Salut.
Aux rayons des tribunes, ce qui me fait le plus peur, c'est qu'on commence sérieusement à se décourager et je me demande si on croit encore au renversement possible. Flippant.
Pour résumer, oui, c'est aussi ce que je pense.
C'est bien là le plus grave à mon sens.
Même si en foot les choses changent vite et qu'il suffit d'une bonne série pour redonner un peu de beaume au coeur aux supporters attentifs que nous sommes, j'ai l'impression que la saison passée à laissée bien plus de traces que l'on ne pouvait l'imaginer.
Et quand je dis "
que nous sommes" je ne parle pas que des maguiens, non, de tous les supporters du PSG ou presque.
Je ne dirais pas que nous en sommes arrivés à banaliser le poids d'une défaite au Parc, mais disons que la situation qui fut celle de notre club au Printemps dernier fait que nous jugeons les choses avec beaucoup plus de recul aujourd'hui, un peu comme l'ancien combattant qui ne s'étonne plus d'aucune horreur à la télé.
Après tout, "
ça peut pas être pire que l'an passé "
Et malheureusement si.
Mais supporter une équipe, c'est se pointer chaque Samedi avec la certitude que
cette fois-ci, c'est la bonne, que "
cette fois c'est sur, on va gagner. "
C'est y croire toujours, un peu aveuglément, persuadé d'avoir une équipe qui tient la route, au moins autant que celle des Nancéens ou des Strasbourgeois.
Pourtant, sans s'en rendre compte, les journées passent et l'hiver pointe le bout de son nez.
Et on commence à tirer des bilans et c'est alors qu'on se rend compte que pour recoller au milieu de tableau il ne va pas falloir chômer...
Quand on a le recul nécéssaire, on comprend bien vite que l'équipe n'a rien de plus que celle du copain Sochalien et là, on flippe vraiment.
Aujourd'hui, on accumule les désastres, les matches ratés et sans inspiration.
On ferme les yeux face à la nonchalance, on ne cherche pas à voir les joueurs se transcander, faire du beau jeu, non.
On prie juste pour un péno foireux qui nous donneriat enfin 3 points au parc.
C'est déséspérant de connerie...
Quand je me regarde de loin, j'ai presque honte d'aimer ce que j'aime, de faire ce que je fais.
Je devrais être au stade pour m'eclater, pas m'énerver, pour sourire, pour rigoler et voir les joueurs prendre leur pied.
Aujourd'hui tout n'est plus que tension et stress.
On cherche la moindre petite erreur de l'arbitre pour s'y réfugier, se donner bonne conscience, se persuader que sans ce gros con, on aurait réussi à battre Lorient à la maison...
On gueule, on râle, on insulte presque.
Puis on repart perdant sans avoir tenté, osé, sans s'être révolté.
Et le pire, c'est qu'on en est même plus surpris.
On ne s'est même pas amusé.
C'est quand même fort de rentrer le soir en tirant la gueule et d'expliquer à sa femme que la soirée fut merdique à souhait, pour une passion qui lui coute à elle aussi sur les économies du foyer.
Y'a vraiment pas de quoi être fier..
Pendant ce temps là, les joueurs sont conscients, ils vont travailler dur pour remporter le prochain match.
Lundi c'est repos, Mardi footing dans les bois entre 14.15h et 14.35h et Mercredi on se remet serieusement au Tennis Ballon avant d'aller faire un quart d'heure de muscu. Et qui sait...
L'entraineur s'interroge, 4-4-2 ? 4-3-3? N'gog? Chantôme? Mendy?
Les supps ont leur idée, Céara c'est autre chose que Traoré!
Mais il n'y a pas un seul bouquin qui explique comment
aimer. Comment aimer le PSG.
Aucun.
Il n'y a aucun bouquin qui explique ce qu'est le refus de la défaite, aucun qui apprend l'orgueil en 3 lessons, avec cassette et fascicule à la clé.
Aucune revue pour se "Borelliser".
Que Bourillon ou autre Diané, se rassurent, ils ont largement le niveau de cette ligue1.
La coupe est bonne, le style bien élancé.
Le sourire en coin et le maillot bien rentré dans le short, les belles gueules sont au carré.
Mais quand dans le bide il y a que dalle, quand les trois lettres que sont le P, le S et le G ne te font pas vibrer, tu ne peux rien faire.
A la limite faire semblant, mais pas bien longtemps.
Les illusionnistes ne sont pas admirés sur le pré.
Moi je veux bien aligner les derniers des toccards, même en 1-6-3 ou en 2-7-1, rien a foutre de ces schémas pré-établis.
Si ces mecs là on la victoire dans le sang, ou au moins un profond dégout de la défaite, la défaite au parc en horreur, alors je laisse Diané et Bourillon jouer au Tennis-Ballon.
Tout ça pour dire qu'un de ces jours, le PSG va regagner au Parc des Princes.
Bonne nouvelle. En plus, il y a de fortes probabilités que ce soit contre Lyon. ( encore que ceux là ils aiment tellement pas perdre que ça va être tendu...)
Par ce que Lyon c'est un match qu'il est bien à gagner!
C'est pas comme battre Lorient ou les Bordelais.
C'est ce genre de match qui vous poussent à vous motiver....
Et quand ce match là sera gagné, celui qu'on attend tous, le premier, vous verrez venir les joueurs vous saluer, vous qui avez poussé 90 minutes durant, vous les verrez venir communier. Oui, enfin, par ce que dans la défaite, leur truc à eux, c'est de s'isoler, de se cacher, de ne plus parler.
Nan mais imaginez les joueurs du PSG venir vous saluer à la fin d'un match qu'ils auraient paumé...
Le jour ou enfin ils gagneront, ils réclameront leur petit bout de gloire.
Par ce que dans la victoire,... ils feront toujours face.
Safet qui remercie publiquement le XIV de France et Alain Cayzac. Le premier pour lui avoir offert une première victoire au Parc, le second pour le bien qu'ont fait ses déclarations, comme toujours pleines de bon sens.
PS: Oui, oui, le foot me dégoute.