Comme vous, je trouve très bien ce communiqué, mais je regrette qu'il ne s'agisse que d'un cas isolé.
Donc pour ma part, la réponse à ta question est évidemment « PSG a raison de se défendre ». Mais comme Gauthier et Smegs, j'ajouterais « PSG aurait encore plus raison de se défendre quand il ne s'agit pas d'un article dans
Le Monde ».
En l'occurrence,
le papier s'attarde un peu sur le PSG alors que le rapport concerne toutes les collectivités de France, et tous les sports. Le débat pourrait être intéressant, mais il est toujours abordé par le petit bout de la lorgnette. Mais bon, on va pas refaire le monde...
Là où ça m'embête, c'est que le fameux rapport n'est qu'une synthèse des rapports rendus par 19 chambres régionales des comptes. Et quand, en février dernier, la chambre régionale d'Île-de-France a pondu son rapport, relayé par
et pas mal de sites web (alors que cette fois-ci, seul
Le Monde en a parlé !), le PSG n'a pas répondu. On peut aussi noter que différentes collectivités et clubs concernés ont répondu dès les rapports régionaux en février, et à nouveau dans en décembre. La Mairie de Paris a ainsi justifié (entre autres) sa subvention au PSG une première fois en février, une deuxième en décembre. Ces réponses sont inclues dans les rapports définitifs rendus publics. Si le PSG ne s'était pas contenté de vendre des pin's Passion PSG à ces époques-là, ses réponses auraient aussi pu êtres prises en compte. D'ailleurs, le communiqué répond plus à la Cour des comptes qu'à l'article, puisque c'est Séguin lui-même qui explique que la subvention au PSG permet de diminuer les déficits.
Voilà, jamais content
, mais bon... Je ne crois plus du tout, malheureusement, au début d'une nouvelle ère. On se fait entuber par les commissions et on se contente de dire que là, cette fois, on va surveiller ça de près. On se fait charcuter dans la presse et on répond 1 fois sur 15, quand c'est dans
Le Monde... Ce vieux débat sur les subventions publiques au PSG, et la réponse à base de taxe sur les spectacles, c'est pourtant vieux comme le monde. À chaque fois qu'elles sont votées, et à chaque municipale, on y a droit.