Au tour du directeur de
Libération de s'excuser platement, toujours pour le même article. L'idée : le foot, c'est un peu un truc de connards.
Le directeur du quotidien Libération Laurent Joffrin a qualifié jeudi de "ratage" un article de l'édition de lundi sur la défaite de l'équipe d'Algérie contre la Slovénie (0-1) au Mondial-2010, qui a "blessé" les Algériens à qui il a souhaité présenter des "excuses".
"Vous savez comment c'est, les gens qui s'occupent de foot emploient parfois un langage un peu familier, un peu... et là c'était sur l'équipe d'Algérie, il y avait un redoublement de moqueries et de choses qui étaient moyennement drôles, entre nous. Et donc c'était un ratage, on s'est trompé", a-t-il estimé sur France-Info.
"Etre drôle, c'est très bien, mais il ne faut pas blesser les gens. Quand on blesse les gens, c'est une mauvaise chose", a-t-il ajouté.
"C'était une maladresse (...) J'ai souhaité qu'on présente nos excuses", a encore indiqué M. Joffrin.
Son journal avait déjà publié dans l'édition de mardi un petit encart d'excuses: "Il ne s'agissait en aucun cas de blesser quiconque, mais de rendre compte du match des Fennecs d'une façon que nous pensions, à tort, originale, voire humoristique. C'était du 150e degré, inintelligible. Nous nous sommes trompés et nous présentons nos excuses à toutes les personnes qui se sont senties atteintes par cet article".
L'article de lundi, "Notes salées pour l'Algérie", revenait sur la défaite des Fennecs contre la Slovénie en attribuant à chaque joueur une note et des qualificatifs dénoncés sur internet et dans certains médias algériens.
"Si un leader doit montrer l'exemple, alors Ziani devrait commencer par éviter cette coupe de cheveux vomitive (rasé autour, brun à la racine, jaune dessus). Puis troquer son pantacourt pour un vrai short. Après seulement l'ancien Marseillais pourra penser à jouer", écrivait Libération lundi.
Le gardien Chaouchi a aussi "fait n'importe quoi avec ses cheveux", en plus d'avoir "des prises de risque débiles dans le jeu au pied" et des "gants tartinés de margarine", selon l'article.
Quant à Bougherra, il a, selon le journaliste, "des seins, du ventre et un sacré coup d'oeil, soit le parfait attirail du videur de night-club", et l'entraîneur Rabah Saâdane, "survêtement, casquette, moustache", arbore "la trilogie du parfait blédard".