A peine arrivé au PSG, Nicolas Douchez pourrait déjà faire ses valises. Barré par Salvatore Sirigu, arrivé après lui alors qu'on lui avait promis une place de titulaire, l'ancien Rennais ne l'a pas digéré.
C’est une évidence. Nicolas Douchez est le grand perdant de ce début de saison côté parisien. Arrivé au PSG dans la peau d’un titulaire après la retraite de Grégory Coupet et le départ d’Apoula Edel, Douchez n’est plus aujourd’hui qu’une doublure. Et pour couronner le tout, il s’est blessé en pleine préparation. Victime d’une entorse à la cheville droite qui l’a éloigné des terrains pendant trois semaines, l’ancien gardien de but du Stade Rennais a repris l’entraînement lundi. En temps normal, il aurait pu espérer retrouver son statut de numéro un une fois rétabli. Il y a deux mois, à son arrivée à Paris, c’est probablement d’ailleurs ce qui se serait passé. Mais depuis, la donne a changé. Il y a d’abord eu l’arrivée des actionnaires qataris. Puis celle, un peu plus tard, de Leonardo.
Et à peine installé dans ses nouveaux bureaux, « Leo » a souhaité l’arrivée d’un gardien plus expérimenté que Douchez. Dans la mesure où le nouveau directeur sportif du club de la Capitale adore faire son marché en Serie A (Menez, Pastore et Sissoko viennent également de l’élite du championnat italien), il a recruté Salvatore Sirigu du côté de Palerme. En apprenant l’arrivée de cet international de 24 ans, Douchez, alors toujours sur le flanc, a compris que l’avenir allait sérieusement s’assombrir pour lui au Paris Saint-Germain. Passé en quelques semaines de l’échelon suprême de la hiérarchie des gardiens du PSG au deuxième rang, l’ancien Toulousain, remplaçant contre Differdange jeudi soir en Ligue Europa, ne se fait plus beaucoup d’illusions sur ce qui l’attend cette saison à Paris.
Car même si Sirigu n’a « pas la présomption de penser ni de dire » qu’il a définitivement remporté son match dans le match avec son rival et reconnaît avoir « beaucoup de respect pour l’homme et le joueur Douchez », ce dernier devrait dans le meilleur des cas se contenter de quelques apparitions lors des Coupes. Sauf si Sirigu se blesse ou venait à être longuement suspendu. Mais Nicolas Douchez, qui n’avait pas caché à son arrivée sa grande fierté de « participer à cette nouvelle aventure », n’a pas du tout envie d’endosser l’uniforme de bouche-trou. Venu pour jouer, le natif de Rosny-sous-Bois n’a pas changé d’optique. En revanche, il serait prêt à changer de cap. Et ce dès maintenant, en dépit de ce contrat de trois ans encore tout chaud. Liverpool, le Panathinaïkos et certains clubs espagnols (Villarreal, Valence, l’Atletico) le suivaient de très près. Bien décidé à être titulaire cette saison, que ce soit au PSG ou ailleurs, Douchez pourrait rapidement demander à partir. Pour l’un des contrats les plus courts de l’histoire ?
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www.football365.fr]
Comme quoi y a pas que l'équipe et le Parisien...
