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« Répondre #105 le: 22 Juin 2011 à 14:27:29 » |
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X-Men First Class : film sur les débuts des x-men, qui se déroule donc avant les premiers opus. On voit donc le Professeur Xavier et Magneto, jeunes, qui réunissent des jeunes mutants dans les années 60. Le tout placé dans le contexte historique de la crise des missiles à Cuba où les mutants ont une influence. J'aime d'ailleurs assez ce dernier point où la vraie histoire est revisitée en y plaçant l'univers fictif de Marvel. Également, on a à faire à une kyrielle de personnages qui ne figuraient pas dans les autres films, et même si cela ne colle pas complètement au matériel originel (un des personnages, Havok, est supposé être le jeune frère de Cyclope ce qui n'aurait ici aucun sens), je trouve intéressant d'avoir remis un peu de sang neuf dans cette franchise. Le rythme est bien soutenu, c'est pour moi un très bon film de super-héros.
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« Répondre #106 le: 05 Juillet 2011 à 22:29:48 » |
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Sur Canal+ ces temps-ci, je suis tombé sur deux choses que je recommande :
- When you're strange : docu sur les Doors et Jim Morrison. J'aimais bien les Doors sans connaître plus que ça, mais je trouve que c'est un des meilleurs documentaire musical que j'ai vu. D'habitude, on a une foultitude de témoignages de gens qui disent avoir vu le chanteur faire tel truc, ou autre anecdote super intéressante, et nous finalement, on ne voit rien d'autre qu'un vieux débris qui radote. Là, il n'y a que des images d'archive. Et sur 1h20, c'est quelque chose de très positif. Le fil, c'est un espèce de film inachevé que Morrison avait fait, et ça accompagne assez bien tout le reste, la voix-off de Johnny Depp, et les très nombreux extraits de live ou de séances d'enregistrement (c'est d'ailleurs impressionnant de constater tout ce qui a pu être filmé). Du coup, quand quelque chose est raconté, on a toujours un extrait filmé dans le meilleur des cas, des photos ou des bandes sonores dans les autres. Tout ça permet de bien retranscrire l'état d'esprit du groupe, et l'état de délabrement progressif de Morrison -- les passages où les membres du groupe semblent littéralement flipper en se demandant ce que fait Morrison sur scène, s'il va tomber ivre mort ou pas, sont assez édifiants. Bref, j'ai trouvé ça passionnant.
- Dans ses yeux : film argentin, qui a en fait eu l'oscar du meilleur film étranger en 2010. C'est une enquête policière qui se déroule sur 25 ans, vraiment très très bien fichue, avec une psychologie des personnages globalement assez fin. Il y a également quelques astuces de mise en scène, et notamment un passage avec une arrestation dans un stade de foot argentin plein à craquer. Mon seul regret est que le film n'était pas dispo en vo, et qu'il fallait donc passer outre la voix qu'ils avaient mis à l'acteur principal : une voix de mâle plein de testostérone façon pub tonigencyl. Ça doit durer 2h, et c'est vraiment à voir.
Et sinon, je voulais juste parler du film Blanc comme neige, qui non seulement est un thriller français pas crédible une seule seconde, mais est victime du syndrome Plus belle la vie : l'action se passe à Marseille, mais tout le monde parle comme des Parisiens. Je déconseille.
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« Répondre #107 le: 20 Juillet 2011 à 23:20:17 » |
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Je continue à truster le sujet avec deux films d'animations vus au ciné :
- Chico & Rita : film d'animation espagnol classique (i.e. véritable dessin animé), traitant d'une histoire d'amour entre un musicien et une chanteuse dans le Cuba des années 50, avec quelques scènes de nos jours. J'ai trouvé ça très très bon, presqu'un des meilleurs films de l'année pour moi. Pourtant, l'histoire est très simple. Mais le style graphique est si séduisant, et la mise en avant des passages musicaux si aboutie (bien mieux que dans de nombreux biopics récents) que pour moi, l'ensemble passe à merveille. Le tout est une fiction, mais on a pourtant quelques références à des personnages réels du monde du jazz, ce qui rajoute au charme du film.
- Kung-Fu Panda 2 : j'ai vu ça par hasard, et sans avoir vu le premier... et pourtant j'ai beaucoup ri. Les gags sont réussis, avec un héros qui est un anti-héros. Seul gros bémol : le film utilise une 3D qui ne sert absolument à rien (comme toujours). Sur Paris, plein tarif, vous payez donc votre place 10,50€+2 de majoration 3D+1€ pour l'achat de lunettes, soit 13,50€, ce qui constitue une véritable arnaque.
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« Dernière édition: 21 Juillet 2011 à 06:52:57 par gauthier »
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« Répondre #108 le: 21 Juillet 2011 à 09:24:28 » |
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Et sinon, je voulais juste parler du film Blanc comme neige, qui non seulement est un thriller français pas crédible une seule seconde, mais est victime du syndrome Plus belle la vie : l'action se passe à Marseille, mais tout le monde parle comme des Parisiens. Je déconseille.
Je suis aussi tombé là-dessus et je ne suis pas d'accord avec toi. J'ai beaucoup ri: c'est un très bon film comique. J'ai tenu une demi-heure...
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« Répondre #109 le: 12 Octobre 2011 à 16:45:50 » |
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J'ai revu " 100.000 $ au soleil" lundi soir. Qu'est-ce que j'ai pu me marrer . Ah, le cinéma, c'était mieux avant...
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« Répondre #110 le: 12 Octobre 2012 à 10:03:22 » |
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Découverte surprenante ce matin. Tout comateux, je fous Canal et tombe sur un film gentiment décalé et passablement bizarre. Mais la présence de Sean -génial- Penn me pousse à poursuivre. Et je n'ai pas été déçu ! Une sorte de Forrest Gump un peu plus sombre avec Penn dans le rôle de Tom Hanks donc. A voir !
Edit : Putain, en cherchant le trailer de This must be the place, je suis tombé sur ça... Et comment dire...
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« Répondre #111 le: 12 Octobre 2012 à 12:57:31 » |
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Ah non, pas This must be the place. C'est très subjectif, mais c'est de loin le pire film que j'ai vu au ciné l'an dernier (et je n'en ai pas vu que des bons). Je ne me souviens plus de tout, je me rappelle juste que j'avais été soufflé par le nombre de clichés ("tiens, si j'allais exécuter le nazi à la retraite qui a persécuté mon père") et d'invraisemblances. Et puis Sean Penn, qui en fait des caisses, comme d'habitude...
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« Répondre #112 le: 12 Octobre 2012 à 13:02:45 » |
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Ah non, pas This must be the place. C'est très subjectif, mais c'est de loin le pire film que j'ai vu au ciné l'an dernier (et je n'en ai pas vu que des bons). Je ne me souviens plus de tout, je me rappelle juste que j'avais été soufflé par le nombre de clichés ("tiens, si j'allais exécuter le nazi à la retraite qui a persécuté mon père") et d'invraisemblances. Et puis Sean Penn, qui en fait des caisses, comme d'habitude...
Ça faisait longtemps qu'on n'avait pas été d'accord Et en plus, il l'exécute pas le nazi. Plus sérieusement, pour revenir sur les clichés, j'ai justement trouvé qu'ils étaient utilisés à propos, de façon assez légère. D'où ma comparaison avec Forrest Gump. Quant à Sean Penn, non, je le trouve excellent, comme souvent. Alors, oui, c'est ptet un poil surjoué mais je le trouvais très bon en ancienne star déchue et dont le cerveau a été bouffé par l'héroïne.
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« Répondre #113 le: 12 Octobre 2012 à 13:38:46 » |
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En fait, il y a un jeu qui se fait pour stimuler l'imagination : celui de piocher au hasard des bouts de papiers sur lesquels des mots sont inscrits, et de faire une histoire avec ces mots. Généralement, cela donne des histoires sans queue ni tête, et l'impression que j'ai eue en voyant ce film était que le scénariste avait joué à ce jeu-là.
Attention je spoile !!
Là, le coup de l'ancienne star gothique des années 80, qui vit dans un château en Irlande avec une femme pompier, dont les deux loisirs principaux sont de jouer à la pelote basque dans sa piscine vide, et de traîner au centre commercial avec une ado gothique qui a des problèmes familiaux (un frère qui s'est suicidé je crois ?), qui doit aller aux Etats-Unis pour l'enterrement de son père, qui en profite pour faire une petite visite à son ami David Byrne, ancien chanteur des Talkings Heads (qui a le droit à son video clip de 5 minutes, et qui est décrit comme un génie -- c'était sûrement moins cher que de payer des royalties pour ses chansons), qui découvre que son père a été persécuté par un criminel nazi qui est encore en vie et qui se cache aux Etats-Unis, qui croise un mec dans un resto jap qui lui donne sa caisse flambant neuve, qui cherche le nazi à travers tous les US pour le tuer, croise sa petite-fille, mère célibataire qui a un fils qui veut chanter une chanson -- ah ben tiens, c'est une chanson des Talking Heads --, pour finalement aller chercher le Nazi dans le grand froid, ne pas l'exécuter mais le laisser quand même à poil dans la neige, et qui rentre chez lui et se coupe les cheveux.
Dans l'ensemble, ou j'ai eu du mal. Après, je comprends le fond de ta comparaison avec Forrest Gump, puisque là aussi le tout est invraisemblable, mais disons que le film Forrest Gump avait pour but avoué de te montrer l'histoire récente des Etats-Unis par le biais de ce simple d'esprit à qui il arrive des choses extraordinaires. On est vraiment dans le cadre d'un conte.
Dans This must be the place, j'ai du mal à voir quel est le but de cet enchaînement d'évènements improbables. Du coup, impossible pour moi d'accrocher.
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« Répondre #114 le: 12 Octobre 2012 à 13:56:41 » |
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En fait, il y a un jeu qui se fait pour stimuler l'imagination : celui de piocher au hasard des bouts de papiers sur lesquels des mots sont inscrits, et de faire une histoire avec ces mots. Généralement, cela donne des histoires sans queue ni tête, et l'impression que j'ai eue en voyant ce film était que le scénariste avait joué à ce jeu-là.
Attention je spoile !!
Là, le coup de l'ancienne star gothique des années 80, qui vit dans un château en Irlande avec une femme pompier, dont les deux loisirs principaux sont de jouer à la pelote basque dans sa piscine vide, et de traîner au centre commercial avec une ado gothique qui a des problèmes familiaux (un frère qui s'est suicidé je crois ?), qui doit aller aux Etats-Unis pour l'enterrement de son père, qui en profite pour faire une petite visite à son ami David Byrne, ancien chanteur des Talkings Heads (qui a le droit à son video clip de 5 minutes, et qui est décrit comme un génie -- c'était sûrement moins cher que de payer des royalties pour ses chansons), qui découvre que son père a été persécuté par un criminel nazi qui est encore en vie et qui se cache aux Etats-Unis, qui croise un mec dans un resto jap qui lui donne sa caisse flambant neuve, qui cherche le nazi à travers tous les US pour le tuer, croise sa petite-fille, mère célibataire qui a un fils qui veut chanter une chanson -- ah ben tiens, c'est une chanson des Talking Heads --, pour finalement aller chercher le Nazi dans le grand froid, ne pas l'exécuter mais le laisser quand même à poil dans la neige, et qui rentre chez lui et se coupe les cheveux.
Dans l'ensemble, ou j'ai eu du mal. Après, je comprends le fond de ta comparaison avec Forrest Gump, puisque là aussi le tout est invraisemblable, mais disons que le film Forrest Gump avait pour but avoué de te montrer l'histoire récente des Etats-Unis par le biais de ce simple d'esprit à qui il arrive des choses extraordinaires. On est vraiment dans le cadre d'un conte.
Dans This must be the place, j'ai du mal à voir quel est le but de cet enchaînement d'évènements improbables. Du coup, impossible pour moi d'accrocher.
MDR !! C'est sûr que résumé comme ça... ça donne pas envie. Et le pire, c'est que tu racontes le film comme je l'ai vu. Cela dit, j'ai raté la première demi-heure et donc la mise en place du film (qui avait l'air très chiante d'ailleurs) pour rentrer direct dans le "vif du sujet" et ses incohérences. Mais même celles-ci, je les ai trouvées sympa. Par exemple le super megabusinessman qui file sa bagnole, la pilule est bien passé parce que j'ai trouvé que c'était bien joué et en l’occurrence, le cliché du businessman collait à ce que j'en pensais... Après, le décalage "star défoncée"/"super détective privé" m'a fait prendre tout le reste au second degré... Ensuite, la mère célibataire m'a vraiment fait penser à Jenny de Forest Gump également... En fait, je crois que j'ai vraiment regardé le film au second degré quand toi tu raisonnais sur chaque scène, ce qui fait la différence in fine. Bref, j'ai bien aimé. Après, oui, c'est pas le film du siècle mais j'ai vraiment passé un très très bon moment. PS : D'ailleurs, je ne connaissais pas le chanteur ni le groupe Talking Heads... Ça a dû aider aussi à ne pas voir tous les "clichés"
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