Oui, l'intestin. Saint Erasme a refusé d'adorer la statue païenne que Gauthier voit comme un joueur de Base-ball. Parce que c'est une idole et que dans la religien Chrétienne, on ne doit pas adorer les idoles. Qu'à cela ne tienne, les bourreaux l'ont déshabillé (on voit sa mitre, le chapeau d'évèque pointu et sa robe rouge en bas), l'ont attaché et lui ont enroulé l'intestin autour d'une espèce de tourne-broche. Les petits angelots arrivent pour offrir à Erasme la palme du martyre (cette espèce de branche feuillue).
L'idée c'est que l'intestin traverse presque toute l'oeuvre. Il n'en finit pas. On ne peut pas s'empêcher de suivre ce long cordon une fois qu'on l'a repéré. On ne s'en détache plus. Les lignes du tableau sont construites exprès pour favoriser cette espèce d'hypnose de l'horreur. Afin de bien montrer l'entière cruauté de la torture subie par le saint.
Ca rigolait pas en ce temps là.
Sinon, comme fauteuil vraiment relaxant, je propose ça :