Comparatif août 2006, août 2007

[Arno P-E]

Les amoureux du Paris SG ont été traumatisés par la saison dernière. Le club a évité la relégation d’un rien, on comprend que les fans veulent éviter de revivre ce cauchemar. Pourtant le départ du PSG est très inquiétant. Faut-il craindre une rechute ?

Après le traumatisme de la saison 2006-2007, les acteurs du Paris Saint-Germain ont tous promis qu’ils avaient retenu la leçon. Les dirigeants voulaient un recrutement plus cohérent, et les joueurs annonçaient un nouvel état d’esprit. Pourtant, au bout de quatre journées, le bilan chiffré est alarmant... tout comme l’an passé. Alors, peut-on comparer les deux saisons ? Et faut-il se préparer à une nouvelle annus horribilis ?


Les résultats :
L’étude du classement de cette saison est malheureusement sans pitié : le PSG compte un total encore plus mauvais qu’à la même période, en 2006. Avec seulement trois points aujourd’hui, les Parisiens comptent en effet une unité de retard sur leur total après quatre journées de l’ère Lacombe : trois nuls (Sochaux, Lens et Metz) pour une défaite (Lorient) pour Le Guen, contre une victoire (Lille), un nul (Valenciennes), et deux défaites (Lorient et Sochaux), soient quatre unités au compteur pour l’ancien coach à la moustache grisonnante.

Alors, avantage à la saison passée ? Pas forcément. Plusieurs facteurs peuvent en effet modérer cette étude. Tout d’abord le très faible nombre de matches sur laquelle elle porte. Quatre rencontres, c’est bien peu pour que les statistiques donnent une idée précise d’une saison à venir. D’autre part, si le PSG a marqué moins de points cette saison, il a surtout encaissé deux fois moins de buts que l’année dernière.

Le secteur défensif, qui avait déjà montré au bout de quelques rencontres de criantes lacunes sous l’égide de Guy Lacombe semble cette année plus étanche. Il réclame encore des réglages, certes, mais il est déjà moins inefficace qu’avant. Il avait par exemple fallu attendre la septième journée pour que le PSG passe trois matches sans encaisser de but en 2006, alors que c'est déjà le cas aujourd'hui. Or, une défense efficace a toujours été plus garante de bons résultats qu'une attaque prolifique. Ne pas encaisser de buts est la base pour construire un jeu.

En ce qui concerne les résultats après quatre journées, c’est donc un match nul. Ce qui est toutefois déjà bien préoccupant...


Le recrutement :
Il est difficile de juger de l’efficacité d’un recrutement en cours de saison, surtout alors que le mercato n’a même pas encore pris fin. Mais on peut déjà dégager quelques tendances.

L’année dernière, le PSG avait entre autres signé Hellebuyck, Traoré, Baning, Diané, Frau et Landreau. Depuis août 2006, après les départs de Dhorasoo, Kalou, Rozehnal, Cissé et C. Rodriguez, pour les quasi-titulaires, Paris a vu l’arrivée de Luyindula, Gallardo, et Clément en janvier, puis celle Digard, Camara et Bourillon, ainsi que d’une pleine génération de jeunes cet été.

On peut d’ores et déjà noter que si l’an passé, à part Micka Landreau et, dans une moindre mesure, Diané et Frau, les recrutements avaient été d’une sombre inutilité, pour ne pas dire totalement incompréhensibles comme la venue de Baning, cette saison Le Guen semble avoir adopté une démarche plus cohérente. Déjà, le triple champion de France a signé des joueurs qu’il fait jouer. Bourillon, Camara, Clément, Digard et Luyindula sont titulaires... Diané, Baning et compagnie ne pouvaient pas en dire autant l’an passé.

Mais surtout, les recrues semblent apporter un plus à l’équipe. Clément et Luyindula ont grandement contribué à sauver le PSG au printemps dernier, même si depuis Péguy marque un peu le pas cet été. La défense, elle, n’a cédé contre Lorient qu’après la sortie de Digard, qui a ainsi prouvé combien son rôle était important dans la récupération. Camara a lui fait admirer sa vitesse et la propreté de certaines interventions, et Bourillon la qualité de son placement et de sa relance. Certes ces deux-là ont été fautifs sur deux des buts de Lorient, mais rappelons que Bourillon revient de blessure, et que leur association ne compte que quelques semaines. Elle devrait se rôder avec le temps, et semble prometteuse...

Davantage en tout cas que la charnière Traoré – Yépès de l’an passé, que Lacombe avait cru bon de nous infliger, plaçant Rozehnal à la récupération. Tout ça alors que le club comptait beaucoup de récupérateurs, et aucun remplaçant en défense centrale... Car c’est un autre bon point cette année : l’effectif est équilibré. Même avec le départ d’un Yépès, les postes sont tous doublés par des jeunes de talent, issus du centre de formation. Ce n’était pas le cas auparavant.

Pour le recrutement, l’avantage est donc clairement à Le Guen.


Les objectifs :
En août 2006, le PSG restait sur une trompeuse victoire en Coupe de France, et croyait pouvoir jouer les premiers rôles en championnat, tout en assurant l’essentiel en coupe UEFA. Plus dure fut la chute. Cette saison, pas question de se disperser avec des joutes européennes, ni de se fixer des objectifs impossibles en championnat. Paris n’a qu’un but : relever la tête, reconstruire. Tout le reste ne sera que du bonus.

Pas de pression néfaste venue d’en haut, donc. La presse ne pourra pas parler de déception, ou invoquer des promesses non tenues : les joueurs devraient pouvoir évoluer avec davantage de sérénité.

Autre changement, la politique salariale du club. Avec ses contrats à objectif, le bâton est transformé en carotte. Le président Cayzac n’exige pas l’impossible, il ne met pas de pression malsaine sur son groupe mais en revanche il lui promet de substantielles primes s’il réussissait à atteindre le haut du classement. Voilà qui devrait motiver les joueurs sans leur couper les jambes !

Là encore, le bon point va à cette saison 2007-2008 !


Les coaches :
Le Guen et Lacombe ont bien peu en commun. Avant même leur arrivée respective, leurs cotes de popularité n’avaient rien à voir : si Lacombe a signé au PSG avec sur le dos un pull désormais légendaire, mais surtout le poids du départ de Lolo Fournier, Paul Le Guen arrivait pour sa part auréolé d’une image de Parisien d’une fidélité impossible à remettre en cause, et trois titres de champion de France dans la valise. Entre le gars qui prend la place encore chaude d’un ancien de la maison injustement débarqué, et une icône du Parc jouant le retour du fils prodigue, il n’y a pas photo. Les supporters soutiendront Le Guen bien plus longtemps que son prédécesseur, même si on peut regretter que l’union sacrée autour du natif de Pencran ait pris fin avec la reprise du championnat. Jamais Frau et Traoré n’auraient été sifflé en mai dernier, comme ils l’ont été face à Sochaux et Lorient. C’est dommage.

Mais les différences ne s’arrêtent pas à l’amour que le Parc porte à l’un des deux coaches, et à la méfiance qu’il a toujours ressenti envers l’autre. Après quatre journées ratées, Lacombe s’enferrait déjà dans une stratégie de communication qui allait à terme le perdre. Vivant dans le déni de la réalité, le coach ardéchois préférait systématiquement accuser les arbitres, le mauvais sort ou invoquer on ne sait quels éléments extérieurs pour justifier ses défaites. Jamais il n’a su se remettre en cause publiquement. Le Guen, lui, a une démarche honnête et droite, à l’image du bonhomme. Il assume sa part et avoue les lacunes vues en match. Il dit quand l’équipe a trop reculé, ou n’a pas su être assez efficace devant le but, etc., refusant de se cacher derrière de fausses excuses.

Déjà les supporters et les journalistes n’ont plus l’impression d’être pris pour des idiots, et ensuite Le Guen prouve ainsi qu’il a analysé les insuffisances de son équipe. De plus, ses entraînements, tels que Philo et Dubdadda les ont résumés cette semaine sur PlanetePSG, prouvent bien que le nouveau coach axe son travail sur ce qui a pêché lors des matches précédents.

Meilleure analyse des échecs, meilleure communication avec l’extérieur, et meilleure pédagogie avec le groupe, dans le duel des entraîneurs Le Guen a un avantage certain !

Bilan :
Sur ce comparatif des débuts de saison 2006 et 2007, on arrive donc à un bilan de trois unités en faveur de Le Guen, pour un match nul. Le recrutement de meilleure qualité, sans paillettes mais tout en cohérence, des objectifs raisonnables et motivants plus que castrateurs, plus un coach respecté et talentueux, tout laisse espérer un sursaut du club de la Capitale. Si pour l’instant les situations paraissent donc comparables mathématiquement, l’espoir demeure donc permis, l’analyse étant nettement en faveur de la saison actuelle. Mais tout cela reste théorique : seuls les matches à venir apporteront leur vérité à des Parisiens encore plongés dans le doute.

[CHEPIOK]

Salut,

Globalement d'accord avec ton analyse à quelques nuances près; je trouve que TRAORE est un bon remplaçant, et je pense que les erreurs d'arbitrages subies par l'équipe de moustache l'an dernier sont des faits qui l'ont beaucoup handicapée.

Maintenant, entre les deux débuts de saison, malgré les chiffres, il n'y a pas photo:
- meilleure défense
- meilleure organisation de jeu
- meilleur recrutement
- meilleure attitude de l'entraîneur par rapport aux événements

Donc a priori, même si le démarrage semble tout aussi laborieux, on peut penser que cela ne dégénérera pas comme l'année dernière et que les résultats vont s'améliorer...en commençant par LILLE au parc. 

CHEPIOK
 

[Arno P-E]

Pour Traoré, je suis d'accord avec toi : c'est un bon remplaçant... et c'est d'ailleurs comme cela que PLG l'utilise ! En revanche, GuLa le titularisait en août dernier, plaçant Rozie au milieu du terrain. Force est de constater que l'expérience s'est avérée non concluante. Donc je garde mon analyse : aujourd'hui le groupe est cohérent, et mieux utilisé qu'hier.
Ceci dit, sur la cas Sammy, je voudrai rendre à Lacombe ce qui lui appartient : tous les journaleux qui le taillent ces derniers temps plaçaient Traoré parmi les tous meilleurs stoppeurs de L1 (5ème ou 6ème d'après L'Equipe en 2005/06, si ma mémoire est bonne).

En ce qui concernait les erreurs d'arbitrage (ou les "interprétations de la règle", pour donner dans l'euphémisme), je te l'accorde, ça aété hyper pénalisant pour lancer la saison dernière. Au moment où on sortait la tête de l'eau, fin août, ça nous a ré-enfoncé. Tu as raison.

Après, Lacombe a mal géré sa communication sur ce sujet, mais je vois pas trop comment il aurait pu mieux faire. C'était quand même grave...

Tout n'était pas tout noir, GuLa avait quand même la planche bien savonnée avant même son arrivée. Et malheureusement, tout est loin d'être tout blanc aujourd'hui. J'espère que ça va bien se passer dimanche, parce que en cas de défaite, là je commencerais à être un peu inquiet, pour ne rien vous cacher.

[Safet]

Salut.

Belle analyse en effet Arno.
Mais moi j'ai sincèrement le cul entre deux chaises. 

Souviens toi l'été dernier !
Si je me souviens de tout, Gula venait de gagner la coupe à St Denis, sans son pullpourri, on venait de finir 9èmes d'un championnat déja très très chiant.

Et personellement, j'ai vu arriver Traoré sans comprendre mais en imaginant bien qu'il allait faire banquette sans poser trop de problèmes d'égo.
Je croyais sincèrement en Diané, par ce que c'est le genre de joueur qui n'importe ou ailleurs qu'à Paris, peut percer. 
A Lorient ou à Rennes, l'Ivoirien peut s'imposer, être le trouble fait d'un championnat dans une équipe que l'on n'attend pas dans sa surface 90 minutes durant. Une équipe qu'on n'attend pas forcément au tournant, dont on ne coche pas la venue dans le calendrier en début d'année.

Ayant un père supporter des verts, j'avais suivi de près le père Hellebuyck, qui comme Landrin est un bon joueur de foot, un bon joueur de club.
Je me disais pourquoi pas?

Baning pouvait au même titre qu'un Digard être le joueur qui débarque de nulle part et qui pourtant deviendra la pièce maitraisse de l'équipe.. Qui aurait pu me persuader du contraire. Que penser de lui alors que je ne l'ai vu jouer qu'une fois?
Et Bueno.. meilleur buteur dans son Pays : Why not?
Pourquoi ces joueurs qui percent ailleurs deviennent ils aussi mauvais dès qu'ils signent au ?

Pourquoi le projet de Gula, celui de l'an dernier, appuyé sur le jeu d'un Pauleta d'un an de moins ou d'un Kalou, d'un Dhorasoo , encore pleins de promesses, avec la bénédiction de Cayzac, la sérénité affichée par Rozehnal ne pouvait il pas tenir debout?
Yepes à l'époque n'avait encore provoqué aucun péno, il était le tacleur colombien, j'étais fan!

Evidement, nous y croyions tous à l'époque.
Jamais nous n'aurions pu deviner...
Rien ne pouvait nous faire douter.

Landreau - Armand - Yepes - Rozehnal - Mendy, c'est moins bien que Landreau - Armand - Camara - Bourillon - Mendy!  C'est dit!
Bon, après 4 matches on fait moins bien, on a joué les 3 derniers du championnat qui de par leur nullité ne se sont procuré aucune occasion (ça aide) et on en a pris 3 contre le leader Lorientais... Mais c'est sur, c'est nettement mieux.
En espérant que Bourillon ne reperde pas un genou et que Chapron ne se décide pas à diaboliser le jeu de Camara dans la surface...

L'été dernier beaucoup le pensaient, Rodriguez allait lever le nez à un moment, il allait s'assagir.
Il y avait les pro - les anti, mais il ne laissait pas indifférent.
Nous étions déja à fond derrière Rothen, derrière Armand, ils ne regardaient pas encore ailleurs à priori, nous étions tous derrière la clic et moi j'ai toujours eu beaucoup de respet pour Letizi et le duo qu'il formait avec Alonzo..

Bref, rien ne laissait penser.. RIEN.

Et aujourd'hui alors?
J'ai toujours mon cul entre deux chaises moi.   

Par ce que je ne sais pas être foncièrement contre le , contre sa façon de faire, contre les méthodes du président, contre le président lui même ou contre l'entraineur, contre tel ou tel joueur... je ne sais tout simplement pas faire. 

Aussi, si on en parle entre nous ici, entre amoureux du PSG, je vais me permettre d'emettre des doutes sur telle ou telle façon de faire, sans prétendre pouvoir faire mieux.
Mais si je me retrouve dans une assemblée avec des anti-PSG, alors je sortirais les dents pour prouver par A+B que le PSG est dans le droit chemin. C'est dans ma nature.
J'ai le droit de dire que ma frangine est plus chiante que la pluie, les autres non.

Et pourtant, entre nous, j'essaie, mais je n'arrive pas au fond de moi à être pour la politique actuelle, pour les méthodes de Cayzac à 200% (S'il a encore la possibilité de faire ses propres choix...) ou pour les shémas tactique de LeGuen quoi qu'il arrive, ou pour les joueurs quand je ne les juge pas suffisement bons.

Les pour , les contre... le rouge et le bleu sont décidément des couleurs qui nous correspondent bien...

Pour en revenir à cette saison donc, nous pouvons comme toujours, voir le verre à moitié vide ou à moitié plein, c'est selon. 

Le PSG à voulu reconduire l'équipe de l'an passé en s'appuyant sur les 5 ou 6 derniers matches, alors qu'elle en avait fait une trentaine de pourris avant cela.
Le but inavoué était la dépense zéro à l'intersaison pour éponger les dettes, chose que les dirigeants sont en passe de réussir, sans trop dégarnir l'équipe (chose qu'ils sont peut être actuellement en train de rater...) .

Pour réussir le tour de force, il fallait faire passer la pillule d'une manière ou d'une autre.
Et à Paris, quand on ne peut pas acheter, il faut mettre les jeunes du club en avant ou promettre monts et merveilles des "nouvelles perles" de la L2 ou de "prodiges" que personne ne connait, que personne n'a envisagé de recruter avant nous..

On peut voir le PSG nouveau de la façon que l'on veut.
Certains voient déja (ou plutôt "veulent voir" et on les comprend) en Digard, le nouveau relayeur de l'équipe de France de demain qu'on aura..
Ils voient en Clément un récupératuer solide qui bosse dans l'ombre et ne rechigne jamais à la tache.

Et d'autres diront que de Digard on ne sait fichtrement rien d'autre qu'il avait visiblement le niveau de la L2, qu'il est jeune et s'éssouffle vite. Ils diront aussi que Clément c'est: apport offensif proche du néant et aucune démarche créative au milieu de terrain..

Moi je veux croire au temps. Toujours.
Mais je ne suis pas sur que ce soit envisageable.
Et je sais que l'an dernier à cette époque, on me disait de faire confiance à Gula, de lui laisser du temps, d'y croire....

Aujourd'hui, la nouvelle politique des jeunes qu'ils sont bien, qu'ils travaillent sans ouvrir leur gueule pour moins cher qu'ailleurs par ce qu'ils aiment évoluer au Parc, je ne sais plus y croire.

Le PSG, c'est un club que les joueurs ils l'aiment bien. Et moi de voir Valdo au Camp des Loges me ferait presque chialer, je suis nostalgique.

Mais aujourd'hui,
Pauleta réclame son temps de jeu, ou il se casse.
Mendy se déclare lui même " un enfant du club " mais refuse de prolonger de deux années..
Luyindula ne savait pas de quoi de main sera fait au mois de Juillet dernier, lui que Le Guen est allé dépoussiérer sur un banc espagnol..
Yepes se morfond sur le banc.
Rothen aime Paris, surtout quand il lui assure un salaire plein, Armand était en partance pour Lyon.. par ce que ce genre d'offre ne se refuse pas..

On reconstruit sans trop chambouler.. sauf si une offre arrive..
Et au bilan il va rester quoi de l'an dernier? Que dalle.

Il faut s'appuyer sur les derniers matches de la saison dernière, en changeant tout de même la charnière centrale, en mettent à la place de Rozehnal un gars bléssé depuis 6 mois et en mettant Yepes sur le banc.
Il faut s'appuyer sur les derniers matches de la saison dernière, en espérant que Clément ( trop faible pour Lyon et pas assez bon pour Glasgow) reste au niveau des 5 matches qu'il a fait avec nous. En virant un mec expérimenté tel que Cissé, fidèle du club pour le remplacer par un bleu dont on ne sait rien ( sauf qu'il est le prochain zidane en fait...).
Il faut s'appuyer sur les derniers matches de la saison dernière, mais si Pédro pouvait se casser, on ne serait pas contre... 

Je suis perdu. 

Ah ça! oui, je ne demande qu'a voir et je croise les doigts bien bien forts, je vais pousser, c'est juré. 
Mais j'ai le sentiment qu'on ne nous dit rien en fait. On ne sait rien, mais ce club est bien plus empétré qu'on ne nous le laisse croire.
 
 
Aujourd'hui, nous en sommes à 0.5M€ d'euros de dépense pour "renforcer" une équipe qui a fini 15ème l'an passé.
Alors le fric ne fait pas tout. 
Il ne rend pas heureux, c'est certain.
Et quand on en a pas... bah on en a pas. On ne peut rien y faire! 
Mais dans le foot d'aujourd'hui, construire avec Digard, Clément et Bourillon ça peut marcher. Ca peut marcher demain ou dans 10 ans.

A lille ou à Lorient, en 10 ans ça pourrait marcher.
Mais nous on a pas le temps.

Et si demain ça devait marcher, les gars auraient de nouvelles prétentions auxquelles on ne saurait répondre, de nouveaux contacts qui feraint qu' "aucun joueur n'est intransférable"..

J'aime la méthode Cayzac-Le Guen, c'est la méthode propre, sincère et plus seine, la seule méthode possible en fait, avec si peu de fric et tant de dettes.. Ils ne font pas de miracle, ils font ce qu'ils peuvent faire. 
Mais je pense qu'elle n'offrira aucune issue sportive à long terme à Paris, pas en rapport avec le foot d'aujourd'hui, son buisness, son économie, son fonctionnement et ses impératifs.
Ceux qui tutoient les sommets ne le font pas, ce n'est pas vrai, en construisant avec rien, avec des gamins prometteurs du CFA ou de L2 .
Ceux là sont tout juste bons à espérer tirer un point de St Symphorien.
Eventuellement se qualifier pour l'uefa, gagner la coupe à toto que les autre européens ont oubliée et espérer aller en quart, ou truc de fou : en demi! 

Et j'espérais plus, bien plus...

Notre boulot à nous, c'est d'aimer le club avec ses propres moyens.
En acceptant que sans investisseur assez armé pour redonner de la valeur à ce club sur le marché Européen, nous soyons juste bons à jouer dans l'ombre de ceux qui ont un peu mieux géré le long terme, sans toutefois pouvoir prétendre à beaucoup plus que nous.

On doit prendre match après match en rouge et en bleu, défier Lorient, Le Mans ou Lille sans être persuadé de l'issue du match, chez nous comme en province.
Nous avons les moyens et les noms pour nous battre en ligue1.
Alors faisons le en attendant demain.

Allez Paris, Vivement Dimanche.
Par ce que de toute façon, nous on ne peut faire que les encourager, qui qu'ils soient et pour le temps qu'ils voudront bien passer dans le maillot..

Safet.

PS: Pourrais t-on décement refuser 7 miyons pour un diané quand on lache un Rodriguez pour peau de balle? Peut-on décement refuser un échappatoir à Pauleta après ce qu'il a fait pour nous?, l'obliger à rester sur le banc, contre son gré, le retenir de force?
Difficile. Mais... et nous après? on fait quoi? Moi aussi Arno, je flippe....