Laurent Blanc, de son côté, a salué le réalisme parisien, et évidemment rappelé la maîtrise du ballon majoritairement bordelaise. Bref, tout aurait été pour le mieux si le score avait été autre au tableau d'affichage :
«Ce soir, on doit être déçu du résultat parce que l'on prend zéro point. La défaite n'est pas grave mais on a perdu contre une équipe qui n'était pas meilleure que nous. Il a manqué de la percussion devant. On n'a pas des occasions franches mais plus de situations dangereuses que Paris. Paris a été réaliste au contraire de Bordeaux. C'est un coup d'arrêt. Le minimum que l'on pouvait espérer était le nul mais on ne méritait sûrement pas la défaite. C'est bien beau d'avoir la maîtrise du ballon mais il faut que cela se concrétise sur le tableau d'affichage. La seule chose négative ce soir c'est le score. Si on simplifie notre jeu, on gagnera sûrement des matches.»
Sacré Laurent Blanc ! Dire que l'an passé il nous expliquait qu'il avait tout prévu, que
maîtrisait ses matches... Dire qu'il y a deux semaines il déclarait que lui seul pouvait prétendre développer un jeu offensif... Et le voilà piteusement battu, 1-0, par un
en plein rodage.
Comprenez-vous les déclarations de l'entraîneur à la touillette ? Pensez-vous, comme le
camembert Président que les Bordelais se sont procurés davantage d'occasions que les Parisiens
? Qu'au pire, seul un match nul aurait pu sanctionner un match dominé par les Girondins
?
Bref, trouvez-vous, comme les journalistes, les fans de foot et mon coiffeur que Laurent Blanc il est trop fair-play d'abord
, et puis que c'est pas son genre d'être mauvais joueur
?
PS : pour info, un lien vers un portrait du si sympathique coach aux fameuses chemises de chez C&A (collection automne hiver 1986-87).
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