Tu peux, bien entendu, la traiter avec ironie, il n'empêche qu'elle te fais réagir, ma stratégie.
Le propos n'est évidement pas de changer l'être humain, mais bien d'utiliser ses ressorts.
Il me semble que l'action par l'humour, la dérision, même le ridicule, a plus de capital sympathie que la violence.
Nous faisons partie de ceux pour lesquels supporteurisme veut dire suivre son Club, au jour le jour, dans ses moindres péripéties.
Certains sont plus loin, plus éloignés des racines.
Ils ne se sentent absolument pas représentés par des types gesticulant devant une boutique parce qu'ils trouvent le maillot pas beau (en tout cas présenté comme tel par des médias avides de raccourcis).
Le message ne passe pas.
L'objectif, c'est que devant le retentissement de la revendication et la popularité du mouvement, le maximum de supporters s'abstiennent d'acheter un maillot qui n'est pas celui de leur club.
Deux centaines de gus manifestants devant une boutique, des supporters du PSG, bof, toujours pareils avec ses hools, même pas la peine de prendre justement la peine de comprendre. Comme toi, tout le monde est ravi que ça n'ait pas dégénéré en voitures brûlées au milieu des champs. Catalogué.
Deux centaines de gus à poil, des supporters du PSG, heu, tiens, qu'est-ce qu'ils disent ...? Les rieurs de notre côté.
Toute autre forme de revendication originale, marrante ou étonnante, aurait le même effet que mes gus à poil.
Au moins, les associations auraient une tribune pour exposer leur foi.
Au lieu de ça, les prévisions de vente sont excellentes, paraît-il, et la violence sera sans doute au rendez-vous dans les travées du Parc.
Je préfére mon utopie.
Le pire, c'est que si des bagnoles avaient brûlé au milieu des champs, le message serait sans doute mieux passé.
Ad (Allumette ou à poil ? Allumette ? A poil ?... A POIL !!!!!!)