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« le: 22 Juin 2005 à 15:29:57 » |
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.Je me suis rendu compte que lorsque je parle du club avec des amis qui ne connaissent pas beaucoup le [highlight=navy]Paris[/highlight]-[highlight=red]Saint[/highlight]-[highlight=navy]Germain[/highlight][/b], je le présente souvent comme une affreuse machine à broyer les existences . Depuis les tribunes, j'ai eu l'impression d'assister à un nombre effarant de mises à mort, toutes plus cruelles les unes que les autres... Vous savez, je pense à ces joueurs prometteurs , ces petits jeunes qui ont signé un joli contrat au [highlight=navy]P[/highlight].[highlight=red]S[/highlight].[highlight=navy]G[/highlight][/b], en se disant que leur carrière était enfin lancée, qu'ils atteindraient des sommets, gagneraient des titres, la gloire, etc . Des jeunes qui après quelques matches se sont faits huer, détruire, que le kloupe a ensuite balourdés et dont on n'entend plus jamais parler . Des mecs qui ont en fait brisé leur carrière au moment où ils ont signé chez nous... Je pense aussi à ces dirigeants , qui débarquent avec de belles idées. On va redorer le blason du club, résoudre le problème du racisme, rénover le camp des Loges et se débrouiller pour limiter les fuites dans la presse ... Dirigeants qui quelques temps après quittent le club sans espoir de jamais retrouver un poste en L1, après avoir été insultés par le Parc, ridiculisés dans la presse pendant des mois, après avoir vu tous leurs amis et tous leurs collègues se détourner et les laisser se débattre dans la merde ... Je vois aussi ces stars que la L1 , voire l' [highlight=navy]Europe[/highlight] entière s'arrachait, des mecs que les journaux encensaient, mais qui ont totalement échoué au [highlight=navy]Paris[/highlight]-[highlight=red]S[/highlight]-[highlight=navy]G[/highlight][/b] . Des meilleurs buteurs du championnat qui ne butent plus, des défenseurs intraitables qui ne savent plus tacler, et encore moins relancer, des passeurs décisifs qui ont les pieds dans le plomb, des gardiens internationaux-savonnettes ... Des gars achetés à prix d'or et qui se retrouvent invendables 12 mois plus tard . Sans parler de ces entraîneurs qui arrivent respectés, intelligents, fins psychologues et tacticiens hors pairs, mais qui repartent ridiculisés, avec une réputation de sadiques, de chiffes molles, de dictateur, d'abruti obtus, voire tout cela en même temps . Je me demande comment l'ogre [highlight=navy]P[/highlight].[highlight=red]S[/highlight].[highlight=navy]G[/highlight][/b] peut faire pour digérer autant de sang frais . C'est hallucinant le nombre de sacrifices humains auxquels nous avons participé, alors que son appétit ne semble toujours pas apaisé ... Mais avant de discuter du comment, du pourquoi, et de la manière dont on peut résoudre ce problème, je vous propose d'étudier quelques exemples célèbres . Le but de ce sujet, est de se choisir une personnalité célèbre (joueur, dirigeant, supporter, entraîneur, autre...) dont le destin a été brisé par le [highlight=navy]P[/highlight].[highlight=red]S[/highlight].[highlight=navy]G[/highlight][/b].[/size] Vous prenez un exemple, et un seul, puis vous nous le présentez en nous rappelant son histoire, comment il était avant de venir chez nous, puis ce qui s'est passé à Paris, et enfin ce qui lui est arrivé après nous avoir quittés . Faites attention, la règle c'est chacun le sien : si un gars a déjà été pris par un forumiste plus rapide, alors il faut en choisir un autre . Maintenant faites attention : il faut savourer le goût du sang, s'en repaître comme des gourmets : ne balancez pas un nom et deux minuscules lignes de commentaires ! Prenez votre temps, développez bien la destinée du gars en question, il faut que l'on sente le côté tragique pour bien en profiter ... Alors par pitié, pas de texte bâclé en 5 minutes juste parce qu'on a eu une bonne idée et que l'on a peur de se la faire piquer . Et pour ceux qui ont des tas de bonnes idées, c'est très bien, mais gardez-les pour vous ! Le but ce n'est pas de faire un catalogue de tous les échecs parisiens, ou de prouver que l'on connaît des tas de joueurs pourris ayant porté le Rouge et Bleu . On ne donne qu'un seul nom chacun !Un pour tous, et tous pour un ... Arno P-E, qui se pourlèche les babines .
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« Répondre #1 le: 22 Juin 2005 à 17:10:10 » |
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Bon, je vais essayer de me lancer dans cet exercice. Il n'est pas simple car si je remonte à mon premier contact avec le PSG, la liste des personnalités broyées est tellement longue que je pourrais faire une bonne dizaine d'équipe. Par exemple, ayant été au Lycée International de Saint-Germain en Laye, avec un proviseur passionné de football, j'ai eu la chance (en est-ce une?) de cotoyer les jeunes du centres de formation entre 1983 et 1987 parmi lesquels, Francis Llacer. Mais ce n'est pas sur lui que je veux m'attarder. Ce que je veux simplement dire est que de tous ces jeunes qui ont abandonné leur bac de français pour un entrainement ou parce qu'ils croyaient dur à leur talent, aucun n'a vraiment émergé en L1. Mais le nom qui me vient à l'esprit est celui de Revault. Il sortait de deux saisons exceptionnelles au Havre FC et nous cherchions un digne remplaçant à Bernard Lama qui voulait tenter l'aventure de l'étranger et dans la lignée des grands gardiens que nous avions toujours eu au club. Il arrive lors d'une saison où nous devions jouer la LdC. Sauf que Bernard n'avait toujours pas trouvé preneur et s'entraînait au Camp des Loges. Est-ce la pression d'un grand club, de la ville, des projecteurs mais le superbe gardien dont nous admirions les sauvetages au Havre s'est transformé en boulet pour son équipe. Incapable de diriger une défense qui comptaient des joueurs patentés comme Le Guen, Fournier et autres, les arrêts les plus faciles étaient devenus autant de ballons chauds. Sur le banc, il y avait Vincent Fernandez, avec qui nous avons fait le doublé CdL et CdF. Mais Revault est parti la saison suivante pour Toulouse je crois, avec beaucoup d'amertume. Voilà pour l'exercice. cold187, qui pourrait revenir avec un jeune du centre de formation si Arno P-E l'autorise
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« Répondre #2 le: 23 Juin 2005 à 13:01:08 » |
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Il fait chaud cet été 1998 . On ne parle pas encore de canicule mais le tonnerre gronde au dessus du Parc des Princes. Pour la première fois depuis la reprise en main de Canal+ et de Denisot, le Paris Saint-Germain ne finit pas sur le podium, achevant la saison à une piteuse 8ème place, agrémentée toute de même d'un doublé dans les coupes nationales et d'une finale malheureusement perdue contre le Barcelone de Ronaldo. Mais en coulisse, un homme a le vent en poupe. Cet homme, puissant et respecté , rêve depuis toujours de s'asseoir dans le très convoité fauteuil de président d'un club de D1. Cet homme dirige le service des sports d'une chaîne cryptée. Cette homme se nomme… [align=center]… CHARLES BIETRY [/align] Doucement mais sûrement, Charles Bietry a semé des peaux de bananes sous les pieds de son ami Denisot, certain que celui-ci finirait par se casser la gueule . En ce beau jour de juillet, Bietry jubile . Lui sait mieux que n'importe qui comment construire une grand club. Depuis son observatoire télévisuel, il a eu le temps de faire le tour de la question, de noter ce qu'il y a de mieux à prendre dans chaque grand club. "Denisot a eu de bons résultats? Bof, j'aurais les même, mais avec du beau jeu, acclamé par de pauvres supporters parisiens habitués à de tristes 1-0" pavoise-t-il . Il déniche le russe Yanovski et en rajoute une couche : "avec le nombre de match commenté pour Canal, j'ai une longueur d'avance sur tout le monde pour trouver les perles de demain". Du passé il fait table rase : Lama, Roche, Guerin, Fournier, Leonardo, Raï disparaissent de l'effectif du PSG. Qu'importe, fini les besogneux, bonjour le jeu à la nantaise. Il faut un entraîneur tourné vers l'offensive. Ce sera Giresse, ancienne icône du carré magique. Bietry construit à tout va : Laspalles est le nouveau Candella, Wörms fera passer Roche pour un joueur de bridge, Okocha illuminera le championnat de France et la doublette Adailton-Ouedec se tirera la bourre pour le titre de goléador. Dans France Football, les supporters marseillais tremblent : "Bietry, c'est très professionnel, très puissant. Il faut que nos dirigeants se battent…". Le Parc est prêt à rugir. Les tifos sont de sortis , les cordes vocales affûtées , la France vient de remporter la coupe du monde et Bietry va emmener le PSG sur le toit de l'Europe. Après tout, rien n'a jamais résisté à cet homme obligé d'expliquer le football à ses collaborateur, dussent-ils s'appeler Michel Platini. Tuco s'apprête à faire fermer leur gueule à tout ceux qui ricanaient l'année précédente. Le championnat commence à Bordeaux. Okocha marque un but d'anthologie . Seulement voilà, Revault, sous les yeux de Lama, est allé chercher le ballon 3 fois au fond des filets. Bon, simple mise en route, les girondins ne nous réussissent jamais, place à la folie samba du Parc. Puis viens vite le Maccabi Haïfa . Huitième journée : Marco Simone rate son penalty, Lens s'impose au Parc, Giresse fait ses valises . Le monde du football tombe sur Bietry. Le variété club de France, tout ces gens, de Platini à Thierry Roland, que le Charlot admire et dont il s'est enorgueilli de leurs amitiés, le fustigent sur la place publique. Pire que tout. Canal fait appel à… Arthur Jorge. Le roi Arthur . L'homme dont Bietry avait patiemment saper le travail jusqu'à réussir à avoir la tête après un titre de . Le voilà à serrer la main devant les caméras de… Canal à un entraîneur à qui il voue une haine sincère. Ces anciens employés, qui marchaient au garde à vous, ne cachent plus un large sourire . Et quid du spectacle "à la nantaise" promis à domicile??? Cette année là, Nantes, Metz, Strasbourg et Toulouse viennent chercher le nul au Parc pendant que Lyon, Lorient, Bordeaux, Montpellier, Nancy et Lens s'imposent aux Princes, soit plus de la moitié des équipes du championnat. Résultat de l'ère Bietry : une remarquable 9ème place agrémenté de rien du tout . Ce qui devait arriver arriva. Comme dans tous les films, Charlot prit sa canne et son chapeau et partit en solitaire, délaissé par un monde dont il se voyait empereur . Ultime humiliation, il est remplacé par… Perpère, un mec qui croyait jusque-là que le football était une série télévisée sur Canal +. Sans un mot, Denisot doit regarder tout ça de manière très détendu. En quelque mois, Bietry a tout perdu : le PSG, Canal + et son image de baron des médias sportifs . Accueilli dans cette grande chaîne de football qu'est France2-France3, il put commenter les exploits du médiatique… PSG qui arriva l'année suivante jusqu'en finale de la coupe de la ligue. Retraité et oublié , il est aujourd'hui membre du conseil de surveillance du… FC Lorient . Arrivé puissant, fier, orgueilleux et sûr de lui, Charles Bietry s'est emplâtré violemment dans le mur PSG, où son nom évoque un rire nerveux chez les supporters. Tuco
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« Répondre #3 le: 23 Juin 2005 à 22:09:39 » |
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Je préviens, ce qui suis sera hors sujet de base mais je trouve assez croustillante l'anecdote que je vais vous compter. Avant d'être officielement Pdt délégué du club, Bietry était venu faire une p'tite action hautement démagogique à Auteuil (durant je ne sais plus quel match) alors qu'il pronait le déménagement du club au stade de France... Ce jour là, l'UA avait édité un t-shirt anti-SdF. Celui qui devait me revenir lui fût remis en mains propres par Bart et moi de le prendre au vol et de lui dire bien droit dans les yeux (en plus, bourré comme j'étais à l'époque je devais vraiment être aggressif ) "Si c'est pour venir détruire le club en une saison, c'est même pas la peine de venir" Et le pin-pin breton vint quand même en trouvant le moyen de faire encore plus fort puisqu'il n'eut besoin que de 6 mois... À part ça, sorry mais Bietry n'y est pour rien concernant le départ de Leonardo. C'est la grande Denise qui l'a offert au Milan alors que la saison était déjà commencée... Et pour la finale perdue contre Barcelone, c'était en 97. Voili voilou et sorry pour le hors sujet mais j'ai vraiment pas pû m'en empêcher Tchirz Sin - qui lors de ce match aurait mieux fait de recuperer son t-shirt et de lui offrir son poing dans la tronche ps : M'est avis que le choix de Cold est plus que proche de celui que j'aurais choisi... Revault, c'est 1 seul et unique match qui l'a flingué : celui au Bayern alors que ses coéquipiers étaient bien plus à montrer du doigt que lui... pps : En plus Revault est un cumular, sa barraque à Toulouse a tout de même trouvé le moyen d'être à moitié soufflée lors de l'explosion de l'usine AZF... La guigne qu'il a le garçon....
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« Répondre #4 le: 27 Juin 2005 à 10:11:17 » |
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.Ce grand bonhomme est arrivé au [highlight=navy]Paris[/highlight]-[highlight=red]Saint[/highlight]-[highlight=navy]Germain[/highlight][/b] auréolé d’un titre de champion du monde . Ca ne l’a pas empêché d’en repartir bafoué, la réputation mise à mal après un passage pourtant honorable . Du moins en ce qui le concerne. Lui ne méritait certainement pas d’être traité comme ça par le club. Mais comme tant d’autres, il a donc été haché, écrasé, pressé, l’araignée Rouge et Bleu en a retiré tout le suc avant de le balancer mollement . Je vais vous parler de celui que nous avions surnommé sur ce forum « Le Grand » : [align=center]Philippe Bergeroo[/align][/color] En juillet 1998, la presse annonce la signature d’un nouvel entraîneur pour les gardiens parisiens : Philippe Bergeroo. Ancien cadre de l’Équipe de France, le coach basque vient donc de remporter la Coupe du Monde . Il part au sommet pour rejoindre Giresse, tout nouvel entraîneur, parachuté à la tête du [highlight=navy]P[/highlight].[highlight=red]S[/highlight].[highlight=navy]G[/highlight][/b]. Giresse était le 4ème ou 5ème choix de Biétry, il a été recruté au dernier moment . Et comme le Breton a viré tous les dirigeants, ainsi que les cadres de l’équipe, Giresse a récupéré une équipe formée de joueurs qu’il n’avait pas choisis, qui ne se connaissaient pas, et qui n’étaient même pas complémentaires . Il ne restera pas longtemps, et sera remplacé par Jorge. Pendant ce temps, Bergeroo ne fait pas de vagues. Le poste d’entraîneur des gardiens n’est pas exposé médiatiquement, et on ne parle pas de lui. Pourtant, après que Jorge ait à son tour été balourdé, c’est bien Le Grand qui est choisi pour clore l’année 98/99 . Il nous sauvera de la relégation, bonnant-malant, et entamera une saison 99/00 avec pour seules arrivées notables celles de Benarbia et Laurent Robert. Il réussira pourtant, avec sérieux et sans déclarations fracassantes, ni fanfaronnades à emmener le [highlight=navy]Paris[/highlight]-[highlight=red]Saint[/highlight]-[highlight=navy]Germain[/highlight][/b] jusqu’en Ligue des Champions . Deuxième du championnat, pour sa première vraie saison aux commandes du club, on attend beaucoup de Bergeroo. Et pourtant, le ver est déjà dans le fruit. Les Rouge et Bleu ont chuté en finale de la Coupe de la Ligue face à [highlight=blue]Gueugnon[/highlight], certains joueurs ayant balancé le match ... Les dirigeants, Lescure et Perpère en tête, décident de recruter du lourd pendant l’été 2000, mais sans forcément consulter le coach basque. Des sommes hallucinantes sont engagées, pour recruter Dalmat, Luccin et Anelka. Des jeunes, des espoirs, des footballeurs de rue, l’esprit banlieue doit souffler sur le Parc . Mais le [highlight=navy]Paris[/highlight]-[highlight=red]S[/highlight]-[highlight=navy]G[/highlight][/b] est un club de l’ouest Parisien. Le XVIème et Saint-Germain-en-Laye ne sont pas le XXème, ni Trappes. Les supporters Rouge et Bleu ne sont pas les supporters Phocéens. Et Bergeroo n’est pas un Courbis : loyal, honnête et droit, il attend des qualités similaires chez ses joueurs. Grossière erreur. Travailleur, sérieux et professionnel, il croit que son équipe possède les mêmes caractéristiques. Deuxième erreur . Ces joueurs qu’il n’a pas tous choisis (il dira à demi-mots qu’Anelka lui avait été imposé et que son profil ne correspondait absolument pas au reste de l’effectif) mais qu’il fait jouer tant bien que mal sont inconstants, feignants, et se croient déjà arrivés, avant même d’être partis. Le match de Ligue des Champions face à Rosenborg achèvera de pervertir leur ego . Au lieu de voir que de 3-0 ils s’étaient bêtement fait remonter à 3-2 en cinq minutes, ils ne virent que le score final : 7-2, oubliant tout le reste:érection. À partir de là, tout dérape. Bergeroo ne tient plus ses joueurs, non pas parce qu’il n’est pas bon, mais parce que personne ne peut plus les tenir . Sur le terrain, plus personne ne défend, on espère marquer 7 buts par matches à chaque rencontre, au Camp des Loges plus personne ne s’entraîne, c’est trop fatiguant, et quand on les interviewe, on s’aperçoit que plus personne ne souhaite rester à Paris, un club trop modeste... Plus personne ne fait rien . L’équipe se délite. Pendant ce temps Luis se fait longuement filmer en tribunes, et le populo l’acclame. Bergeroo est fragilisé par cette exposition médiatique, les charognards commencent à rôder . Ils n’attendront pas bien longtemps puisque au lendemain d’un lamentable [highlight=blue]Troyes[/highlight]- [highlight=navy]Paris[/highlight]-[highlight=red]S[/highlight]-[highlight=navy]G[/highlight][/b], Bergeroo sera lâché par ses dirigeants... après avoir été lâché par ses joueurs, et ses supporters . Trahi par tout le club, le Basque retourne au pays, manger des poivrons farcis, comme il l’avait maintes fois promis en interview, rappelant sans doute trop souvent combien son statut était précaire . Il sera engagé peu de temps après par [highlight=red]Rennes[/highlight]... Mais tel le prof de dessin muté dans un nouveau collège et précédé d’une réputation de professeur mou, et facile à bordéliser, les ne lui laisseront aucune chance d’imposer son autorité . Et c’est sans doute en cela que le [highlight=navy]Paris[/highlight]-[highlight=red]Saint[/highlight]-[highlight=navy]Germain[/highlight][/b] a nuit à Bergeroo : non seulement Le Grand a été viré, mais en plus on lui a collé une injuste réputation de coach sans autorité, d’entraîneur ne sachant pas tenir ses joueurs . Bergeroo ne tiendra pas bien longtemps non plus en Bretagne. Il retournera au sérail, à la Fédé . Bien que très capable, sa carrière auprès de joueurs pro est sans doute désormais derrière lui . Merci qui ? Merci Paris ... Arno P-E PS : le topic ne prenant pas vraiment, si tu veux parler d’un second personnage Rouge et Bleu Cold, ne t’en prives pas . Du moment que c’est bien développé, il n’y a pas de problème.
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« Répondre #5 le: 27 Juin 2005 à 11:35:39 » |
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Tout d'abord, merci de m'autoriser à poster une seconde fois. A travers un joueur "plein de promesses", c'est de la formation au PSG que je souhaite parler. L'intéressé s'appelle Pierre Ducrocq, milieu défensif de la fin des années 90. Formé au club, il a été lancé dans grand bain par Luis ou par Ricardo (je ne me souviens plus). Mais il avait un avantage : il était entouré des Le Guen, Fournier, Guérin, Raï et Cie. Quoi de mieux pour un jeune que de savoir qu'une boulette sera récupérée par un joueur confirmé de l'effectif. Le premier choc intervient avec l'arrivée de Biétry et son armada nantaise. Ducrocq surnage, réussit à conserver sa place de titulaire car à son poste, personne n'a été recruté. Puis arrive le deuxième coup, plus fatal : le PSG version banlieue voulu par Pierre Lescure. Luccin arrive (90 MF dépensés) pour faire le boulot de Ducrocq. Quelques temps après, le joueur est transféré au Havre où il continue de jouer actuellement. Je me souviens d'un débat sur ce forum où certains pensaient que l'on été attaché à lui parce qu'il avait été formé au PSG bien plus que par ses qualités de joueur. Le Parisien avait même fait état d'un intérêt de la Juventus à son encontre. Au plus fort de la tempête, ce joueur a tenu la barraque et on l'a laissé partir. Snif ....
Par cet exemple, je veux stigmatiser l'impatience du club envers ses jeunes. Cissé en parlé quand il était prêté à West Ham mais bon, des Cana, on en verra pas tous les jours. Ruddy Haddad? J'espère seulement que la machine ne le broyera pas comme avec Batho, Rocchi et les autres. Ou bien alors, ceux qui sont chargés de la détection ont de la m... dans les yeux et ne repèrent que les buses alors que les meilleurs talents filent dans d'autres clubs. Je ne sais, si vous avez une explication, je suis preneur.
cold187, qui appréciait Ducrocq pour a combativité sur le terrain ...
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« Répondre #6 le: 27 Juin 2005 à 11:37:26 » |
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Un joueur dont le destin a été broyé par le PSG ? Nicolas Ouedec pardi ! Et alors là, en beauté mes amis! 1/ Ouedec star du footballNicolas Ouédec devient titulaire dans la grande équipe Nantaise des années 1990, à seulement 20 ans. En 1993, Nantes et Ouédec s’inclinent lourdement en finale de coupe de France contre le PSG 3-0 . Un présage ? . L’année suivante le FCN est qualifié pour la Coupe de l'UEFA et Ouédec y inscrit son premier but européen ; cette saison 1993-1994 voit pour lui l’ouverture de nombreuses portes, surtout celles de l’équipe de France que vient de reprendre Aimé Jacquet. Ouédec termine la saison meilleur buteur de D1 avec 20 réalisations en 38 matches, et voit donc sa première sélection chez les Bleus le 29 Mai 1994 à Tokyo lors d'un match Japon-France ; il rentre a la place de David Ginola a la 71 e minute, la France s’impose 4-1 et remporte la Kirin Cup (compétition amicale). La saison suivante est sur la même lignée que la précédente. C'est la folle épopée des Canaris champions de France 1995 : avec 18 buts au compteur (deuxième total de D1 derrière Loko), 8 buts en huit matches de coupe de l'UEFA (et la frustrante élimination contre Leverkusen en quart de finale), et 4 nouvelles sélections chez les Bleus. A l’intersaison, de nombreux club se bouscule pour recruter Ouédec mais il préfère s’aguerrir encore une année avec les Canaris. Il joue la moitié des matches pour cause de blessure, le club finit septième du championnat, mais surtout parvient en demi-finale de la Ligue des champions avant de s’incliner contre la Juventus. En 1996, Ouédec s’envole pour l’Espagne à Barcelone dans les rangs de l'Espanyol, pour 15 millions de francs ! Un passage de deux saisons, réussi mais sans plus, avec 17 buts en 59 matchs. Il marque aussi son seul but chez les Bleus, contre le Mexique le 31 août 1996 d’une reprise de volée sur un centre de Djorkaeff (49e), et le 7 Juin 1997, contre l’Angleterre, il connaît sa dernière sélection sur une défaite 1-0. 2 / son passage au PSG : le début de le déchéanceÀ la fin de la saison 1997-1998, Charles Biétry recrute Ouédec. Les supporters accueillent ce transfert avec satisfaction. Et pourtant….Il accumule les prestation plus catastrophiques les unes que les autres entre ses matchs transparents ou les occasions vendangées. Il ferait passer Florian Maurice pour un attaquant ultra prolifique. Finalement, il ne marquera qu’un but avec le PSG contre le Maccabi Haifa avant de partir au bout de 6 mois sous les quolibets. Il mettra en cause l’ambiance au sein de groupe et du staff parisien pour expliquer ses prestations ! Et puis, comme si cela ne suffisait pas, son passage au PSG correspond avec l’arrêt de sa carrière internationale. En effet, il arrive au club dans la peau d’un joueur de l’équipe de France. Il n’y remettra jamais les pieds ! et personne ne le réclamera d’ailleurs…. 3/ la descente aux enfersApres 6 mois catastrophe au PSG, Ouedec rejoint Nicollin et Montpellier en compagnie des anciens nantais Loko, Pedros et Decroix (Intersaison 1999). Ouédec est bientôt mis au ban de l'équipe avec ses coéquipiers de 95. La reconstitution du trio offensif, notamment, déçoit fortement. Montpellier sombre finalement en D2 en fin de saison. Il jouera 12 matchs en D2 pour 2 malheureux buts. Son contrat se terminant, il quitte la France pour la Belgique et La Louvière, petit club qui lutte pour le maintien. Il n’y reste que quelques mois avant de casser son contrat et de s’envoler pour la Chine. D’abord Dalian Shide, puis Shandong Luneng… Pas plus de details pour ne pas accabler ce pauvre nicolas! Et pour le plaisir, un extrait d’interview donné en mai 2005 au moment de l’arrêt de sa carrière…ou ce qu’il en restait ! Et les plus mauvais souvenirs ?
La défaite en finale de la Coupe de France en 1993 avec Nantes contre le PSG. Grosse tristesse collective parce qu’on y croyait et on est totalement passé au travers de cette finale. J’aurais vraiment aimé gagner cette Coupe de France, c’est un des titres qui me manque et qui m’aurait vraiment fait plaisir. Et il y a des choix de club que l’on ne peut pas appréhender au moment de la signature. Ma signature à Montpellier a été précipitée et à l’époque, ce club était un panier de crabes. J’espère pour eux qu’ils remonteront en L1 rapidement. Mais c’est un club où il est difficile de s’imposer si tu n’adhères pas à leur mentalité. Cela été une erreur d’aller là-bas.
Des regrets dans les choix de club à part Montpellier ?
Non aucun. On ne peut pas prévoir ce qu’il va se passer quand on arrive dans un club. Il y a tellement d’impondérables. Les changements d’entraîneurs comme avec Giresse à Paris au bout de trois mois, on ne pouvait pas le prévoir. Que Marco Simone fasse le maximum pour monter tout le monde contre les Nantais de l’époque, ça m’a marqué parce que je n’avais pas l’habitude de ces méthodes. A Nantes comme à l’Espanyol, c’était le respect du club, l’amour du maillot, le respect des joueurs comme des supporters. A Paris, il y avait trop de parasites
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« Répondre #7 le: 27 Juin 2005 à 22:04:45 » |
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Je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître ...PARIS en 1986 venait d'obtenir son 1er titre - coaché de main de maître par Gérard Houiller - mené à bout de bras par Luis Fernandez - inspiré par Safet Susic le virtuose - rendu efficace par un tueur à gage ex-ange vert Rocheteau Francis Borelli recruta avec panache les 2 meilleurs buteurs de l'éxercice précédant : - un certain Vahid Hallilodzic - et ... JULES BOCANDEqui affolait les compteurs avec le FC METZ après avoir tout fracassé en Belgique. Hélas le football n'est pas une science éxacte, la meilleure attaque renforcée par les 2 meilleurs buteurs...se liquéfia complètement au fur et à mesure de la saison. Le magicien sénégalais enchaîna les prestations transparentes (29 matchs...5 buts), sans doute envoûté par un marabout provençal, il passa le plus clair de son temps à marcher sur les pieds de son collègue bosniaque...on sait depuis ce qu'il en coûte!!! Prêté puis vendu à Nice, il y accomplira quelques saisons honnètes sans jamais retrouver son lustre d'antan. Il nous fera ravaler nos colibets quelques années plus tard quand, en tant que second de Metsu, il corrigea avec les lions de la teranga nos bleus champion du monde!
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Journalisée
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« Répondre #8 le: 27 Juin 2005 à 23:54:51 » |
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C'est marrant ce sujet, parcequ'on y évoque pas mal de choses qui rappellent de bons vieux débats qu'on a eu sur le forum. On aurait presque envie de les recommencer. Pour mon choix, je voulais poster sur Ouédec, mais ça a été pris. C'est vrai que c'est, je pense un des meilleurs exemples de carrière plombée, juste en passant par chez nous. Donc, un peu dans la même lignée, je vais vous compter l'histoire de Cyrille Pouget. Vous allez me dire que c'est de la triche, que Pouget a toujours été mauvais, et que ce n'est donc pas le PSG qui l'a plombé. Mais en fait, si. Formé au FC Metz, il débute en L1 le 19/02/94 à 21 ans. La saison d'après il s'installe comme titulaire indiscutable à la pointe de la formidable attaque du FC Metz. Il forme avec Robert Pirès, le duo mythique des PP flingueurs ("il est le passeur, je suis le buteur"). Il inscrit 22 buts en 2 saisons. Et forcément, avec un tel bilan, il ne peut que taper dans l'oeil de nombreuses personnes. A commencer par le sélectionneur de l'équipe de France, Aimé Jacquet, qui le convoque à 3 reprises. C'est à ce moment-là que Pouget fera preuve d'une lucidité incroyable, voire même de certains talents divinatoires : « Je suis monté très vite, j’en suis conscient, et j’ai découvert qu’on peut aussi très vite redescendre» Un joueur aussi pertinent dans ses propos ne pouvait finir qu'au PSG. C'était évident. Denisot le recrute donc. Mais pour bien lui montrer ce que c'est que le PSG, et à quel point tout se passe bien dans la capitale, la première décision qui est prise le concernant est de le prêter au Servette Genève en D1 suisse. En 6 mois, il mettra 9 buts, et dès la trêve hivernal, le PSG le rappelle. Chez nous, il jouera 14 matchs, marquera quand même 2 buts, et ne participera en aucun cas au parcours européen du PSG (finale de la C2 perdue). Son histoire avec le PSG est terminée, elle fût courte, mais suffisante pour détruire sa carrière. A l'intersaison 97, Pouget signe au Havre, très bon club de bas de tableau. Dès le début du championnat, notre ami Cyrille trouve le moyen d'être le premier joueur à se faire contrôler positif à la nandrolone. Ensuite, il ne sera pas suspendu, mais son rendement ne sera pas le même. En deux saisons et demi au Havre, il met 15 buts, dans l'anonymat le plus complet. Et puis soudain, ce qu'il croit être la revanche du sort, il signe à l'OM. Enfin, sous le feu des projecteurs, il va prouver au monde entier qu'il peut être un grand joueur international, enfin il va jouer la coupe d'Europe. Le seul hic, c'est qu'il a eu la malchance de tomber dans une des plus mauvaises équipes marseillaise qu'on ait vu. Il côtoiera des Jean-Pierre Cyprien, Bakayoko, etc. Il marquera 5 buts pour l'OM (dont un contre le PSG) en 26 matchs. Mais surtout, être sous le feu des projecteurs fera que tout le monde s'accordera à dire, que ce joueur, et bien, c'est pas tellement ça. Donc en avril 2001, il décide de retourner dans un endroit qui lui a tellement réussi par le passé, en Suisse. Il veut revenir comme un roi. Il atterrit donc là où il peut à Bellinzona, grand club de D2 suisse. 7 matchs 1 but. Finalement, il trouve que la Suisse a un peu perdu de son charme, il va revenir à l'OM. Mais les marseillais ayant recruté Pascal Nouma, Pouget n'y jouera plus aucun match. Et quitte à faire la tournée des grands clubs, il file en D2 à Saint-Etienne. Là, il jouera 8 matchs, et marquera 1 but. Quel que soit le club où il joue, il marque Cyrille. D'ailleurs, il a laissé un souvenirs impérissable aux Stéphanois. Quel grand jour ce 29 avril 2002 : Un joli doublé de Cyrille Pouget a permis à la réserve stéphanoise de se débarrasser d’une équipe d’Ile Rousse dominatrice (2-1) Mission accomplie ! En faisant plier l’Ile Rousse grâce à la redoutable efficacité de Cyrille Pouget, les Verts ont quasiment assuré leur maintien en CFA à quatre étapes de la fin de la compétition.
Dans l'histoire de l'ASSE Cyrille Pouget, c'est évident. Donc après toutes ces périgrinations, et surtout, après 6 mois passées à l'UNFP, Cyrille se met à penser, que là où il était le mieux, c'était à Metz. Il y revient donc, voulant aider le club à remonter en L1. 11 matchs, 2 buts. Cyrille ne reconnait plus son club. Tout a tant changé. Nous sommes au mercato 2003. Cyrille pense qu'il a tout vu en France. Il serait temps qu'il aille monnayer ses talents à l'étranger. Il a fait la SUisse bien sûr, mais ce n'est pas vraiment l'étranger. Après tout, son compère de toujours a bien réussi en Angleterre, pourquoi pas lui ? Cyrille Pouget rejoint donc le club de la Jeunesse d'Esch-sur-Alzette, grand club Luxembourgeois, qui malgré son statut amateur est une référence sur le plan national. D'ailleurs Cyrille y réussit bien, même si je n'ai pas ses stats, il y est encore en 2005, il a 32 ans. En 2004, il a même été champion du Luxembourg. Cette année, le club vient de terminer 3ème de son championnat à 12 équipes, derrière Dudelange et Etzella. Quelle belle histoire. Cyrille Pouget est arrivé International français au PSG, pour terminer champion du Luxembourg. Belle transformation. Gauthier, qui trouve que la carrière post-PSG de Revault est plus respectable.
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« Répondre #9 le: 28 Juin 2005 à 09:58:40 » |
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Je vais pour ma part vous conter l'histoire terrible d'un joueur qui aura vu sa carrière brisée après son passage au Paris Saint-Germain. Formé à Lyon (ou il ne disputera que 2 matchs en pro), ce garçon que peu de monde voit aller très haut, rejoint à 22 ans la ville fantôme de Guingamp nouvellement promue en L1. A l'age où certains signent leur premier très gros contrat, ce poids plume (1m74 pour 69 kg) participe activement à la redescente en D2 . Paradoxalement, il y trouve sa place marquant environ 10 buts par saison. Titulaire indiscutable, apprécié par les supporters mais méconnu du grand public, il connaît la consécration lorsqu'en décembre 2001, Luis Fernandez l'appelle au Paris Saint-Germain. Raillé par le public du Parc avide de grands noms, il ne va pas tarder à séduire bon nombre de Parisiens. Il brille, délivre passes décisives sur passes décisives et devient le chouchou du Parc. Certains se demandent même si il n'aurait pas sa place en Equipe de France. A l'orée de la saison 2004-2005, il est l'un des piliers du Club de la Capitale, prolonge son contrat, déclare sa flamme au Club Parisien et Vahid construit son équipe autour de son abattage côté droit. Avec lui à droite et JR à gauche pour servir Pauleta, la saison s'annonce prometteuse. Mais … A quelques heures de la fin du marché des transferts, après un ignoble coup de force, il quitte Paris (en Volvo ) pour rejoindre un pote à Marseille déclanchant nausée chez son entraîneur et colère chez les supporters. Crachant sur ceux qui l'ont adoré, ses déclarations haineuses à l'égard du Club auquel il doit tant, ne lui porteront pas chance. Il ne s'imposera jamais dans le "Club de son cœur", et sera même écarté par ses nouveaux entraîneurs. De star adulée au Paris Saint-Germain, il redevient petit joueur de L2. Plus jamais on ne parlera de lui pour la tunique bleue. Et c'est bien fait !!! Ad (Fiorèse, Fiorèse, on t'enc…. !)
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« Répondre #10 le: 04 Juillet 2005 à 23:57:37 » |
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Salut à tous. Quand j'ai lu ce topic pour la première fois, je n'ai pas cherché à trouver un nom, un coupable, un joueur qui aurait vu sa carrière brisée après son passage au PSG. Tout simplement par ce que j'estimais qu'un nom devait me venir en tête de façon évidente, car au cas contraire, j'aurai inconsciement empiré les choses pour trouver un nom à tout prix et mon jugement aurait pu être faussé, voir infondé. Mais ce soir, en feuilleutant quelques pages sur le oueb, des pages en rapport avec notre club bien entendu (son historique notament) j'ai d'un seul coup reçu cette lumière évidente. Comment donc n'avais-je pas pensé à lui plus tôt tant ce joueur à pu devenir le "Pierre Richard" du Paris Saint Germain à un moment terrible de sa carrière. J'avoue que la proie est assez facile puisque le joueur semble être carrément né avec la poisse du football au bout des semelles et avait même subit quelques déboires avant sa venue dans notre club. Pour ne pas vous le présenter façon Michel Drucker avec du suspens et tout dedans, j'irai droit au but car c'est souvent comme ça que ça se passait pour lui, je vais vous parler de ...Dominique Casagrande. Pour vous prouver que ce garçon avait quelques points communs avec le grand blond à la chaussure noir, en cherchant quelques notes le concernant pour appuyer mes propos, j'ai trouvé un site internet consacré à sa propre astrologie. Il faut croire qu'il commençait même à interesser les spécialistes des astres. Pour résumer son triste passage au PSG et même si la liste me semble longue, je commencerai par remonter à ses origines footeubalistiques. Ca garçon qui est né le 8 mai 1971 à L'Union ( Fait la force parait il?) à commencé sa carrière à Muret ( Plutot bon pour un gardien ) en National avant de rejoindre le FCNA. Sa carrière dans le Loire Atlantique ne fut pas de tout repos comme le confirme ce petit historique assez tragique: Une série noire. Il ne faisait pas bon être portier du FC Nantes lors de la saison 1994-1995. Le 10 novembre 1994, lors de la 17e journée de Championnat, le gardien titulaire des Canaris David Marraud se blesse gravement à Monaco. Diagnostic : rupture des ligaments croisés. Marraud est indisponible jusqu'à la fin de la saison. Dominique Casagrande le remplace. A l'occasion de la 23e journée, le 11 janvier 1995, le jeune gardien nantais (23 ans à l'époque) se fracture la main dans un choc violent avec l'attaquant parisien George Weah. La guigne. La guigne, c'est pô moi qui l'ai dit! et dieu sait que Mister George n'était pas du genre violent. Oui mais voilà, dans sa malchance, le père Dominique est à Nantes et Nantes est une sorte d'idéal pour le nouveau président du Paris Saint Germain, j'ai nommé ce bon vieux bigoudain de Charlot Bietry. Alors Dominique arrive à Paris, persuadé de prendre sous peu, la place de titulaire au nez et à la barbe de nanard le Lama. Que néni Car le portier historique du PSG est là et bien là. On a cru qu'il partirait à l'inter-saison, on l'a cru la saison d'après mais papy a fait de la résistance, et de quelle manière. Dominique se rattrapera contre Morne-aco avec la coupe de la ligue, une coupe dont il nous a sauvé au soir d'une série de tirs aux buts si chers à Jean Michel complètement Largué. "Et oui, après les prolongations on appelle ça des tireuh zo but thierry et non plus des pénaleuhty, tout à fait" J'espère qu'il en a profité le bougre de Domi... Oui, par ce qu'en suite c'est la triste dégringolade: Lama à le malheur de se blesser et Domi fait boulette sur boulette sur les 4-5 matchs qu'il a à jouer au point de se mettre la parc à dos. (Et pourtant c'est pô facile ça ) Quand Bernard se décide à partir, l'artiste entrevoie la lumière. Une lumière qui sera rapidement éteinte par un geant venu de Lorraine, le grand Lionel qui au bout de quelques matchs le remplaçera, après que Domi ait marqué contre son camp sur un coup de billard mémorable ballon - transversale et ne retourne affuter ses gants sur le banc puis ailleurs.. loin..ailleurs. : "Dominiqueuh niqueuh niqueuh s'en allait tout simplement!.." Qu'à cela ne tienne Etienne! ce sera à St Etienne! Puisque je suis la risée de tout le monde c'est chez les verts que je deviendrai grand et même si c'est en Ligue 2 ! Alonzo, lui, fait le voyage inverse, comme quoi des fois le dieu du foot pense quand même un peu à nous.. Sauf qu'on ne se refait pas et que notre Pierre Richard des lignes de but continuera, passionné qu'il est par sa jolie petite copine qui fait la météo sur Canal, à collectionner les boulettes. "C'est quoi le temps demain chérie? - Euh noir, toujours noir..m'enfin tu t'en fous un peu sur le banc t'es à l'abri "Il sera rapidement remplacé par le jeune Jeremy spidey Jeannot. Se faire remplacer par un gars qui s'appelle Jeannot, rhaa quand même.. Au dernières nouvelles, Dominique faisait le bonheur des attaquant du national, mais pas de Creteil, mais il jure qu'il reviendra. Que voulez vous c'est un mec sympa qui ne méritait sans doute pas toutes ces critiques, mais face aux attaquants, la CASA de Casagrande sera toujours trop GRANDE... ++ Safet qui a presque honte de se moquer comme ça. Mais bon, c'est le jeu ma pauv' Lucette, c'est le jeu PS: Merci à l'excellentissime PSGmag pour ses archives qui m'ont permis de retracer plus précisement la carrière de mon parisien tout pété à moi que j'ai.
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