Cher PSGMAG,
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Voilà globalement ce qui est passé dans ma tête et tout ce qui a pu sortir de ma bouche quand, après la lecture des différents posts, je suis allé en bon journaliste vérifier la nouvelle de la fermeture du site…
La fermeture de ton site, si inattendue pour moi m’a réellement fait bizarre. Bizarre car on ne se connaît pas, bizarre car sans sommation, bizarre parce que tu faisais partie de mon quotidien, bizarre parce que je t’aimais bien…
Je me souviens parfaitement le jour de notre rencontre, c’était le 30 novembre 2010 et cet article
http://www.psgmag.net/1078-J15-Retour-sur-Lyon-2-2-PSG-videos.htmlC’est probablement ce jour là qu’est née mon envie irrépressible d’aller à l’encontre de Mr G, quand il tentait la comparaison entre Edel et Lama, c’est probablement ce jour là que PSGMAG est apparu dans mes favoris, mais c’est certainement ce jour là que je suis tombé amoureux de toi…
Notre aventure aura tenu jusqu’alors… Je me rappelle de tout ce temps passé avec toi, à te regarder t’amuser de tout. Je me souviens même m’être levé certaines nuits pour voir si tu allais bien et te glisser des mots doux entre les différentes pages de ton forum. Je me souviens aussi t’avoir engueulée de ne pas donner de nouvelles plus rapidement après les matchs, de t’avoir haïe (tiens c’est marrant à écrire comme mot) quand je voyais ce que tu pouvais me répondre, mais je me souviens surtout de m’être réjoui tous les matins dès mon arrivée au travail parce que je savais que tu serais ma page de démarrage…
Alors je ne vais pas essayer de te faire croire que j’ai été ton amant le plus présent, d’autres passaient bien plus de temps avec toi que moi et te méritaient plus, mais je suis sûr que j’ai été un des amants les plus fidèles et les plus attentionnés qui ont posé les yeux sur toi.
Evidemment, je voyais bien que ces derniers temps tu allais un peu moins bien, mais on a tous nos hauts et nos bas dans la vie. Moi aussi depuis quelques mois je devais te partager avec un petit capucin que je t’avais fait dans le dos et passais moins de temps près de toi, mais je ne pensais pas que tu allais aussi mal que ça.
C’est toujours facile, le jour où on se quitte de dire que j’aurais pu faire plus pour nous, mais c’est vraiment que je pense aujourd’hui. Je me dis que si je te faisais les yeux du chat Potté de Shrek, peut être reviendrais tu sur ta décision, peut être que si je te proposais mon aide, bien que tardivement tu reprendrais là où on s’est arrêté, comme si de rien était. Certes je n’ai pas le courage de Vivien, l’objectivité de G, la prose d’Arno ni les maths de Flo (et j’en oublie tellement qui ont fait un boulot incroyable depuis tout ce temps), mais je ne peux pas croire que tu me quittes aujourd’hui. Ce n’est pas possible, ce n’est pas vrai, ce n’est pas juste. Ca ne peut pas se terminer ainsi, l’aventure est trop belle, l’histoire encore à construire est trop immense et en particulier cette année.
Dis moi ce qu’il te manquait, ce que je ne t’apportais plus, dis moi ce qu’il faudrait faire pour que tout redémarre, on verra bien si on peut y arriver, mais tu n’as pas le droit de baisser les bras comme ça !
Alors aujourd’hui, je peux te le dire, je ne suis pas triste, je suis dégouté. Alors oui je n’ai pas à te dire quoi faire, et je pense même comprendre tes décisions et admirer ton choix de partir dignement, sans jamais avoir crié à l’aide, mais au fond de moi, je sais que je t’en veux terriblement. Au fond de moi, je sais que tu vas me manquer, au fond de moi, je sais que tu me manques déjà.
Bruno