitre un peu futile comme ça, mais ça dénote qu'il existe dans ce groupe là, ou au moins entre quelques joueurs, une complicité importante.
Et c'est bien là que se trouve la fondation essentielle de toute entreprise collective.
Mieux, cette complicité, les joueurs ont réussi à la transmettre au public me semble t-il.
On passe beaucoup de temps, toute l'année, à se demander si untel ou untel jouerait mieux s'il était positionné à tel ou tel endroit.
On veut à tout prix se trouver des titulaires et des remplaçants.
La seule chose qu compte, c'est cet esprit de groupe. Et point barre.
Et là ou je te rejoins une nouvelle fois smegs, c'est dans le fait qu'il y ait eu un effet Le Guen.
Par ce que (sans le dénigrer pour le plaisir) là ou Lacombe avait onze joueurs à mettre impérativement sur la pelouse, quitte à les déplacer de leurs postes de prédilection, Le Guen à réussi par un tour assez extraordianaire, à remettre TOUT le groupe, et même les jeunes, en passant par Rothen, Frau, Diané ou Traoré, sur des rails communs, en les remettant directement face à leurs responsabilités.
Il a su expliquer à Rothen qu'on avait besoin de lui autrement.
A Traoré qu'il avait interret à bosser grave.
Il a su dire à Rodriguez qu'il serait un remplaçant de choix.
Il sait même dire à Pauleta qu'il va le faire souffler un peu.
Samedi il a expliqué a deux ou trois jeunes, qu'ils faisaient eux aussi partie du groupe.
PLG était dimanche au camp des loges pour pousser derrière Hellebuyck et Mulumbu. La CFA à gagnée, Hellebuyck fait partie du déplacement en Grece...
Les joueurs et le stades savent même à présent remercier Landreau ou Yepes.
Et pour la première fois, j'ai eu le sentiment que les joueurs voulaient se pourrir les uns pour les autres.
Leur joie après les buts et dans les vestiaires fait vraiment plaisir à voir, d'autant que eux le méritent vraiment.
Je suis certain que les joueurs n'ont pas eu en tête de demander la triple prime au président... par ce qu'ils en ont chié et ont du réèllement se remettre en cause et souffrir dans leur chair. La victoire semblait valoir plus qu'une prime.
Ces petits signes qui ne trompent pas, c'est ce 6 formé pars ses doigts de Rodriguez.
C'est aussi ce geste de Gallardo après son but, tenant sa main en guise de visière.
Ca peut paraitre rien, mais ça montre une fierté du buteur, une joie forte.
Cette joie on peut la retrouver sur les buts de Diané, fétés comme jamais par un Pédro heureux de voir son collègue qu'il devait savaoir dans le doute, marquer.
Ces gestes là, c'est aussi Rozehnal qui fait un sprint de 100 mètres pour saluer le buteur, c'est aussi Rothen qui fait un signe rageur en direction du public, à la recherche de communion qu'il était.
C'est aussi ce même Rothen qui n'arrive pas à quitter la pelouse.
C'est ce même Rothen qui déclare ne pas penser à la séléction tant qu'il n'aura pas remis son club sur pieds... énorme.
Dans les tribunes Samedi après midi, je me suis retrouvé bras dessus / bras dessous avec un gars de 16 ans d'un côté, un de 45 de l'autre.
On était comme des fous quand Landreau à arrêté le Péno.
On sentait le truc, ça sentait le match qui pouvait faire tourner toute la saison.
Il allait forcément se passer quelque chose.
J'espère de tout coeur que ce que l'on attendait depuis si longtemps s'est passé Samedi après midi.
Par ce qu'au travers de tout ce qu'on a vécu ces derniers temps, un groupe est né me semble t-il.
Il est né grace à Le Guen, grace à Lacombe aussi, qu'on le veuille ou non.
Dans la tempête qu'on a traversé, un chef de navire à su garder le cap, Alain Cayzac aurait pu plier, il ne l'a jamais fait.
Le chef du terrain à tout donné sans jamais compter, il a été celui qui nous tenait la tête hors de l'eau quand nous étions vraiment dans le fond. Je parle évidement de Pédro.
Et comme par hasard, ceux qui souffrent le plus physiquement aujourd'hui, comme Armand, Pédro ou Mario, sont ceux qui par leur experience et leur dévouement ont tenu la baraque autant que possible bien que souvent les plus exposés.
Alors non, on est pas sauvés loins de là.
Mais je suis intimement persuadé que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort.
Et ce qu'on traversé nos joueurs, ils l'ont traversé sans jamais la ramener, en faisant le dos rond.
Et aujourd'hui ils commencent juste à récolter une centième du fruit de leur travail.
Et putain, qu'est ce que c'est bon!
Un match à dédier à Djibril, qui pendant qu'il gueulait sur le terrain, préférant privilégier sa personne au groupe, quitte à se fritter avec son second attaquant, pendant qu'il se ridiculisait aux yeux de tous au travers de déclarations honteuses, il nous renforçait encore.
Il y a les joueurs qui ont bossé dur et ceux qui aujourd'hui insuflent un nouvel élan.
Mais tous, à l'image de Rodriguez, ont fait un pas énorme pour eux et pour le club.
J'aime beaucoup cette vision
individuelle de groupe:
( Ca fait un peu penser au rassemblement de la communauté de l'anneau.
Le nain, le troll, l'elf etc...)
Pedo, le renard, Kalou le dribleur, Peguy le bon appel, Rodriguez le chien fou, Diané le dribleur (notez son drible spécial tout de même), Gallardo, la passe invisible, Rothen 1er relayeur .... çà aura quand même de la gueule.
En tout cas, tous ont été très fort Samedi, malgre quelques petits défauts à corriger avec la confiance.
J'y crois plus que jamais.
Il nous faut encore deux bons matches, deux matches costauds et solidaires, deux petits matches et on ne nous arrêtera plus.
Allez Paris!
Safet ( Vous allez voir qu'on va récupérer Albert Banning et qu'il va tout déchirer!
)
PS: J'avais dit vouloir voir Diané en titulaire, j'ai pas été déçu!