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« le: 02 Octobre 2012 à 09:25:22 » |
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Le site n'étant plus ( ), je pense que ce nouveau topic a toute sa place sur le forum, malheureusement. Il s'agit ici de mettre en ligne - et éventuellement de les commenter - les articles traitant du PSG parus dans la presse, hors interviews, un autre topic leur étant déjà dédié. Merci de penser à mettre les sources et éventuellement le lien de l'article d'origine. Je débute avec cet article de sur Ménez : Ménez aurait-il changé?
Critiqué – et sanctionné – au sortir de l’Euro, l’attaquant parisien affiche un comportement sans vague depuis le début de la saison. Selon ses proches, l’Ukraine l’a fait grandir.
DE DONETSK à Princeton, il avait été beaucoup question de Jérémy Ménez au cours de l’intersaison. D’un quart de finale de l’Euro perdu par la France face à l’Espagne (0-2), en Ukraine, à un stage estival du PSG dans le New Jersey, le nom de l’attaquant parisien s’est retrouvé pris, d’abord, dans les turbulences d’un comportement jugé déplacé, avant de peupler les discours protecteurs de Carlo Ancelotti (1). Soucieux de ne pas laisser les tourments bleus du joueur déteindre sur son quotidien parisien, l’Italien avait passé le mois de juillet à jouer publiquement sur la corde de la responsabilisation : « Ménez doit prendre moins de cartons jaunes », « Ménez fait partie des joueurs à qui je pourrais confier le brassard… »
Ménez n’est pas devenu capitaine du PSG, mais il apparaît désormais en troisième position dans cette hiérarchie, derrière Christophe Jallet et Mamadou Sakho. Au rayon disciplinaire, les chiffres laissent deviner un Ménez qui se canaliserait mieux : aucun carton jaune après sept journées de L 1, contre deux avertissements, la saison dernière, à pareille époque.
Les critiques post-Euro « ne l’ont pas affecté » , assurent ses proches. « C’était sa première compétition internationale, ça lui a fait passer un cap mentalement, poursuit l’un d’entre eux. Il s’est rendu compte que tout ce qu’il faisait en équipe de France prenait des proportions plus importantes qu’en club et qu’il fallait faire attention à l’image qu’un joueur dégage. Quelque part, l’Euro l’a fait grandir. ll s’en est servi pour prendre un nouvel élan. »
Guy Lacombe : « J’ai l’impression qu’il est en train de mûrir »
Les premiers signes de cet état d’esprit tourné vers l’avant, on pouvait les déceler mi- juillet, quand l’ancien Romain décida de reprendre l’entraînement quelques jours avant la fin de ses vacances. Il était « pressé de reprendre, de toucher la balle », soufflait-il alors, sur un canapé du Marriott de Princeton, tandis que Zlatan Ibrahimovic, à quelques mètres de là, étrennait son nouveau survêtement parisien dans les couloirs de l’hôtel (2).
À Paris, l’arrivée du charismatique Suédois a mis en veilleuse les crises d’ego qui fragilisaient parfois l’équilibre de l’équipe, la saison dernière. Et dans un contexte de concurrence offensive accrue, Ménez et son pouvoir d’accélération ont toujours séduit Ancelotti, très sensible aux joueurs capables de donner de la profondeur. Depuis le déplacement à Lille (2-1, le 2 septembre) et le passage à un 4-3-1-2, Ménez figure dans le trident type offensif aux côtés d’Ibra, devant un Pastore posté en numéro 10. S’installer devant, comme au printemps dernier, c’est ce que le joueur espérait, après avoir oeuvré comme attaquant excentré lors de son premier semestre au PSG. Près de deux mois après le début de la saison, le bilan statistique du Français, terni par son occasion énorme manquée à Ajaccio (0-0, le 19 août), ne donne pas encore le vertige, avec deux passes et un but en Ligue 1 auxquels on peut ajouter le penalty qu’il provoqua, en Ligue des champions, face au Dynamo Kiev (4-1, le 18 septembre). Mais s’il se montre moins décisif qu’au printemps, il est cet électron libre qui reste difficilement contournable. « Je sens qu’il travaille de plus en plus pour l’équipe, observe Guy Lacombe, son ancien entraîneur à Sochaux. Pas seulement dans les replis, mais surtout dans sa façon de délivrer des passes dans un meilleur timing. À vingt-cinq ans, il entre dans la période dorée d’un footballeur, qui s’étire jusqu’à trente ans, et j’ai l’impression qu’il est en train de mûrir. Il est sur la bonne voie. »
Chez les Bleus, Didier Deschamps n’a pas tardé à lui tendre la main, le titularisant en Finlande (1-0, le 7 septembre) dès son retour de suspension. En privé, le sélectionneur a jugé Ménez « réceptif » lors du dernier rassemblement. « Il sait qu’il a des efforts à faire par rapport à ce qu’il s’est passé à l’Euro, a confié “DD” à des proches. Même s’il ne va pas changer du jour au lendemain la façon dont les gens le perçoivent, il est habité de bonnes intentions. Il sourit un peu plus qu’avant, mais il ne doit pas en rajouter. Il doit rester naturel. »
Salvatore Sirigu, lui, parle de son coéquipier comme d’un joueur « très tranquille dans le vestiaire, à la fois discret et important pour le groupe, et n’ayant jamais un comportement négatif. » Proche de Guillaume Hoarau, Sylvain Armand et Christophe Jallet, dont il est désormais un voisin à Saint-Nom-la-Bretèche (Yvelines), Ménez est un joueur à qui Paris semble avoir redonné, ces derniers mois, une sérénité bousculée sous un autre maillot. Le PSG, décidément, n’est plus le même club.
JÉRÔME TOUBOUL
(1) Lors du quart de finale face à l’Espagne, le 23 juin, Ménez, qui avait remplacé Florent Malouda à la 65e minute, avait insulté l’arbitre, l’Italien Nicola Rizzoli, et eu une altercation verbale avec Hugo Lloris, le capitaine des Bleus. Le 27 juillet, la commission de discipline de la FFF lui infligera un match de suspension suite à ce comportement. Une sanction qu’il purgera lors du match amical face à l’Uruguay (0-0), au Havre, le 15 août. (2) L’Équipe du 26 juillet 2012.
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« Dernière édition: 02 Octobre 2012 à 09:27:16 par Maitre Indy »
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« Répondre #1 le: 02 Octobre 2012 à 10:20:03 » |
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Pas de supporteurs parisiens à Marseille ?
Il n’y aura pas de déplacement officiel de supporteurs parisiens demain à Porto. Et l’avion censé emmener les fans du PSG à Marseille dimanche risque aussi de rester au hangar, faute de demandes suffisantes. Le club proposait un déplacement au Portugal par les airs contre 340 €. Et autant pour descendre à Marseille. Mais samedi, les dirigeants, constatant qu’une petite cinquantaine de personnes seulement s’étaient inscrites, ont préféré annuler le premier déplacement.
Il est vrai que beaucoup de supporteurs ont décidé de faire le voyage à Porto par leurs propres moyens pour un moindre coût. Jeudi dernier dans nos colonnes, Jean-Claude Blanc, le directeur général du PSG, assurait avoir reçu « beaucoup de demandes pour Marseille ».
Décision définitive aujourd’hui
Pas assez, visiblement : 340 € pour un match de Championnat de France, cela semble largement au-dessus des moyens de l’immense majorité de ses supporteurs. Ce matin, la tendance est à l’annulation pour le déplacement au Stade-Vélodrome car le club est bien en dessous des 150 inscrits, la barre fixée officieusement pour donner le feu vert. Certaines sources, du côté du ministère de l’Intérieur, assurent que la décision d’organiser ce voyage en avion (avec les prix qui en découlent) vient uniquement du club.
Le 18 septembre, la Ligue et les deux clubs s’étaient mis d’accord sur le nombre de 400 supporteurs parisiens autorisés à effectuer un déplacement interdit depuis 2010. Une nouvelle réunion de sécurité se tiendra aujourd’hui à Marseille. Si d’aventure l’annulation de ce voyage « officiel » est prononcée, les supporteurs parisiens ne seront pas autorisés à assister au clasico. Et compte tenu du principe de réciprocité, les supporteurs marseillais pourraient ne pas être autorisés à se rendre au Parc le 31 octobre (Coupe de la Ligue) et le 24 février (championnat). C'était courru d'avance et ça se confirme. Par contre la réciprocité, je ne vois pas. Il n'y a pas d'interdiction de l'Etat, donc pas de réciprocité qui tienne comme les autres années.
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« Répondre #2 le: 02 Octobre 2012 à 10:41:00 » |
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C'était courru d'avance et ça se confirme. Par contre la réciprocité, je ne vois pas. Il n'y a pas d'interdiction de l'Etat, donc pas de réciprocité qui tienne comme les autres années.
Logiquement, il n'y a aucune raison qu'il y ait réciprocité puisque les supps parisiens, via le club et un (gros) chèque de 340 euros, auraient pu se rendre au vélodrome. Dès lors, l'état n'a rien interdit et il n'y aura donc aucune raison pour les Marseillais de ne pas monter à Paris s'ils le désirent. Après, 340 euros... On en viendrait presque à se demander si ça n'arrangeait pas le club de ne pas avoir à organiser ce déplacement même si NAL a annoncé qu'ils vendaient les billets d'avions et les places à prix coûtant.
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« Dernière édition: 02 Octobre 2012 à 10:42:44 par Maitre Indy »
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« Répondre #3 le: 02 Octobre 2012 à 11:03:33 » |
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Si je ne dis pas de conneries, 340€ c'est à peu près le prix d'un abo en virage en quart de virage... Un match à l'extérieur pour le prix de 20-25 matchs à domicile !
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« Dernière édition: 02 Octobre 2012 à 11:07:55 par Méass »
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« Répondre #4 le: 02 Octobre 2012 à 12:11:15 » |
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Clairement, tout a été fait pour décourager les supps de se déplacer. Et dans le même temps, le club ne perd pas la face (enfin pas avec les supps, mais vis à vis de l'extérieur) parce qu'ils auront fait semblant de.
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« Répondre #5 le: 02 Octobre 2012 à 20:47:42 » |
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Avant le déplacement du Paris-SG sur la pelouse du Dinamo Zagreb, mercredi en Ligue des champions, Thiago Silva a démenti avoir dit qu'il préférait jouer avec Alex dans une interview au Parisien, tout en présentant ses «excuses» à Sakho si l'international français s'est senti blessé. «Je n'ai pas dit que je préférais jouer avec Alex ou quelqu'un d'autre, a assuré ce mardi le défenseur brésilien. J'ai juste dit qu'Alex avait plus d'expérience. Je ne sais pas s'il est triste mais je m'excuse auprès de Sakho et je n'ai pas dit ça.»
Son entraîneur Carlo Ancelotti est ensuite venu à son secours en estimant que l'ancien Milanais était un «joueur et un homme intelligent». «Pour ces raisons, je ne pense pas qu'il ait dit cette chose», a poursuivi l'Italien. «Ce sont deux joueurs de qualité, expliquait l'ancien Milanais dans l'édition de mardi du quotidien à propos de ses deux coéquipiers. (...) Je dois avouer que, même si je me suis senti bien avec les deux, j'étais plus tranquille avec celui qui a plus d'expérience, c'est-à-dire Alex.» (Avec AFP - photo Presse-Sports)
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« Répondre #6 le: 02 Octobre 2012 à 21:14:00 » |
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Avant le déplacement du Paris-SG sur la pelouse du Dinamo Zagreb, mercredi en Ligue des champions, Thiago Silva a démenti avoir dit qu'il préférait jouer avec Alex dans une interview au Parisien, tout en présentant ses «excuses» à Sakho si l'international français s'est senti blessé. «Je n'ai pas dit que je préférais jouer avec Alex ou quelqu'un d'autre, a assuré ce mardi le défenseur brésilien. J'ai juste dit qu'Alex avait plus d'expérience. Je ne sais pas s'il est triste mais je m'excuse auprès de Sakho et je n'ai pas dit ça.»
Son entraîneur Carlo Ancelotti est ensuite venu à son secours en estimant que l'ancien Milanais était un «joueur et un homme intelligent». «Pour ces raisons, je ne pense pas qu'il ait dit cette chose», a poursuivi l'Italien. «Ce sont deux joueurs de qualité, expliquait l'ancien Milanais dans l'édition de mardi du quotidien à propos de ses deux coéquipiers. (...) Je dois avouer que, même si je me suis senti bien avec les deux, j'étais plus tranquille avec celui qui a plus d'expérience, c'est-à-dire Alex.» (Avec AFP - photo Presse-Sports) Merde, voilà la vraie raison pour laquelle le club n'envoie aucun supporter à Porto cette semaine...
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« Répondre #7 le: 03 Octobre 2012 à 08:14:26 » |
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ATTISER LES PREMIÈRES BRAISES
Quatre jours avant son déplacement brûlant à Marseille, le PSG défie le FC Porto chez lui. Pour Paris, dès aujourd’hui, la température monte d’un cran.
Deux semaines après son entrée en matière fracassante contre le Dynamo Kiev (4-1), le PSG, toujours invaincu cette saison, va tenter de briser la malédiction française à Porto (six défaites, deux nuls et une seule victoire, de Nantes, 2-0, en 1971) et de cultiver sa dynamique du moment. Le jour des trente et un ans d’Ibra, et dans un contexte marqué par des déclarations ambiguës de Thiago Silva, l’équipe de Carlo Ancelotti défie, ce soir, son adversaire le plus massif depuis le début de la saison. Un avant-goût de l’agitation qui l’attend au Vélodrome dimanche soir.
DES BLEU ET BLANC de Porto à ceux de Marseille, Paris connaît le thème de ses soirées de la semaine, et des enjeux brûlants qui les enrobent. Des bords de l’Atlantique à ceux de la Méditerranée, il s’agit, pour l’attraction PSG, d’affermir un leadership de groupe en Ligue des champions avant de tenter d’en conquérir un autre, plus hexagonal. Du haut de ses cinq victoires d’affilée (dont quatre en L 1), le PSG s’immerge, aujourd’hui, dans cinq journées qui peuvent peser lourd dans sa course au pouvoir.
Le Championnat a beau figurer l’objectif absolu de la saison, l’entrée en matière du PSG, le 18 septembre face au Dynamo Kiev (4-1), suggère que cette équipe, adossée à l’« expertise » d’Ibra et de Thiago Silva, sait hausser le ton en Ligue des champions. S’il n’entend pas s’être déplacé pour rien, Paris devra raviver à Porto le souffle, l’impact, l’équilibre et le tranchant de sa première soirée européenne de la saison. Il devra gommer avec autorité l’image de gestionnaire un peu maladroit qu’il a laissée samedi dernier lors de son match au Parc face à Sochaux (2-0). Si ce Paris invaincu redevient un Paris enragé, il pourra alors espérer tirer de ce déplacement un résultat qui le projetterait avec encore plus de sérénité vers sa prochaine double confrontation avec le Dinamo Zagreb, mais aussi vers le sommet de Marseille.
Hier matin, on s’est demandé si cette sérénité ne risquait pas d’être ébréchée par Thiago Silva. Par une entorse inattendue à une langue de bois dont il connaît pourtant toutes les ficelles, le Brésilien a lâché cette phrase dans une interview accordée au Parisien : « Je suis plus tranquille quand je joue avec Alex. » « Vous préférez donc jouer avec Alex ? » a-t-il été relancé par nos confrères. Réponse : « Oui, c’est ça » (lire par ailleurs). Hier, en conférence de presse, l’ancien Milanais a défendu l’idée de propos inexistants, mais cette controverse jette un trouble, même léger, à quelques heures de son association avec l’international français.
Normalement, on ne devrait pas s’ennuyer
Si jamais ils devaient dissiper par le jeu tout malentendu médiatique, Thiago et Sakho ne pourront le faire sur le dos de Hulk, ex-terreur locale, transféré pour 58 M€ fin août au Zénith Saint-Pétersbourg (voir page 8). Tandis qu’Ibra célèbre aujourd’hui ses trente et un ans – « J’espère que c’est lui qui nous offrira un cadeau », a souri Ancelotti hier –, Jackson Martinez, le nouveau buteur colombien de Porto, fêtera, ce même jour, ses vingt-six ans. Au regard des stats de son début de saison (4 buts en 5 matches de Championnat du Portugal), la défense centrale parisienne connaît l’identité de son principal client.
D’autres duels majeurs, inévitablement, se situeront au milieu. Face à Verratti et Matuidi, Porto alignera le convoité Joao Moutinho et un certain Lucho, buteur à Zagreb lors du premier match (2-0) et rarement malheureux face au PSG (*). À surveiller, également, les moments où Ibra croisera Nicolas Otamendi, le défenseur international argentin.
Interrogé sur la façon dont il percevait le rapport de forces avec Porto, Ancelotti a estimé que l’adversaire n’était « pas affaibli par le départ de Hulk ». Dans une allusion aux traces laissées ici par José Mourinho et André Villas-Boas, l’Italien a ajouté : « Ils jouent le même type de football depuis quelques années. Porto est l’adversaire le plus fort du groupe, le plus expérimenté. Jouer ici sera un très bon test pour mesurer notre degré actuel de confiance et le niveau de notre jeu. Et gagner serait un très bon pas en avant vers la qualification. »
Seul survivant, sur la feuille de match, de la précédente confrontation – tendue – entre les deux équipes, ici en C 1 (0-0, le 2 novembre 2004), Sylvain Armand pourra constater que l’effectif adverse a été entièrement renouvelé au fil des huit années qui se sont écoulées depuis. Hier, Vitor Pereira, l’entraîneur de Porto, a souligné que « les deux clubs ont des modèles de développement différents ». Recrutements astucieux et reventes XXL d’un côté ; crédit illimité pour acheter des produits de luxe, de l’autre : les rivaux du jour, c’est vrai, n’empruntent pas les mêmes chemins pour briller. Mais ils partagent, sur le terrain, un goût du jeu vers l’avant. Et cela laisse au moins espérer que l’ennui, ce soir, aura du mal à s’inviter au stade du Dragon.
JÉRÔME TOUBOUL
(*) Avec l’OM, le bilan de Lucho contre le PSG est de 4 victoires, 1 nul et 1 défaite. Un changement tactique qui rapporte
Depuis qu’il est passé du 4-3-3 à un système avec un vrai numéro 10 et deux attaquants, le PSG a gagné tous ses matches.
CE N’EST PEUT-ÊTRE pas l’unique élément explicatif mais il concourt en grande partie à l’accélération subite du rythme du PSG depuis début septembre. Cinq matches – toutes compétitions confondues –, cinq victoires et un passage du 4-3-3 à un système avec un meneur de jeu – Javier Pastore – et deux attaquants – Zlatan Ibrahimovic et, le plus souvent, Jérémy Ménez – qui a changé le paysage tactique parisien et enclenché une dynamique nouvelle.
De Lorient (2-2, le 11 août) à Bordeaux (0-0, le 26 août), Paris a évolué avec une seule pointe encadrée par deux « ailiers » sans diffuser un sentiment flagrant de puissance et d’invulnérabilité. À Lille (2-1, le 2 septembre), Carlo Ancelotti a remanié son équipe, placé Pastore dans un rôle de 10 et recentré Ménez aux côtés d’Ibra. « Le 4-3-3 impliquait trop de rigidité, explique Omar Da Fonseca, consultant pour BeIN Sport. Ménez était bloqué à droite et Pastore utilisé à contre-emploi. En 4-3-1-2, ces deux joueurs jouissent de plus de liberté. » Le premier tourne davantage autour d’Ibrahimovic quand le second se retrouve moins dos au but, le jeu plus face à lui. Et les deux ont été impliqués sur sept des douze derniers buts parisiens marqués hors coups de pied arrêtés.
Ce remaniement profite aussi à Ibrahimovic. « Un entraîneur bâtit son équipe autour de ses joueurs clés, relève Alain Perrin, l’ancien entraîneur de l’OM et de l’OL. En l’occurrence, c’est Zlatan. On a vu lors des premiers matches qu’il aimait reculer, décrocher, se faire oublier. Dans ces cas-là, qui occupe l’axe ? D’où la présence un peu plus haute et un peu plus centrale de Ménez. » Si l’ancien Sochalien est moins bien, Ancelotti dispose, pour le remplacer, de Lavezzi, « qui jouait dans cette position de deuxième attaquant à Naples », selon Da Fonseca, ou de Gameiro. Et si c’est Pastore qui flanche ? « Ménez peut jouer en 10, reprend Da Fonseca. Et Nene aussi. » Cette nouvelle animation offensive suppose aussi une occupation différente des couloirs. Avant, les « ailiers » s’en occupaient. Maintenant, c’est surtout aux latéraux de les investir mais aussi aux deux milieux excentrés. « À côté du pivot devant la défense (Verratti), il est préférable d’aligner des joueurs qui ont des jambes, précise Perrin. À la fois pour le travail de récupération, bloquer les montées des latéraux adverses et se projeter sur les côtés dans les phases offensives. » Le profil de Chantôme et désormais de Matuidi, qui marque (à Bastia, 4-0, le 22 septembre) et se crée de plus en plus d’occasions. Plus, aujourd’hui, que Sissoko et Thiago Motta.
DAMIEN DEGORRE
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« Répondre #9 le: 03 Octobre 2012 à 10:52:08 » |
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Free a du menacer de se mettre sur le créneau avec des abonnements à prix cassé... Ca fait toujours peur...
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« Répondre #10 le: 03 Octobre 2012 à 11:27:43 » |
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Free a du menacer de se mettre sur le créneau avec des abonnements à prix cassé... Ca fait toujours peur...
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« Répondre #11 le: 03 Octobre 2012 à 11:43:41 » |
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Chouette idée cette rubrique! Je pense que cela mériterait même une section propre dans le forum.
Parce que, au bout de quelques jours, cela risque de se changer en "fouf'tié c't'affaire!"
J'en appelle aux modos du forum pour créer la section. Parce que, quand il y aura 150 articles dans le même topics, on va se perdre...
non?
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« Répondre #12 le: 03 Octobre 2012 à 12:19:04 » |
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Bon article de So Foot sur "l'affaire Silva-Sakho" « Ce sont deux joueurs de qualité. Sakho est un bon défenseur, très technique. Il est en train de grandir. La grande différence, c’est qu’Alex a plus d’expérience. Il a joué avec la sélection et dans d’autres grandes équipes européennes. J’ai disputé un match avec Sakho, deux avec Alex. Et je dois avouer que, même si je me suis senti bien avec les deux, j’étais plus tranquille avec celui qui a plus d’expérience, c’est-à-dire Alex… » Entre deux lignes sur Dieu, trois sur la gastronomie française et quelques fulgurances sur le niveau de la L1, Thiago Silva a aussi pris le temps de dégoupiller une petite grenade hier matin dans le Parisien. Mais la déflagration, a priori destinée à hérisser encore un peu plus la crête du « petit » Mamadou, a surtout soufflé les murs du département communication du club. Bien emmerdés, les hommes en noir du PSG ont répliqué dans l'après-midi en envoyant le Brésilien jouer au pompier pyromane en conférence de presse : « Je n'ai pas dit que je préférais jouer avec Alex ou quelqu'un d'autre. J'ai juste dit qu'Alex avait plus d'expérience que Sakho. Je tiens quand même à m'excuser auprès de Sakho. Je ne sais pas s'il est triste ou non, mais je n'ai jamais dit ce qui est sorti dans la presse. » Une ligne de défense digne d'un Brandão qui se serait mis au handball dans le Languedoc-Roussillon.
Parce qu'au fond, tout le monde s'en fout, à commencer par les principaux intéressés. Primo, Thiago Silva est arrivé en France il y a à peine deux mois, vit à l'hôtel, où il ne se nourrit « que de steak-frites », et se dit bien incapable de citer le moindre joueur français en dehors d'Ederson, Cris et Michel Bastos. Si en plus on lui pose la question du choix de son collègue de bureau, évidemment qu'il préfère cohabiter avec un compatriote quasi dans la même galère que lui plutôt qu'avec un jeune autochtone dont il arrive tout juste à prononcer le prénom. Et secondo, non, Mamadou Sakho n'est pas triste. Merci pour lui. Il est assez intelligent pour comprendre que s'il était le capitaine du pays du football et que le prince du Qatar avait misé 49 millions d'euros sur sa personne, lui aussi aurait peut-être confié à un journaliste qu'il préfère faire la paire avec Zoumana Camara juste parce qu'il aime bien l'appeler « Papus ».
Une paire amovible
Un débat que Carlo Ancelotti a d’ailleurs balayé d’un revers de main : « Toutes les combinaisons en défense ont été bonnes jusqu’à présent, et c’est une vraie richesse que de pouvoir compter sur trois défenseurs de ce niveau. » Lorsqu’il lève un sourcil pour s’exprimer, Carlo a souvent raison. À ceci près qu'il aurait pu préciser que ses combinaisons défensives dureraient toute la saison. Histoire que tout le monde comprenne que le PSG est désormais bien au-dessus de tout ça. En France, on y est peut-être plus tellement habitué, mais on appelle encore ça un problème de riches. Et dans son français de montreur d'ours, Ancelotti l'a parfaitement assimilé. Pour autant, s’il veut remplir ses objectifs et valider tous les zéros promis sur sa fiche de paye annuelle, le technicien transalpin sait mieux que quiconque qu’il a besoin de son groupe frais et dispo en toutes circonstances. En maître architecte, il l’a donc construit ainsi. Une, deux, voire trois équipes programmées pour contrôler le championnat, exister en Ligue des champions, tout en évitant de se planter dans un 32e de finale de Coupe de France à Gueugnon. Alors Sakho/Silva, Silva/Alex ou Alex/Sakho... et pourquoi pas Armand/Camara, tiens ? Tant qu’il y a Zlatan devant, derrière c'est détente.
En fait, le véritable problème se situe ailleurs. Dans les travées du Parc des Princes plus précisément. Car pour les résidents, Sakho c’est Paris. Planté, poussé et récolté au club. Pour eux, regarder leur protégé cirer le banc au profit de deux Cariocas qui défendent avec classe et sourire est certes un délicieux supplice, mais il n’en demeure pas moins douloureux. Pourtant, du haut de leur tribune, ils devraient voir l’horizon tel qu’il est, clair et dégagé. L’enfant roi du Parc est toujours au club, a toujours vingt-deux ans, sauf qu’il côtoie désormais le top niveau à son poste et commence enfin à s’imposer en équipe de France. Du coup, l’enjeu n’est pas tant de savoir qui sera associé ce soir à Thiago Silva pour défier Porto dans son antre, mais plutôt de savoir si, d’ici deux ou trois saisons, Mamadou Sakho et lui seront capables de museler le Real ou le Barça en finale.
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« Répondre #13 le: 04 Octobre 2012 à 08:09:34 » |
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Paris rate le test
Deux semaines après son entrée fracassante contre le Dynamo Kiev (4-1), le PSG a vécu une soirée difficile à Porto, où il a perdu son premier match de la saison (0-1).
Le PSG passait son premier test de la saison contre le FC Porto ce mercredi en Ligue des champions. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il fut loin d'être concluant. Dominés toute la rencontre, les hommes de Carlo Ancelotti ont énormément souffert face au jeu léché des Portugais. Ils ont d'ailleurs perdu leur premier match de la saison en encaissant un but à six minutes de la fin par James Rodriguez (1-0). Salvatore Sirigu s'était pourtant employé à moult reprises (3e, 28e, 60e, 74e, 79e) pour retarder l'échéance, mais il n'a rien pu faire sur le tir du Colombien.
Moutinho ce cerveau
Asphyxiés par les Portugais, qui pressaient très intelligemment, les Parisiens n'ont jamais su résoudre l'équation Moutinho. Le stratège de Porto, qui joue la tête levée, avait toujours une seconde d'avance sur les défenseurs parisiens. Il est à l'origine du but portugais, puisque son centre depuis le côté gauche a terminé dans les pieds de James Rodriguez après une déviation de la tête de Fernando. Un autre de ces décalages aurait pu se transformer en offrande, mais Varela a tiré sur Sirigu, venu à sa rencontre (60e). Ils ont été également incapables de trouver la solution pour contrer Jackson Rodriguez, libre de ses mouvements grâce à ses décrochages.
Chantôme s'est battu
Carlo Ancelotti avait décidé de lancer Clément Chantôme à la place de Momo Sissoko. Le milieu a été un des rares à se montrer agressif. Avec Blaise Matuidi, ils avaient beaucoup de travail car ils devaient colmater les brèches laissées par Marco Verratti et Gregory Van der Wiel. L'Italien, qui a une nouvelle fois trop porté le ballon, n'a jamais été dans le rythme. Une de ses pertes de balle, dès la quatrième minute, a d'ailleurs failli être fatale aux Parisiens... Quant au Néerlandais, préféré à Christophe Jallet, il a été pris un nombre incalculable de fois dans son dos. Les Parisiens auraient malgré tout pu réussir un hold-up, mais Zlatan Ibrahimovic, qui fêtait ses 31 ans, a gâché les deux seules occasions parisiennes de la rencontre (12e, 20e). Ce résultat ne fait pas les affaires du PSG qui voit le Dynamo Kiev, tombeur du Dinamo Zagreb (2-0), revenir à hauteur. Les Portugais, eux, sont seuls en tête du groupe A. .fr
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Journalisée
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« Répondre #14 le: 04 Octobre 2012 à 20:49:33 » |
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Sakho reste mobilisé
Mamadou Sakho a un mental hors norme. Mardi matin, le défenseur central du PSG a découvert dans les colonnes du « Parisien » - « Aujourd’hui en France » que Thiago Silva préférait jouer avec son compatriote Alex. Le coup a été rude à encaisser mais n’a pas démobilisé le bonhomme. Il lui a peut-être même offert un soupçon de motivation supplémentaire.
Hier soir, Mamadou Sakho est entré la tête haute sur la pelouse du stade du Dragao avec l’envie de démontrer son potentiel. Il n’a pas failli pour le premier match de Ligue des champions de sa carrière. Face aux gros gabarits de Martinez et James Rodriguez, l’ancien pensionnaire du centre de formation a joué juste, a souvent jailli avec à-propos et ses relances courtes n’ont jamais mis en difficulté son équipe. S’il est un peu court sur la reprise de la tête de Martinez juste au-dessus du but de Sirigu en première période, Sakho a rarement été mis en danger et sa propension à se jeter un peu vite dans les un contre un ne lui a pas joué de tours.
Privé de clasico, de retour avec les Bleus
Le joueur de 22 ans n’a, il est vrai, pas toujours été aidé par ses latéraux Van der Wiel et Maxwell. Ni par son milieu de terrain qui a eu du mal à endiguer les vagues portugaises. Mais même au plus fort de la tempête, Sakho a fait face. Et il n’a rien à se reprocher sur le but de Rodriguez (84e). Sa complicité avec Thiago Silva en revanche est encore à peaufiner. Pour régler les détails, les deux compères ont beaucoup échangé par gestes, à défaut de parler la même langue. Ils ont aussi usé de grands cris pour s’avertir des dangers. Mais, sur les fondamentaux, Sakho n’a pas besoin d’être guidé. Sur le terrain, il a montré à Carlo Ancelotti qu’il faudrait compter sur lui. Ce ne sera pas le cas dimanche à Marseille où il sera suspendu. Mais l’entraîneur parisien devrait le revoir à l’œuvre rapidement sous le maillot de l’équipe de France.
Didier Deschamps a en effet fait de Sakho un des joueurs de base du groupe France. Au moment d’annoncer cet après-midi la liste des joueurs appelés à rencontrer le Japon en amical et l’Espagne en match de qualification pour le Mondial 2014, le sélectionneur tricolore n’a pas dû être déçu. .fr James, gros gabarit ? Pourquoi pas...
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